tag:blogger.com,1999:blog-39701357763011554332024-03-05T23:00:03.382-08:00gouvernement du mondecriminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.comBlogger21125tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-86708258559227254902011-05-22T18:11:00.000-07:002011-05-22T18:12:04.844-07:00. Vidéo: Maroc, la Revolution<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/j03xA-Xdh3Q?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span class="" dir="ltr" id="eow-title" title="Morocco: Prisoner in critical condition">Morocco: Prisoner in critical condition </span></h1><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/LoDqOw1UK7g?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span class="long-title" dir="rtl" id="eow-title" title="تدخل الة القمع بعنف لتفريق وقفة الأساتدة بالرباط"> تدخل الة القمع بعنف لتفريق وقفة الأساتدة بالرباط </span></b></span></div><div style="text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/Gn63vwuaXuA?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><div style="text-align: center;"><h1 id="watch-headline-title"><span style="font-size: large;"><span class="long-title" dir="rtl" id="eow-title" title="المغرب: احتجاجات المجازين أمام القصر الملكي"> المغرب: احتجاجات المجازين أمام القصر الملكي </span></span> </h1></div><h1 id="watch-headline-title"></h1><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span class="" dir="ltr" id="eow-title" title="Morocco: Prisoner in critical condition"> </span></h1></div>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-52616166146189891472011-05-18T11:08:00.000-07:002011-05-18T11:08:34.140-07:00Biographie de Ali Abdullah SALEH<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHyQM_CZNl_Pz3b6OxmxiCw1n-gMdteCfqWm-wX7zaBf7ovE_O5J3S4YBKAQl5xWfvzbyYvboTBthOivopC6FiJvaCRBTaUNWpkQLHix40OSWgqSZjPLes0ZCrpCzKFhPHbARmSkKzStA/s1600/images.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHyQM_CZNl_Pz3b6OxmxiCw1n-gMdteCfqWm-wX7zaBf7ovE_O5J3S4YBKAQl5xWfvzbyYvboTBthOivopC6FiJvaCRBTaUNWpkQLHix40OSWgqSZjPLes0ZCrpCzKFhPHbARmSkKzStA/s1600/images.jpeg" /></a></div><span style="font-size: x-large;"><b>Biographie de <br />
Ali Abdullah SALEH</b></span><br />
<br />
<b>Ali Abdullah Saleh, né le 21 mars 1942, est le président du Yémen depuis 1990, date de la réunification du pays. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il rejoignit les forces armées en 1958 avant d'être nommé président de la République arabe du Yémen (Yémen du Nord) suite à l' assassinat de Ahmad al-Ghashmi, l' ancien président du pays, le 24 juin 1978. Sa présidence du Yémen du Nord de 1978 à 1990 est fortement marquée par la guerre froide et la lutte idéologique qui l'opposait à la République démocratique populaire du Yémen (Yémen du Sud). </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>À la suite de la réunifications des deux Yémen, il est devenu le président du Yémen unifié en 1990 et a soutenu l'Irak de Saddam Hussein lors de la guerre du Golfe[1], sans pour autant soutenir l'annexion du Koweït par l' armée irakienne. Il fut partie prenante de la guerre civile au Yémen de 1994 faisant de 7 000 à 8 000 victimes lorsque les autorités du Sud tentèrent de faire sécession, en vain. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il est le premier président élu du pays en 1999 avec 96 % des voix et est réélu le 22 septembre 2006 avec 77,2% des suffrages. En 2000, il régla le long contentieux frontalier avec l' Arabie Saoudite . En 2004, il ordonna une campagne militaire contre les Houthis dans le cadre de l' insurrection au Saada. Cette campagne dura jusqu'à début 2010 et provoqua la mort d' environ de 5 000 à 7 000 Yéménites. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Malgré les efforts d'Ali Abdullah Saleh dans la démocratisation du pays[réf. nécessaire] et dans la lutte contre l'islamisme[réf. nécessaire], le Yémen reste un foyer d'instabilité, qui doit faire face de plus à une insurrection dans le sud du pays appelant au retour d'un État indépendant au Sud correspondant au territoire de l'ancienne République démocratique populaire du Yémen (communément appelée « Yémen du Sud »). </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 2 février 2011, Saleh annonce lors d'un discours devant le parlement qu'il renonce à se présenter pour un nouveau mandat présidentiel[2]. La prochaine élection est prévue pour 2013. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Ali Abdullah Saleh appartient au Congrès général du peuple. C'est le principal parti politique au Yémen avec le Parti socialiste yéménite, qui dirigeait auparavant la République démocratique populaire du Yémen, régime d'obédience marxiste. </b><br />
<br />
Source : fr.wikipedia.org/.../kipedia.org/wiki/Ali_Abdullah_Salehcriminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-35067103637952794292011-05-18T11:00:00.000-07:002011-05-18T11:00:50.527-07:00Biographie de Bachar EL-ASSAD<span style="font-size: x-large;"><b> Biographie de </b></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGU8xWJJboqSfCJ65If5H95nQz7V4M1M4OABtOHEAU7gPdCs3Qd0ZlSDaSAK7_lE_Xp3ccbw11S5mso7-WKQPh7oYnSYl3tlVy7aqbDUTHU8a96ljgjaoTmOdiM6UGHsK5Cf3bEjUK_rw/s1600/images.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGU8xWJJboqSfCJ65If5H95nQz7V4M1M4OABtOHEAU7gPdCs3Qd0ZlSDaSAK7_lE_Xp3ccbw11S5mso7-WKQPh7oYnSYl3tlVy7aqbDUTHU8a96ljgjaoTmOdiM6UGHsK5Cf3bEjUK_rw/s1600/images.jpeg" /></a></div><span style="font-size: x-large;"><b>Bachar EL-ASSAD</b></span><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Bachar el-Assad, né le 11 septembre 1965 à Damas, est le président actuel (depuis la mort de son père en 2000) de la République arabe syrienne et fils cadet du président Hafez el-Assad (1930-2000).</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Bachar el-Assad est reconduit à la présidence de la République après sa victoire avec 97,62% des voix exprimées lors d'un référendum présidentiel organisé le 27 mai 2007.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Bachar el-Assad est de confession alaouite, une branche de l'islam chiite largement minoritaire en Syrie.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Bachar el-Assad a fait ses études à l'école franco-arabe al-Hurriyet de Damas. Il y apprend l'anglais et le français qu'il parle couramment. Il passe son baccalauréat en 1982 puis entame des études de médecine. Doctorat en poche, il exerce de 1988 à 1992 comme ophtalmologiste à l'hôpital militaire de Tishreen (banlieue de Damas), puis part à Londres pour se spécialiser en ophtalmologie, ou il fait la connaissance de sa future femme, Asma al-Akhras, une Syrienne musulmane de confession sunnite.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Bachar el-Assad avait à l'origine une faible appétence pour la politique. Hafez el-Assad avait préparé son fils aîné, Bassel, à prendre sa succession.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Son frère Bassel el-Assad qui devait succéder à son père Hafez el-Assad meurt dans un accident de voiture en 1994. Hafez el-Assad fait alors appel à son fils cadet.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Bachar est contraint de revenir en Syrie où il rentre à l'académie militaire de Homs. En 1999, il devient colonel puis effectue des missions de confiance pour le gouvernement syrien. Il s'est notamment rendu au Liban pour rendre une visite au président Émile Lahoud et, en novembre 1999, il est reçu en tête à tête par le président Jacques Chirac à l'Élysée.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>À la mort du président Hafez el-Assad, le parlement syrien amende la constitution syrienne pour abaisser l'âge minimum du candidat à la présidentielle, qui passe de 40 à 34 ans. Il est promu deux jours plus tard général en chef des forces armées syriennes par le vice président Khaddam. Le parlement le propose comme président de la République syrienne le 25 juin 2000. Il promet de mettre en œuvre des réformes économiques et politiques en Syrie, et est élu président de la République par un référendum qui s'est tenu le 10 juillet 2000, le peuple syrien voyant en lui un réformateur qui démocratiserait le pays.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Suite à son élection, le régime se libéralise timidement, ce qu'on appelle généralement le « Printemps de Damas ». Des centaines de prisonniers politiques retrouvent la liberté, des forums regroupant des intellectuels parlant de la démocratisation de la Syrie et de la fin de l'état d'urgence en vigueur depuis 1963 voient le jour. Sous la pression de la vieille garde du régime dont en particulier Khaddam qui craignait l'« algérisation » de la Syrie, El-Assad met fin à ce mouvement libéral en déclarant qu'il y a des lignes rouges à ne pas franchir. Il fait arrêter des dizaines d'intellectuels par la suite.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il est parfois décrit comme un président devant composer avec les membres les plus radicaux de l'administration de son père qui se placent toujours dans une optique de conflit armé avec Israël. Il a cependant réalisé quelques réformes économiques. La libéralisation économique du pays a été très limitée, l'interventionnisme de l'État reste extrêmement présent et la corruption continue à nuire à l'économie du pays. Par ailleurs, les sanctions économiques mises en place par les États-Unis compliquent la situation.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Débutées à partir de février 2011 ces manifestations s'inscrivent dans un contexte de protestations dans les pays arabes. Comme en Tunisie ou encore en Égypte, les manifestants demandent plus de libertés et de démocratie, ainsi qu'un meilleur respect des droits de l'homme.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En dépit des relations tendues qu'a la Syrie avec Israël, le président Assad a demandé la reprise des négociations de paix pour la restitution du plateau du Golan, occupé par Israël depuis 1967. Les États-Unis et Israël l'accusent, par ailleurs, de soutenir activement des groupes armés comme le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En mai 2001, il accueille le pape Jean-Paul II et prononce un discours à Damas dans lequel il critique Israël, il a notamment dit :</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>« Nous constatons que la justice est bafouée : les territoires sont occupés au Liban, au Golan et en Palestine. Nous les entendons massacrer les principes de l’égalité lorsqu’ils disent que Dieu a créé un peuple meilleur que les autres [...] Ils violent les lieux sacrés, ils tentent de tuer tous les principes des religions célestes avec la même mentalité par laquelle fût trahi puis torturé le Christ et de la même manière qu'ils ont essayé de trahir et tuer le prophète Mahomet. »</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Assad s'est opposé à l'invasion de l'Irak par l'armée américaine en 2003, en utilisant le siège de la Syrie au conseil de sécurité de l'ONU en dépit de l'animosité qui existait alors entre les régimes syrien et irakien. Avec l'assassinat du premier ministre libanais, Rafic Hariri, et l'hébergement supposé de militants palestiniens en Syrie, il s'attire les foudres de Washington et de Paris.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Dans le monde arabe, Bachar el-Assad a repris de bonnes relations avec l'OLP et a essayé d'en établir avec des Etats arabes conservateurs, tout en se tenant garant de l'agenda nationaliste arabe de la Syrie.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il a initié le retrait des forces d'occupation syriennes au Liban, sous la pression internationale. En juin 2001, le gros des forces syriennes s’était retiré de Beyrouth et de sa région, et un nouveau retrait des forces de la capitale et du Metn avait eu lieu en avril 2002. Ces redéploiements avaient ramené les effectifs syriens au Liban de 35 000 à 20 000. En septembre et décembre 2004, la Syrie a ramené ses effectifs à environ 14 000 soldats. L'assassinat, en février 2005, de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, provoque la colère d'une large partie de la population libanaise, les accusations se focalisant rapidement sur les services secrets syriens. Il a abouti à un troisième redéploiement des troupes syriennes, lancé en mars 2005. Le retrait complet du territoire libanais est effectué à la fin avril 2005.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le vice-président Abdel Halim Khaddam, annonce sa démission de son poste le 30 décembre 2005 dans une interview à la chaîne Al-Arabiya à Dubaï et se réfugie à Paris avec sa famille. En janvier 2006, il y accuse Bachar el-Assad d'avoir menacé Rafic Hariri quelques mois avant son assassinat, ainsi que d'être l'une des têtes d'un système mafieux s'étendant à la Syrie et au Liban.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Partisan du projet de Nicolas Sarkozy pour instituer une Union pour la Méditerranée, Bachar el-Assad est devenu un partenaire indispensable à la réussite du projet. Il participe au sommet du 13-14 juillet à Paris et est invité au défilé militaire du 14 juillet aux côtés des autres chefs d'États signataires de l'accord. Sa présence à la tribune officielle, en ce jour symbolisant les droits de l'homme, fut dès lors controversée.</b> <br />
<br />
Source : fr.wikipedia.org/.../.wikipedia.org/wiki/Bachar_el-Assadcriminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-69603533433742648422011-05-17T15:16:00.000-07:002011-05-17T15:16:23.439-07:00La révolution arabe et la reconquête de l’identité<b>La révolution arabe et la reconquête de l’identité</b><br />
Par Abdelaziz al-Hays<br />
On considère la révolution populaire arabe qui s’est déroulée en Tunisie et en Égypte, comme étant la révolution de masses la plus importante qui ait eu lieu à l’époque contemporaine après les révolutions française, bolchevique et iranienne. Aujourd’hui, dans le monde arabe, on assiste à une approbation populaire générale de cette révolution en raison de son opposition à l’injustice. Elle est aussi considérée comme un passage obligé après une phase de « blocage » par laquelle est passée la société arabe. Elle est également unanimement acceptée car elle est l’expression de la voix des masses ; voix qui est restée très longtemps dans l’attente.<br />
<br />
L’élite et les masses<br />
<br />
L’idée de l’expression des masses par elles-mêmes est le plus important problème qui se présente à nous. Ancrée dans l’imaginaire arabe et islamique, l’image négative des masses et du peuple en général a été bouleversée par cette révolution. Notre histoire arabe est une histoire des « élites ». De nombreuses pages de notre patrimoine littéraire, qu’il n’est pas utile de citer, rabaissent les masses et le grand public. Elles les décrivent comme étant de la « racaille », des « rebuts » ou uniquement comme des « petites gens ». Ces pages de notre patrimoine littéraire ont peu fait l’éloge des masses comme le fit Ali ibn Abi Talib, qu’Allah soit satisfait de lui, lorsqu’il dit : « Le peuple de la communauté est le pilier de la religion, ce qui rassemble les musulmans et l’arme pour combattre les ennemis ». <br />
<br />
Cette représentation négative du peuple existait aussi en Occident. Le philosophe anglais Thomas Hobbes fut le premier à avoir étudié le terme « peuple » dans son livre Le Citoyen (1). Il dit au sujet du peuple qu’il est composé de « barbares », en raison de leur amour de la guerre, et que le mal fait partie de sa nature. Au XIXème siècle, le philosophe hollandais, Spinoza exposa une autre idée. En parlant du peuple, il utilisa le terme « foule » qu’il considère, dans son Traité théologico-politique (2), comme un être doté d’une grande puissance. <br />
<br />
D’autres études ont porté sur le concept de « foule ». A la fin du XIXème siècle, l’historien français Gustave Le Bon considérait dans ses deux livres Psychologie des foules et Psychologie des révolutions (3), que les masses étaient une entité désorganisée et irrationnelle. Selon lui, cette entité avait une tendance à avoir une conduite irréfléchie et était encline à l’extrémisme. Cette position de Gustave Le Bon et l’enthousiasme qu’il mit à défendre cette orientation grandirent à mesure qu'il approfondissait son étude sur l’impact dévastateur de la frénésie des masses sur les sociétés. Les cent années qui ont suivi la Révolution française ont été marquées par une succession de révolutions douloureuses. Aujourd’hui, l’Occident a développé des instruments politiques et d’information qui donnent sa place à l’opinion publique et qui font d’elle un acteur influent et souverain.<br />
<br />
Actuellement, l’expression du sentiment populaire arabe et sa pensée s’accomplissent par le biais d’appareils modernes et démocratiques. C’est le plus grand bénéfice attendu après la révolution populaire. Par ce cadeau populaire, les masses auront conscience d’elles-mêmes, de leur force et du fait qu’elles sont une entité à part entière. Cette entité est dotée d’une existence et elle est capable de porter elle-même ses idées, de les exprimer et de les mettre en œuvre. La grandeur de la révolution arabe va s’épanouir si elle représente ses masses, si elle devient leur voix et s’il ne se reproduit pas ce qui est arrivé lors des révolutions arabes des années 1950. Ces révolutions exprimaient les orientations des élites militaires et n’avaient de révolution de « masses » que le nom.<br />
<br />
Les exemples de la Tunisie et de l'Égypte ont démontré le désir insatiable des masses arabes de s’exprimer par elles-mêmes. Les appareils de l’autorité et les élites, qui recouraient aux relations de force et de favoritisme, se basaient sur le rejet violent de l’identité et de l’intérêt du peuple. Ils considéraient que prendre parti pour des intérêts « particuliers» nécessitait de prendre position contre l’intérêt « général ». L’élite ne tenait compte que de son opinion et méprisait l’avis « général ».<br />
<br />
Finalement, le dominant « se connaît et connaît les autres » comme le dit Pierre Bourdieu dans ses recherches de socio-politique. Dans ce modèle des rapports de force et de contrôle, le dominant est celui qui classifie les gens, qui définit leur position et qui nuance leur identité. <br />
<br />
Tunisie… L’identité d’une élite ou l’identité d’une société ?<br />
<br />
Dans le monde arabe, la Tunisie était le meilleur modèle de processus d’aliénation identitaire mis en œuvre. Quelle usurpation et quelle marginalisation de l’identité arabo-islamique peuvent être plus profondes que celles mises en œuvre par le Président Habib Bourguiba qui buvait du jus d’orange devant les gens pendant le mois de ramadan (4) ? Ou lorsqu’il demanda d’abandonner le hajj qui épuisait les ressources financières du pays ? Ou lorsqu’il exprima explicitement son mépris pour la langue arabe ?<br />
<br />
Après l’indépendance de la Tunisie, Habib Bourguiba avait été condamné par les chouyoukh de la Zitouna et par le Vieux-Destour, pour sa lutte contre les symboles de l’arabité et de l’islam. Sous le slogan de la « modernisation », Bourguiba travailla à détruire les piliers de cette identité arabo-islamique. Il abolit les tribunaux islamiques et promut l’enseignement « francophone ».<br />
<br />
De même, il prit la tête du bataillon de ceux qui, sortis des universités françaises, ont dirigé le mouvement national puis les institutions de l'État tunisien moderne. Cette élite œuvrait à la rupture de tout contact avec les racines de la personnalité tunisienne fondée sur l’identité arabe et islamique. En revanche, cette élite était disposée à embrasser et à encourager tous les éléments identitaires qui rentraient en opposition avec les piliers de cette personnalité tunisienne.<br />
<br />
Débutée en 1987, l’ère de Ben Ali fut accompagnée d’un simulacre d’ouverture politique démocratique, de respect des droits de l’homme et de croissance économique. La vérité apparut rapidement. Le pays, son identité et la voix de son peuple entra dans une nouvelle phase d’aliénation. En Tunisie, le Général Ben Ali mit en place une politique fondée sur une tyrannie sécuritaire et répressive. Il gérait le pays directement par le biais de son immense dispositif de sécurité alors que son prédécesseur Habib Bourguiba s’appuyait en premier lieu sur son parti.<br />
<br />
De par son caractère arabo-islamique, l’identité tunisienne fut une cible au cours de son histoire post-indépendance. Professeur de sociologie politique à l’Université de Tunis el-Manar, Salim Labid l’explique dans son livre L’identité : l’islam, l’arabité, la tunisianité : « L’identité en Tunisie, à travers les nombreuses phases de son histoire contemporaine, a incarné un véritable champ de bataille entre l’élite issue des masses qui s’assimile à l’identité arabo-islamique, comme si assimile le peuple, et une élite qui construit son identité à partir d’éléments qu’elle sélectionne elle-même. Ces éléments peuvent être la francophonie, la méditerranéité, l’africanité, la romanité ou l’identité carthaginoise mais pas l’identité arabo-islamique ». (p.20)<br />
<br />
Il faut mettre l’accent sur la dimension islamique et arabe de la personnalité tunisienne car cette dimension a été l’objet d’attaques et de politiques de marginalisation. En réalité, l’identité du peuple tunisien ou égyptien repose sur un héritage historique profond qui lui garantit le droit à la différence et l’expression naturelle de ses composantes. La manifestation d’une identité n’exige pas obligatoirement le refus d’une autre.<br />
<br />
Cependant, utiliser des identités en opposition avec une autre identité était, et continue d’être, une méthode pratiquée par le despotisme. Dans un pays qui ne tient pas compte des organisations des droits de l’homme et des institutions civiles et qui ne présente aucune démocratie effective, on remarque que les liens et les relations fondés sur l’identité deviennent un facteur de corruption plutôt qu’un facteur de richesse et de diversité. Contrairement à ce qu’il se passa en Tunisie, il y eut en Égypte une exploitation politique par les gouvernements d’Hosni Moubarak et d’Anouar el Sadate, de la dimension « islamique » de l’identité égyptienne.<br />
<br />
Égypte… Un cadeau tombé du ciel entre les mains des puissants <br />
<br />
Dés l’arrivée de Sadate au pouvoir, l'Égypte prit un nouveau tournant qui se manifesta par l’alliance avec les États-Unis et la politique d’« ouverture » économique sur le modèle libéral (infitah). Ces deux traits n’ont pas profité à l'Égypte comme elle l’envisageait. Au lieu de cela, seule une partie des élites et des secteurs bien déterminés de la société égyptienne en retirèrent des bénéfices. D'une manière générale, ces deux orientations furent des facteurs d’affaiblissement pour le peuple égyptien.<br />
<br />
D’un point de vue économique, au début des années 1980, l'Égypte avait connu un taux de croissance intérieure de 8%, fait sans précédent dans l’histoire du pays. Cette croissance économique ne profita pas au pays dans son ensemble. Le peuple se plaignait des dysfonctionnements administratifs et de la main mise d’un parti unique qui assurait la promotion d’éléments qu’il avait choisis.<br />
Dans la seconde moitié des années 1980, le taux de croissance des revenus intérieurs baissa fortement tout comme le taux de migration et les prix du pétrole. Cet aspect économique eut un impact sur l'ensemble du pays. Il fit baisser le niveau de vie et il provoqua une fracture entre le peuple et la direction politique du pays avec ses orientations stratégiques. Malgré ces problèmes, les classes supérieures et certains secteurs privés, proches du pouvoir, mirent en place une politique qui leur profitait. Depuis cette période, l'Égypte devint un pays sans égal en ce qui concerne le « service des riches », comme le fit remarquer le penseur égyptien Galal Amin.<br />
<br />
Ces dernières années, l'Égypte a été témoin de la pire version de cette politique favorable aux classes supérieures. Si le pays n’avait pas vécu cette révolution, il serait devenu le passager contraint du train de la mondialisation économique « néo-libérale » que défendait ardemment Jamal Moubarak et son entourage. Cette nouvelle économie transforme l’identité du pays, brise les structures de production et étrangle les classes subalternes qui représentent 40% de la population.<br />
<br />
L'Égypte et sa politique dépendent des hommes d’affaires ou de la « nouvelle garde » comme les a nommés le Centre de recherches américain Carnegie au mois de septembre dernier. Le Centre a constaté que les hommes d’affaires égyptiens jouent un rôle important au niveau de la prise de décisions politiques.<br />
<br />
Les « gangs » politiques se sont mis d’accord avec les « gangs » économiques pour piller l’économie du pays et les aides extérieures. On estime que le montant de l’argent détourné s’élevait, au milieu des années 1990, à environ 300 milliards de dollars. L’alliance avec les États-Unis n’a pas été un facteur de force pour l'Égypte comme c’est toujours le cas pour quiconque accepte les conditions étasuniennes.<br />
<br />
Des rapports ont démontré que l’administration d’Obama veillait depuis le début à ne faire aucune critique publique du Gouvernement de Moubarak au sujet de ses lacunes dans les domaines de la démocratie et des droits de l’homme.<br />
Le régime de Moubarak n’était pas capable de refléter l’identité du peuple car ce régime était dépourvu d’identité. C’était un régime de « nature personnelle », sans structure, ne pouvant pas évoluer dans quelque direction que ce soit. Il n’était ni démocratique ni même totalitaire comme l’indique Maysa al-Jamal dans son livre L’élite politique en Égypte (p. 220).<br />
<br />
Libération de l’autorité étatique et de la tutelle de l’opposition<br />
<br />
La caractéristique spécifique de la transformation actuelle réside dans son intransigeance. Les masses s’expriment par elles-mêmes simplement et directement : « gouvernement corrompu alors va t’en !... » C’est ainsi que dans un premier temps le mouvement des masses a pris les choses en main. Le mouvement se restructure d’après la nouvelle situation dans laquelle il gouverne sans les élites ou leurs semblables ; que ce soient les élites de l’autorité ou celles de l’opposition.<br />
<br />
En réalité, les élites sont de véritables élites lorsqu’elles sont une source nutritive et un serviteur des masses. Non pas lorsqu’elles s’alimentent sur le compte de ces masses et qu’elles font d'elles un champ dont elles disposent comme elles le souhaitent. De par sa qualité de grand processus de transformation, la révolution des masses recommence la formation d’élites. Elle les crée à nouveau dans un cadre stable à partir d’objectifs réalistes et concrets qui sont liés, dans un premier temps, au bien des gens.<br />
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La libération des gens et leur éloignement des dimensions autoritaires et idéologiques sont les plus grands bénéfices de la révolution populaire arabe. C’est le meilleur moyen de retrouver leur identité. C’est l’expression directe de leur volonté et de leur nature.<br />
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Les masses se concentrent autour de critères généraux que les gens acceptent. De même, elles éliminent les différences idéologiques, qui peuvent exister en leur sein, comme les normes relatives à la liberté, au respect, à la démocratie et à la justice sociale. D’un point de vue politique, l’intérêt personnel n’est plus aussi important et central qu’il a pu l’être pour l’élite gouvernante liée aux puissances occidentales. De même, ce que veut l’Occident d'un régime arabe n’est plus aussi important tant que l’autorité réside dans la rue et que l’opinion est celle du peuple. <br />
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Des fenêtres furent ouvertes aux arabes durant le siècle passé depuis la chute du califat, la fin du colonialisme, l’effondrement de l’Union Soviétique et la coopération politique avec les États-Unis. Les arabes n’ont pas utilisé ces évènements dans le but d’un changement démocratique dans la région. Au contraire, c’étaient des ouvertures exploitées par des élites despotiques et des idéologies fermées.<br />
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Néanmoins, aujourd’hui, les caractéristiques d’une pénétration globale du corps social par les idéaux des masses se manifestent dans les pays arabes. Cela, après que les forces de la tyrannie aient épuisé leur énergie et leurs astuces et après l’apparition d’un nouvel ordre « social » conscient des effets du despotisme dans son pays.<br />
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Nous pouvons déclarer qu’actuellement les gens ont gagné le droit de s’exprimer par eux-mêmes. Les masses ne sont plus seulement des « majorités silencieuses » comme les décrivit Jean Baudrillard. Il disait à leur sujet qu’elles avaient une énergie négative qui absorbait seulement ce que lui injectaient les élites. Elles ne sont plus aujourd’hui, comme le pensait Abu al-Ala al-Maari « le bataillon des muets », otage de l’esprit des autres. <br />
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Notes de lecture :<br />
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(1) Cf. Hobbes Thomas, Le citoyen ou les fondements de la politique, Paris, Ed. Flammarion, 1993<br />
(2) Cf. Spinoza Benedictus de, Traité théologico-politique, Paris, Ed. Flammarion, 1997<br />
(3) Cf. Le Bon Gustave, Psychologie des foules, Paris, PUF, 2003 - La Révolution française et La psychologie des révolutions, Kessinger Publishing, 2010<br />
(4) En mars 1964, en plein mois de ramadan, Habib Bourguiba but ostensiblement, à la télévision, un verre de jus d'orange en pleine journée. En février 1961, il avait appelé ses concitoyens à ne pas observer le jeûne du ramadan afin de mieux affronter et combattre le sous-développement. <br />
Source : Al Jazeera <br />
Traduction : Souad Khaldicriminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-75522199981268241602011-05-17T14:51:00.000-07:002011-05-21T17:27:44.055-07:00caricature bouteflikaAlbums Photos La paix selon <i>Bouteflika Caricatures</i> Album de photos en ligne, photos en tout genre et un service gratuit<br />
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<div align="left"><br />
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<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgywIGXqKsodfzrQnhQd5yOiYbuzyibJ_z_meGf7kKuFWOhAJKFL-msD1azsq5WtDDL-kXsy2npiv-sZYi6kur6rqkywzjJOdceYcfAatNKiZhIcVYuUjlpL3rXYqHbgve2G_BZovg8CJ8/s1600/images.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgywIGXqKsodfzrQnhQd5yOiYbuzyibJ_z_meGf7kKuFWOhAJKFL-msD1azsq5WtDDL-kXsy2npiv-sZYi6kur6rqkywzjJOdceYcfAatNKiZhIcVYuUjlpL3rXYqHbgve2G_BZovg8CJ8/s1600/images.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgywIGXqKsodfzrQnhQd5yOiYbuzyibJ_z_meGf7kKuFWOhAJKFL-msD1azsq5WtDDL-kXsy2npiv-sZYi6kur6rqkywzjJOdceYcfAatNKiZhIcVYuUjlpL3rXYqHbgve2G_BZovg8CJ8/s200/images.jpeg" width="200" /></a><br />
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<b> gracile d'une vingtaine d'année, tout dans son maintien et son dialecte trahissait l'orientation sexuelle et le fait qu'il était né et avait vécu en Arabie saoudite. Masri mughtareb, Egyptien de l'étranger : cette condition enviable – les membres de la diaspora étant plus aisés que les autres Egyptiens – le désignait aux pressions des commerçants et aux intimidations des chauffeurs de taxi. Qu'il ouvre la bouche, et les prix s'envolaient ; qu'il proteste, et les menaces pleuvaient. A une ou deux reprises, il avait échappé aux coups grâce à sa voix perçante (je le surnommais bouri, klaxon) et à son vaste répertoire d'insultes, égyptiennes et saoudiennes. Jour après jour, il rentrait épuisé et tendu à la maison. Hochant la tête, il murmurait : "L'Egypte est une jungle : les lions mangent les agneaux, et il faut être renard pour y survivre."</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Trois ans plus tard, l'hostilité et la violence qui divisaient les Egyptiens se sont retournées contre le régime et ont fait fuir Hosni Moubarak, parvenu au pouvoir en 1981. Occupant Midan el-Tahrir (place de la Libération) pendant plus de deux semaines, les Egyptiens ont résisté à la police et à ses auxiliaires, les fameux baltagueya, briseurs de révolution à la solde du pouvoir. La "République de Tahrir" est devenue un havre de solidarité et d'entraide entre hommes et femmes, jeunes et vieux, musulmans, chrétiens et athées. Disparu, le harcèlement sexuel. Envolée, la haine interconfessionnelle. Oubliés, l'incivisme et la négligence. Les chrétiens protègent les musulmans, les musulmans pleurent les martyrs chrétiens. La guerre de tous contre tous n'est plus : à sa place, une vaste révolte, opiniâtre et admirable, a tenu tête à la brutalité policière.</b><br />
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</b><br />
<b>La situation était intenable en 2008 ; en 2011 elle a empiré. Anarchie institutionnelle, corruption, exploitation économique, répression : les raisons de se révolter ne manquaient pas. Les possibilités de le faire étaient plus rares. Les partis d'opposition réelle sont bannis depuis 1952 ; l'état d'urgence, en vigueur depuis 1967, interdit manifestations et grèves. La fuite de Ben Ali a montré la voie : de même qu'en Europe de l'Est en 1989, la chute d'un mur a entrainé la dislocation de tous les autres. Moubarak est tombé ; Libyens, Bahreïnis et Yéménites sont dans la rue ; même les Syriens et les Saoudiens, pourtant durement réprimés, relèvent la tête. Alors que les légions américaines commencent à se retirer du Moyen-Orient, le changement qu'elles étaient censées favoriser se produit enfin, mais pas à la pointe des baïonnettes. Ce sont l'exaspération et la dignité, la colère et le respect de soi qui parlent.</b><br />
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<b>Quelques leçons peuvent être tirées des événements récents. Premièrement, la révolution arabe n'a pas encore eu lieu : en Tunisie et en Egypte, les mêmes têtes – hormis Ben Ali et Moubarak – sont toujours aux commandes du pays. La révolte de 2011, pour l'instant, c'est un peu la fuite à Varennes sans la prise de la Bastille ni l'abolition des privilèges : le président est parti, mais de nombreux prisonniers politiques sont encore à l'ombre et une législation d'exception continue de protéger les puissants. En Egypte, l'armée, qui a fourni à la République tous ses présidents, de Naguib à Moubarak, tient le pays ; la page de la révolution militaire de 1952 n'est toujours pas tournée.</b><br />
<b><br />
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<b>Deuxièmement, les révoltes arabes ne sont pas la révolution iranienne. Il est vrai que les islamistes jouent un rôle important dans les mobilisations égyptienne et bahreïnie. Mais ni les Frères musulmans ni les partis chiites n'ont organisé les journées de 2011 : ils se contentent de soutenir une mobilisation qui les dépasse. Et contrairement à Khomeiny, ils ne parviendront pas à monopoliser le pouvoir : si le clergé iranien était un pilier de l'Etat, les Frères étaient bannis de la scène politique égyptienne, et les chiites de Bahreïn sont durement marginalisés. Si la révolte arabe peut être comparée à la révolution iranienne, c'est parce qu'ici et là, le soulèvement populaire a fourni à une partie de l'Etat (le clergé en Iran, l'armée en Egypte, le prince héritier à Bahreïn) l'occasion de rebattre les cartes du pouvoir.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Troisièmement, la révolte arabe témoigne de changements politiques telluriques. En l'absence de partis crédibles, les mosquées ont longtemps été d'importants lieux de contestation. Mais le religieux a lui aussi été victime de la répression. Militants emprisonnés, mosquées sous surveillance, religion devenue objet de grande consommation : tout a concouru, pendant les dix dernières années, à la dépolitisation de l'islam politique lui-même. En même temps, la révolution technologique a fourni des armes nouvelles à la contestation. Pour s'organiser dans un Etat policier, on peut compter sur ses réseaux familiaux ; mais mieux vaut utiliser internet. La toile a permis de démultiplier la protestation, d'échanger des tuyaux et de bénéficier de la mobilisation de millions d'internautes. Mais qualifier la révolte arabe de "révolution Facebook" reviendrait à confondre l'instrument et l'objectif, les moyens et les fins. La révolte de 2011 est, tout simplement, démocratique : Tunisiens et Egyptiens sont descendus dans la rue pour rappeler aux puissants qu'ils étaient plus puissants – et plus nombreux – qu'eux.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Quatrièmement, la nouvelle génération arabe, plus urbaine, mieux éduquée, plus ambitieuse que la précédente, offre un spectacle que peu d'observateurs, obnubilés par les progrès de l'islamisme et du terrorisme, avaient daigné remarquer. Technologiquement habile, prompte à tirer parti de l'espace urbain, partisane de slogans universels (fin de la répression, départ des corrompus, dignité et respect), son succès à infléchir le cours de l'histoire a paradoxalement tenu à ce que les régimes la croyaient négligeable. Les yeux rivés sur Al-Qaida, personne n'a songé à suivre de près ce que faisait la nouvelle génération. Des trottoirs de Tunis aux places du Caire et aux ronds-points et rocades du Golfe, la jeunesse a transformé les villes arabes en machines à protester. Ce faisant, elle rappelle une vérité importante : le réseau social le plus efficace, celui qui favorise le plus les échanges, la communication et la révolte, ce n'est pas Facebook. C'est la ville.</b><br />
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<b>Les révoltes arabes vont-elles conduire à de véritables changements ? La question agite toutes les têtes, de Washington au Caire et à Riyad. L'enjeu des protestations est la fin du népotisme et de la corruption, le démantèlement des systèmes de clientèle qui, autour d'une famille ou d'un clan, drainent les énergies, stérilisent l'économie, produisent exclusion et répression. Il a fallu attendre un siècle pour que la Révolution française porte des fruits durables et que les Français viennent à bout des blocages les plus révoltants de leur société. Il faudra certainement plusieurs décennies aux sociétés arabes pour remplacer le népotisme par la méritocratie, la corruption par l'égalité des chances, le monopole par la libre concurrence et l'autoritarisme par l'arbitrage pacifique. Une manière pour nous, Européens, d'aider à ce processus serait de faire comprendre aux dictatures arabes qu'elles ne bénéficient plus de l'amitié de Paris, de Londres et de Bruxelles. Les consommateurs que nous sommes pourraient aussi visiter plus souvent Le Caire, Tunis et Manama, et regarder d'un autre œil les commerçants, chauffeurs de taxi et autres badauds. Qui sait ? Il s'en trouvera peut-être un pour nous dire dans un grand sourire, songeant aux atermoiements de Paris face aux révoltes arabes</b>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-39558402895421108792011-05-15T17:50:00.001-07:002011-05-22T13:57:02.878-07:00caricature Hosni Mubarak<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><b>Vice-président de la République arabe d'Égypte (1975-1981) au moment de l'assassinat du président de la République Anouar el-Sadate, en octobre 1981, il lui succède au poste de chef de l'État et se présente à la présidence de la République, élection qu'il remporte le 14 octobre 1981. Il reste au pouvoir jusqu'à sa démission contrainte le 11 février 2011, conséquence de la révolution de 2011.</b><br />
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<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on"><img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzttFT2P54CJtGYupKxKp5AXrBK5azONxiaulNhAFUDdzNsr0IQLyI6l7CsYOOO29T2edv5BZzmFd7FlS0pVJ2o4cDLfJHLXUHOH_H-EqiGuz5ik4qMCEfSr7Ya9iP4zmrHvo52KhKIxU/s1600/images1.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzttFT2P54CJtGYupKxKp5AXrBK5azONxiaulNhAFUDdzNsr0IQLyI6l7CsYOOO29T2edv5BZzmFd7FlS0pVJ2o4cDLfJHLXUHOH_H-EqiGuz5ik4qMCEfSr7Ya9iP4zmrHvo52KhKIxU/s1600/images1.jpeg" width="200" /> <img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_i21lCeUWNXXCd_YpOcC36BB7yMjqeCejicAOlAAgVwNekcuGZYH2AFUWbHC2oDVGMUAdt5xdZbMeRRg9uLMpJqGsPYzRsrizW42XRlu1oAxUJP683ahwaXvoCnMH4-tHtMOgWpiR7kE/s1600/images2.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_i21lCeUWNXXCd_YpOcC36BB7yMjqeCejicAOlAAgVwNekcuGZYH2AFUWbHC2oDVGMUAdt5xdZbMeRRg9uLMpJqGsPYzRsrizW42XRlu1oAxUJP683ahwaXvoCnMH4-tHtMOgWpiR7kE/s1600/images2.jpeg" width="200" /> <img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZCG0xeJHCAbQho-Li65WHaFf5CnhnT1NvD_1aLAlyodrLvTeViC4pGTrRGClWKJ-QsS04PhNdFmQWgc8LzN055rdty7xaCwEAYIj6ts4BUPdS6r68LMUH1pHgRWdI8sDtcCXqqtkjvtg/s1600/images3.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZCG0xeJHCAbQho-Li65WHaFf5CnhnT1NvD_1aLAlyodrLvTeViC4pGTrRGClWKJ-QsS04PhNdFmQWgc8LzN055rdty7xaCwEAYIj6ts4BUPdS6r68LMUH1pHgRWdI8sDtcCXqqtkjvtg/s1600/images3.jpeg" width="200" /><br />
<img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcImODa6eWrvLutcOP94JMTSwhj-S2_-52saAN88gLh1YCKW2OEUgmFn_DrNOBnN00TLyYBIsMCg4-5IGtJTAmZbs3g2zwY71UwQWJgPYnEXhfNhuc80GNyopd6hfAgXL5sY4rQw5wR-I/s1600/images4.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcImODa6eWrvLutcOP94JMTSwhj-S2_-52saAN88gLh1YCKW2OEUgmFn_DrNOBnN00TLyYBIsMCg4-5IGtJTAmZbs3g2zwY71UwQWJgPYnEXhfNhuc80GNyopd6hfAgXL5sY4rQw5wR-I/s1600/images4.jpeg" width="200" /> <img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOfOUTn0CM3yoVLsOWFAjRGu7uaaQHFRmerUiYPrORV9YHU6IAzXz4CSbTgNqZsOieayzDuxAQODJcbd2ciRApM7dacmGdMaoiCwiGmNr1ENp2BMHFSg2P6kCXnWGf6bznC6TrTA7zvfQ/s1600/images5.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOfOUTn0CM3yoVLsOWFAjRGu7uaaQHFRmerUiYPrORV9YHU6IAzXz4CSbTgNqZsOieayzDuxAQODJcbd2ciRApM7dacmGdMaoiCwiGmNr1ENp2BMHFSg2P6kCXnWGf6bznC6TrTA7zvfQ/s1600/images5.jpeg" width="200" /> <img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9isCj2Rwy4I1Vx4kXAit0eMW_m9FeUA4fmxU90HOy5NC08-72dDCHlEDHSmzyM4pBzEtjvTvf44bzMKJ2S0kCdJkkhMlWMyWuZNOMeQmokcG_jSQ3GYb9bEnbxuKTR_CbryDBwGSYNtM/s1600/images6.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9isCj2Rwy4I1Vx4kXAit0eMW_m9FeUA4fmxU90HOy5NC08-72dDCHlEDHSmzyM4pBzEtjvTvf44bzMKJ2S0kCdJkkhMlWMyWuZNOMeQmokcG_jSQ3GYb9bEnbxuKTR_CbryDBwGSYNtM/s1600/images6.jpeg" width="200" /><br />
<img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBTC1e59YeMyvCa9Sukl9JHxIsJL2duZB5kZGI0Fwz41i98TWir5gC-1u2CY9kizj-otJYnQhcqC2Uo-_pOXi5rtejxYX6Mu0UxQkgFXhTuyHnpbYgBmVvqHhEUUsVzrB8v3Tc8fizaCo/s1600/images7.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBTC1e59YeMyvCa9Sukl9JHxIsJL2duZB5kZGI0Fwz41i98TWir5gC-1u2CY9kizj-otJYnQhcqC2Uo-_pOXi5rtejxYX6Mu0UxQkgFXhTuyHnpbYgBmVvqHhEUUsVzrB8v3Tc8fizaCo/s1600/images7.jpeg" width="200" /> <img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioF2jNfzHUE7uFbHSc9AmrEcp7TVU3ZbkVZw3Qaik5x0u5LhaDdwqjTahHDUpV-9mwDLEdFHnjd0IK9u14qxHtx7IqNi0GJM2VPmz2bTvnkhSl1Je3lPNie6GsvwNDRq2QHmJPTurqGAY/s1600/images8.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioF2jNfzHUE7uFbHSc9AmrEcp7TVU3ZbkVZw3Qaik5x0u5LhaDdwqjTahHDUpV-9mwDLEdFHnjd0IK9u14qxHtx7IqNi0GJM2VPmz2bTvnkhSl1Je3lPNie6GsvwNDRq2QHmJPTurqGAY/s1600/images8.jpeg" width="200" /> <img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY5NQtEzH9I4fCvzqZwjqJraHe4EX_CrUOmPSHjxGbpN1_dvVq0StP719Fu2ZK1utaahDvtCw5IPHqBumyBCOigjBTFG_KVYm8-IK1-py16zUvZcwObNPm3NjFevDG2gvloI6M_ICysL8/s1600/images9.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgY5NQtEzH9I4fCvzqZwjqJraHe4EX_CrUOmPSHjxGbpN1_dvVq0StP719Fu2ZK1utaahDvtCw5IPHqBumyBCOigjBTFG_KVYm8-IK1-py16zUvZcwObNPm3NjFevDG2gvloI6M_ICysL8/s1600/images9.jpeg" width="200" /><br />
<img height="200" longdesc="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFMyXaDt-Lax8j23lIVZ3dM_B79hMsQxkmT9U9XKKGkOGENdMetzVbrgMcHKVHRQ0EFoRMq6Gcv8fv24w0KR1GfCVPrsrxWugpkLKN-nRZjSFm7nrUaMf24ce4YUJavQKlBclwoB9g9Es/s320/images.jpeg" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFMyXaDt-Lax8j23lIVZ3dM_B79hMsQxkmT9U9XKKGkOGENdMetzVbrgMcHKVHRQ0EFoRMq6Gcv8fv24w0KR1GfCVPrsrxWugpkLKN-nRZjSFm7nrUaMf24ce4YUJavQKlBclwoB9g9Es/s320/images.jpeg" width="200" /> </div></div>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-28958895448243993662011-02-03T06:56:00.000-08:002011-02-03T11:29:25.871-08:00Algérie: sept policiers blessés lors d’une manifestation interdite à Alger<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdPnHotHLdtPM8r8cr-mNnk3mXRDWVqV4pMAarSkeau7sp0k42SGr8W9AiaL67oS4ECjMb3f8i4H_o2iVmS0dGUCIg1Zd6RX9eTWeoTCjafYY8jSU4QEbzW_HcoEFFx2oUHSv6ZNH8hm0/s1600/interdite+%25C3%25A0+Alger.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="176" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdPnHotHLdtPM8r8cr-mNnk3mXRDWVqV4pMAarSkeau7sp0k42SGr8W9AiaL67oS4ECjMb3f8i4H_o2iVmS0dGUCIg1Zd6RX9eTWeoTCjafYY8jSU4QEbzW_HcoEFFx2oUHSv6ZNH8hm0/s320/interdite+%25C3%25A0+Alger.jpeg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOY68O4cI0MPQQoHThk1Qa0dauva72HQVSxNozpTevupAlBH_W-DLzJyvieY0d_RY04gkxN1kJpfMoW9RE10pnAuRFI0t6u8dxPFg4MDsNPekNQSKhJbF2-0PvKT3SO69y4wrJFujv86E/s1600/En+Alg%25C3%25A9rie.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9460KlYmModi00JstW0K3wbFGzMW-_uDMBLv1iUKH6Po_Ja-MXERTBs_3_WyJ7j1DyddX_RLNYD1v7S9egFVKSkpeln8lNpRlc5ZeiAwy2r8vcRottlAyCzEzgeo7eYHNFczaCkmjy84/s1600/interdite+%25C3%25A0+Alger.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><b>Sept policiers ont été blessés samedi dans des heurts avec des partisans du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD, opposition) devant leur siège à Alger d’où devait partir un cortège pour une manifestation interdite par les autorités, a rapporté l’agence algérienne APS.</b><br />
<b>Saïd Sadi, président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) qui avait appelé à la manifestation, a indiqué par téléphone à l’AFP qu’”il y a eu plusieurs blessés et parmi eux, le chef du groupe parlementaire du RCD Othmane Amazouz, et de nombreuses arrestations” devant le siège de son parti où ses partisans avaient rendez-vous avant la marche prévue sur le Parlement.</b><br />
<b>Certains manifestants brandissant des drapeaux algériens mais aussi parfois les couleurs de la Tunisie criaient “Algérie démocratique” ou “le pouvoir, y’en a marre”, a constaté l’AFP.</b><br />
<b>Peu après, un journaliste de l’AFP a également vu le chef régional du RCD à Bejaia (260 km à l’est d’Alger), Reda Boudraa, la tête couverte de sang après avoir reçu un coup de bâton. Il a été évacué dans une ambulance avec un autre manifestant blessé.</b><br />
<b>Le député et porte-parole du RCD Mohsen Belabbes a fait état à la mi-journée de six blessés.</b><br />
<b>L’AFP a été témoin de plusieurs arrestations musclées, surtout des jeunes. L’un d’eux a été traîné par cinq hommes en civil dans la rue vers l’entrée d’un immeuble où il lui ont passé les menottes.</b><br />
<b>Arezki Aïter, le député RCD de Tizi Ouzou, principale ville de Kabylie, a été interpellé puis relâché une heure plus tard, selon son parti.</b><br />
<b>Dès le début de la matinée, quelque 300 personnes s’étaient retrouvées bloquées par des centaines de membres des forces de l’ordre casqués et équipés de matraques, boucliers et gaz lacrymogène, devant le siège du RCD sur l’avenue historique de Didouche Mourad, les Champs Elysées algériens.</b><br />
<b>Les manifestants devaient en partir pour la place de la Concorde, dans le centre, et marcher vers 10H00 GMT en direction de l’Assemblée nationale populaire, le Parlement.</b><br />
<b>“Je suis prisonnier dans le siège du parti, a déclaré Saïd Sadi par haut-parleur depuis le premier étage de l’immeuble. Je ne peux pas partir d’ici”, a-t-il affirmé aux manifestants et dizaines de journalistes présents.</b><br />
<b>“On ne peut pas mener de lutte pacifique quand ont est assiégé”, a-t-il clamé.</b><br />
<b>Dans la rue, ses partisans brandissant des drapeaux algériens et d’au moins deux autres de la Tunisie voisine où la population a renversé il y a une semaine 23 ans de dictature, criaient: “Etat assassin”, “Jazaïr Hourra, Jazaïr Democratiya” (“Algérie libre, Algérie démocratique”).</b><br />
<b>Entre les chants patriotiques, on pouvait aussi entendre en français “le pouvoir, y’en a marre” et lire une pancarte appelant à “la dissolution des instances élues”.</b><br />
<b>Dès vendredi soir, les autorités avaient pris des dispositions pour quadriller la capitale après que le RCD eut confirmé son intention de manifester malgré l’interdiction décrétée par la wilaya (préfecture) d’Alger. En milieu de nuit, des dizaines de véhicules blindés étaient déjà en position dans le vieux centre historique.</b><br />
<b>Des barrages ont aussi été érigés à l’entrée est de la ville et au moins trois bus transportant des manifestants de Kabylie ont été bloqués dès vendredi soir, selon des témoins cité par le quotidien El-Watan mais déterminés “à continuer à pied”.</b><br />
<b>Sur la place de la Concorde, dans le centre, des dizaines de véhicules blindés étaient stationnés et des centaines de membres de la protection civile et de la police étaient postés dans la matinée. Devant le palais présidentiel, sur les hauteurs d’Alger, une douzaine de véhicules blindés armés de canons à eau veillaient également.</b><br />
<b>Dans le ciel, un hélicoptère surveillait la situation.</b><br />
<b>L’Algérie a vécu au début de janvier cinq jours d’émeutes contre la vie chère qui ont fait cinq morts et plus de 800 blessés. Le mouvement s’est arrêté après l’annonce par le gouvernement de mesures baissant les prix des produits de première nécessité.</b><br />
<b>AFP</b><br />
<u>Source: Algerie-focus.com 22/01/2011 </u>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-59044996510294611752011-02-03T06:46:00.000-08:002011-02-03T06:46:58.557-08:00Moubarak annonce de nouvelles mesures, nouveau gouvernement samedi<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWB565nix6ggaRxPGXlS1YVh8b4pA8_vEY7cCaWTnxbfJLyzF_TO4ebE6JLACmTpEJnmQjhLNbbVg9G3q1KYREaEMYp4s90oeudomsmpZTgNkYTgmygLknpFvejHxOjf6CNdaiDz6ELBs/s1600/Moubarak+et+nouvelles++gouvernement.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="125" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWB565nix6ggaRxPGXlS1YVh8b4pA8_vEY7cCaWTnxbfJLyzF_TO4ebE6JLACmTpEJnmQjhLNbbVg9G3q1KYREaEMYp4s90oeudomsmpZTgNkYTgmygLknpFvejHxOjf6CNdaiDz6ELBs/s200/Moubarak+et+nouvelles++gouvernement.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: center;"><b></b></div><b>Le président égyptien Hosni Moubarak a annoncé des réformes démocratiques, la démission de son gouvernement et la formation dès samedi d'un nouveau cabinet, lors d'une allocution télévisée dans la nuit de vendredi à samedi à la suite de manifestations sans précédent.</b><br />
<b>"Il n'y aura pas de retour en arrière sur la voie des réformes que nous avons choisie, et nous avancerons avec de nouvelles mesures qui confirment notre respect de l'indépendance de la justice et plus de liberté aux citoyens".</b><br />
<b>"De nouvelles mesures pour endiguer le chômage, augmenter le niveau de vie, développer les services et soutenir les pauvres" seront prises, a ajouté le président égyptien lors d'une déclaration de onze minutes à la télévision nationale à la suite de quatre jours de manifestations sans précédent dans le pays depuis son arrivée au pouvoir il y a trente ans.</b><br />
<b>Le président égyptien a également déclaré avoir demandé au gouvernement "aujourd'hui de démissionner", affirmant qu'il allait mettre en place un nouveau gouvernement samedi et donner des instructions à cet effet.</b><br />
<b>Des centaines de milliers de personnes ont manifesté vendredi à travers l'Egypte demandant la chute du président Hosni Moubarak à la tête depuis 30 ans du plus peuplé des pays arabes.</b><br />
<b>Au moins 20 personnes ont été tuées et des centaines blessées lors d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre vendredi, portant à 27 le nombre de morts depuis le début des manifestations anti-gouvernementales mardi.</b><br />
<b>Ces protestations sans précédent s'inscrivent dans la foulée du soulèvement populaire ayant chassé du pouvoir il y a deux semaines le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali.</b><br />
<br />
<u>29/01/2011 </u>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-61244966544351438532011-02-03T06:42:00.000-08:002011-02-03T06:42:11.940-08:00En Algérie, le gouvernement est déstabilisé par la révolution tunisienne<b><br />
</b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg99PQuVGIaVmYUuoaW0b70XegfE3tIYwiTJ8GNWrPVSkvVcUdyD2W_k07O0n67Rh1Udqc-9Gznq7WsZ2mEwZzUeMXrhSdcSIcxlrFs-svDTMT-MdN7PsDzgYY5IpTnO94sELGP5vqeTDM/s1600/En+Alg%25C3%25A9rie.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg99PQuVGIaVmYUuoaW0b70XegfE3tIYwiTJ8GNWrPVSkvVcUdyD2W_k07O0n67Rh1Udqc-9Gznq7WsZ2mEwZzUeMXrhSdcSIcxlrFs-svDTMT-MdN7PsDzgYY5IpTnO94sELGP5vqeTDM/s320/En+Alg%25C3%25A9rie.jpeg" width="320" /></a></b></div><b><br />
</b><br />
<b>Devant faire face à une vague d’immolations par le feu, les autorités algériennes misent sur la baisse des prix des produits de base pour calmer la population qui regarde vers Tunis</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Les manifestions contre le chômage et la cherté de la vie tournent à l'émeute dans un quartier d'Alger, le 7 janvier dernier (photo Nureldine/AFP). </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le gouvernement algérien fait face à une vague totalement incontrôlable d’immolations par le feu depuis une semaine. Six personnes, d’âges différents, ont attenté à leur vie en se brûlant devant un bâtiment public dans le style sacrificiel du jeune Mohamed Bouazizi, de Sidi Bouzid, devenu emblématique de la révolution tunisienne.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>C’est à Boukhadra, une bourgade algérienne frontalière de la Tunisie, qu’a débuté, le 15 janvier, au lendemain de la chute du président Ben Ali, cette série d’immolations, avec le geste tragique de Bouterfif Mohsen, 34 ans, sans emploi et père d’une fille. En réponse, le wali (préfet) de Tebessa a dissous le conseil communal de Boukhadra. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Une « mesurette » désemparée dans une situation des plus tendues, où la rumeur publique amplifie tous les jours le nombre des immolations par le feu. Chawki Amari, un chroniqueur satirique, a titré son article : « Le gouvernement va importer 30 millions d’extincteurs », soit approximativement la population algérienne. </b><br />
<b>"Nos dirigeants se “benalisent” un peu plus"</b><br />
<b>Si la déferlante des émeutes du début du mois – qui ont fait quatre morts, plus de 800 blessés et 1 200 arrestations – est retombée, le pays vit toujours dans une vive tension, aiguisée par l’issue victorieuse de la révolte tunisienne. « Ce qui arrive montre bien que la réponse du pouvoir aux dernières émeutes était un refus de voir la réalité du pays en face », explique Mohand Alnine, juriste et militant des droits de l’homme. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>« Le gouvernement a traité la crise de janvier comme une conséquence de la hausse des prix des produits de base, poursuit-il. Il nous a “vendu” la baisse du prix de l’huile et du sucre comme la solution. Mais la crise continue. Les Algériens se suicident dans les rues. » </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le Trésor public a consenti un manque à gagner fiscal de 300 millions d’euros pour faire baisser d’environ 15 % le prix de ces deux produits de base. Pour Zoheir Oukil, universitaire, « le gouvernement sait que la situation est bien plus grave, il cherche à gagner du temps avec des mesures techniques sur les prix ».</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>L’autre riposte, face à la colère montante, est politique. Le wali d’Alger a interdit une marche dont la demande a été déposée pour samedi 22 janvier par le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Or, le parti du docteur Sadi a décidé de maintenir son mot d’ordre. « Ceux qui attendaient l’esquisse d’un geste vers une ouverture après ce qui est arrivé en Tunisie sont désarçonnés, explique Fouad Belmekki, militant pour le changement démocratique. Nos dirigeants font l’inverse, ils se “benalisent” un peu plus ». </b><br />
<b>L’accès à Facebook est devenu lent</b><br />
<b>Un syndicaliste contestataire de la direction de l’UGTA – centrale syndicale sous contrôle du pouvoir –, Mohamed Badaoui, a été arrêté sur la base d’un texto envoyé pour saluer la victoire du peuple tunisien et souhaiter une évolution similaire en Algérie. Il a été mis sous contrôle judiciaire après une vive réaction du mouvement syndical. L’accès à Facebook est devenu lent. Les SMS sont fréquemment bloqués. Et les menaces de répression deviennent précises pour les militants qui appellent à suivre l’exemple tunisien.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>L’ancien premier ministre, démissionnaire sous Bouteflika, Ahmed Benbitour a appelé au rassemblement de toutes les initiatives pour le changement. « Nous savons que nous devons lâcher du lest, mais cela ne doit pas se faire sous la pression des événements de Tunisie », rapporte une source proche du DRS, le bras sécuritaire et politique de l’armée. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Dans un tel contexte, il reste au pouvoir algérien à jouer de ses excédents financiers pour inonder le pays d’importations subventionnées, comme celles de blé tendre. Et à regarder vers sa frontière pour bien s’assurer que la révolution tunisienne n’essaime pas trop vite. </b><br />
<br />
<u>20/01/2011 </u>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-32857652985982240182011-02-03T06:20:00.000-08:002011-05-22T17:52:54.410-07:00SM le Roi Mohammed VI<div style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-weight: bold;"></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiomdUTi2jm7g4fMseDZX5wpakNNMFEb1gKjdV-H9E2yhp0dHywWEGZUqyc8L1_D2nXJU3c41DWbCjt5aCLaHSRfjlTJlFp2z9kQv0X4AZWFrF4-gnK3_L_g7q7gixHTt7JXrcP5TN4YzY/s1600/SM+le+Roi+Mohammed+VI.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="143" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiomdUTi2jm7g4fMseDZX5wpakNNMFEb1gKjdV-H9E2yhp0dHywWEGZUqyc8L1_D2nXJU3c41DWbCjt5aCLaHSRfjlTJlFp2z9kQv0X4AZWFrF4-gnK3_L_g7q7gixHTt7JXrcP5TN4YzY/s200/SM+le+Roi+Mohammed+VI.jpeg" width="200" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><b>SM le Roi Mohammed VI est né le mercredi 21 août 1963 (1er Rabiaa II 1383 de l'hégire) à Rabat. A l'âge de quatre ans, Feu SM Hassan II le fait entrer à l'école coranique au Palais Royal.</b><br />
<b>Le 28 juin 1973, SM le Roi Mohammed VI obtient, avec succès, le certificat d'études primaires et poursuit ses études secondaires au Collège Royal où il obtient son baccalauréat en 1981.</b><br />
<b>En 1985, SM le Roi Mohammed VI obtient sa licence de droit à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Le sujet de son mémoire porte sur "l'Union Arabo* Africaine et la stratégie du Royaume du Maroc en matière de relations internationales".</b><br />
<b>En 1987, il obtient le premier certificat d'études supérieures (C.E.S) en sciences politiques avec mention.</b><br />
<b>En juillet 1988, SM. le Roi Mohammed VI obtient avec mention le diplôme des études supérieures du doctorat en droit public.</b><br />
<b>Afin de compléter sa formation et de vivre de près la pratique des principes et règles de droit appris à la faculté, il effectue, en novembre 1988 à Bruxelles, un stage de quelques mois, directement auprès de M.Jacques Delors, alors Président de la Commission des Communautés européennes.</b><br />
<b>Le 29 octobre 1993, il obtient, à l'université de Nice* Sophia Antipolis, le titre de Docteur en Droit avec la mention "très honorable" et les félicitations du jury, pour sa thèse de doctorat en droit, sur le thème de "la coopération CEE* Maghreb".</b><br />
<b>Le 22 décembre 1979, SM le Roi Mohammed VI est porté à la Présidence d'Honneur de l'Association Socio* Culturelle du Bassin Méditerranéen.</b><br />
<b>Le 18 mars 1982, il est nommé par Feu SM Hassan II, Président du Comité d'Organisation des IX* èmes jeux méditerranéens de Casablanca.</b><br />
<b>Le 11 avril 1985, SM. le Roi Mohammed VI est nommé par Feu SM Hassan II, Coordinateur des Bureaux et Services de l'Etat Major Général des Forces Armées Royales, une tache digne d'un prince qui a su mener à bien les différentes responsabilités et missions qui lui ont été confiées.</b><br />
<b>Le 12 juillet 1994, SM le Roi Mohammed VI est promu au grade de Général de Division.</b><br />
<b>Depuis 1996, président de l'Association Royale Marocaine du Cheval de Selle (ARMCS) et président d'honneur de l'association "TAFILELT". Le souverain est président du club de surf "Oudayas Surf Club de Rabat" (OSCR), Depuis 1999.</b><br />
<b>Rompu aux lourdes tâches depuis son jeune âge, SM le Roi Mohammed VI, alors prince héritier, a été souvent chargé par son défunt père de mener de nombreuses missions à différents niveaux national, arabe, islamique, africain et international, auprès de Chefs d'Etat frères et amis. Il a ainsi participé à plusieurs conférences internationales et régionales.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Sa première mission officielle à l'Etranger remonte au 6 avril 1974, quand il a représenté Feu SM Hassan II à l'Office Religieux célébré à la cathédrale "notre dame de Paris" à la mémoire du Président français, Georges Pompidou.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Devenu Roi du Maroc, Le 23 juillet 1999, après le décès de SM Hassan II. La cérémonie de présentation de l'allégeance s'est déroulée à la salle du trône du Palais Royal de Rabat.</b><br />
<b>Le 30 juillet 1999, SM le Roi Mohammed VI donne ses hautes instructions pour que la fête du trône soit célébrée le 30 juillet de chaque année, et adresse à la nation son premier discours du trône dans lequel le souverain s'engage à poursuivre l'œuvre de son père, Feu SM Hassan II, et à accorder une priorité particulière à la solution de certains problèmes sociaux.</b><br />
<b>SM le Roi Mohammed VI est chef suprême et chef D'état* major général des forces armées royales (FAR).</b><br />
<b>Son premier déplacement à l'extérieur, depuis son intronisation a été effectue du 25 au 28 décembre 1999, au cours duquel, SM le Roi Mohammed VI a visité le Royaume d'Arabie Saoudite, l'Etat des Emirats Arabes Unis et la République de Tunisie.</b><br />
<b>Le 12 Juillet 2002, mariage de SM le Roi Mohammed VI avec SAR la Princesse Lalla Salma.</b><br />
<b>Le 8 mai 2003, le Ministère de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie, annonce l'heureuse nouvelle de la naissance de SAR le Prince héritier Moulay El Hassan, auquel le Souverain a décidé de donner le prénom de son Auguste Grand* père Feu Sa Majesté Hassan II que Dieu ait son âme.</b><br />
<b>Sa majesté le Roi Mohammed VI s'est vu décerner plusieurs décorations et prix:</b><br />
<b>* Le Trophée de l'Association Internationale Contre la Violence dans le Sport (AICVS), le 11 septembre 1983;</b><br />
<b>* Le grand cordon de la république tunisienne, en août 1987</b><br />
<b>* Les médailles d'or attribuées par le magazine omnisports (français* anglais) "champion d'Afrique", au titre des années 1988* 1989</b><br />
<b>* le prix "pour grenade 1999" dans sa modalité d'honneur décerné par le groupe des station* radio de la chaîne "SER" de grenade, en décembre 1999</b><br />
<b>* Le collier Hussein Ibn Ali (Jordanie), en mars 2000</b><br />
<b>* La grande croix avec cordon de l'ordre de mérite de la République italienne, en avril 2000;</b><br />
<b>* Le grand cordon du mérite national (Mauritanie), en avril 2000;</b><br />
<b>* Le grand collier de l'ordre du 7 novembre (Tunisie), en mai 2000;</b><br />
<b>* Le grand cordon de l'insigne national Malien, le 14 juin 2000;</b><br />
<b>* Le prix de la fondation américaine "Hellen Keller" qui œuvre dans le domaine social, et plus particulièrement dans la lutte contre la cécité, le 17 juillet 2000;</b><br />
<b>* Le titre de docteur honoris causa de l'université George Washington, le 22 juin 2000;</b><br />
<b>* Le collier de l'ordre d'Isabelle La Catholique (Espagne), Le 18 septembre 2000;</b><br />
<b>* Le prix Abderrahmane 1* er, décerné par la mairie d’Almunecar (60 KM à l’Est de Grenade). Prix attribué traditionnellement à des personnalités contribuant de manière significative au renforcement des relations entre le monde arabe et l’Europe, le 27 novembre 2000;</b><br />
<b>* "L’emblème de l’ISESCO", la plus haute distinction décernée par l’organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture aux chefs d’état membre, le 7 décembre 2000;</b><br />
<b>* Le Wissam "Oumaya" Al Watani de l'ordre du grand Wichail (Syrie), le 9 avril 2001;</b><br />
<b>* Le Wissam de mérite libanais de catégorie exceptionnelle, le 13 juin 2001;</b><br />
<b>* Le grand cordon d'Abou Bakr Seddiq, la plus haute distinction de l'organisation des associations du Croissant Rouge et de la Croix* Rouge arabes, en reconnaissance du rôle que joue le Souverain dans le domaine de l'action humanitaire et caritative et de sa solidarité avec les couches démunies, le 29 juin 2001.</b><br />
<b>* Grand collier Al* Khalifia (Bahreïn), le 28 juillet 2001.</b><br />
<b>* l'Ecu présidentiel décerné par l'organisation arabe du travail l'OAT en considération pour les efforts déployés par le Souverain dans les domaines du développement économique et de la promotion de l'action arabe commune, le 19 avril 2002</b><br />
<b>* le Grand Collier d'Or du Mérite du Handball africain décerné par la Confédération Africaine de Handball (CAHB), le 22 avril 2002</b><br />
<b>* L'emblème de l'organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALECSO), le 29 avril 2002.</b><br />
<b>* Ouissam "Moubarak Al Kabir", remis par le chef de l'Etat Koweïtien, SA Cheikh Jaber Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, le 22 octobre 2002.</b><br />
<b>* "Cordon de l'Indépendance", remis par l'Emir du Qatar SA Hamad Ben Khalifa Al* Thani, le 25 octobre 2002.</b><br />
<b>* "Grand Cordon du Nil", remis par le président égyptien, M.Mohamed Hosni Moubarak, le 28 octobre 2002.</b><br />
<b>* " Médaille d'honneur de l'Association internationale des Lions club décernée à SM le Roi en reconnaissance des actions du Souverain dans le domaine social, le 7 mai 2003.</b><br />
<b>* Médaille décernée par de l'Organisation Internationale des Migrations (OIM), le 22 octobre 2003.</b><br />
<b>* "Grand Croix de l'Ordre National de la Valeur" du Cameroun, le 17 juin 2004.</b><br />
<b>* "Grand croix" de l'étoile équatoriale, la plus haute distinction au Gabon, le 21 juin 2004</b><br />
<b>* "Grand croix de l'ordre national du Niger", le 24 juin 2004.</b><br />
<b>* Le 28 juillet 2004, Le magazine "Arabian Business" édité par ITP* Business, la première société éditrice de revues économiques au Proche* Orient, décerne à Sa Majesté le Roi Mohammed VI le Prix de la réalisation électronique "en considération des efforts et initiatives de Sa Majesté en matière de réformes politiques et économiques".</b><br />
<b>* Le 5 octobre 2004, Le Roi Albert II de Belgique décore SM le Roi Mohammed VI du Grand Croix du Wissam Léopold.</b><br />
<b>* Le 24 novembre 2004, la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme (FIJET) et La Fédération arabe des journalistes et écrivains du tourisme (FAJET) décernent à SM le Roi Mohammed VI l'"Ecusson" des deux Fédérations.</b><br />
<b>Le 23 novembre 2004, l'Organisation Méditerranéenne des Journalistes et Ecrivains du Tourisme (OMJET) décerne à SM le Roi Mohammed VI le Grand prix d'Olivier Tourisme et paix pour l'année 2004.</b><br />
<b>Le 26 novembre 200, SM le Roi Mohammed VI , en visite officielle au</b><br />
<b>Brésil, est décoré à Brasilia par le Président Lula da Silva de la médaille du "Cruzeiro do Sul", la plus haute distinction décernée au Brésil aux chefs d'Etat et illustres personnalités étrangères.</b><br />
<b>Le 1- er décembre 2004, SM le Roi Mohammed VI, en visite officielle au Pérou, est décoré par le Président du Congrès péruvien (parlement), de la Médaille d'honneur du Congrès de l'ordre de la Grande croix.</b><br />
<b>Le 3 décembre 2004, SM le Roi Mohammed VI est décoré, au palais de la Moneda à Santiago, par le président chilien M.Ricardo Lagos Escobar, du collier "Bernardo O'higgin", la plus prestigieuse distinction décernée aux chefs d'Etat et illustres personnalités étrangères.</b><br />
<b>11 février 2005, SM le Roi est décoré par le président des Etats* Unis du Mexique, M.Vicente Fox Quesada, du grand Collier de l'Ordre mexicain de l'Aigle Azteca, une des prestigieuses décorations décernées aux chefs d'Etat et aux hautes personnalités au Mexique.</b><br />
<b>1er mars 2005, SM le Roi Mohammed VI est décoré par le président burkinabé, M.Blaise Compaoré, du Grand* Croix de l'ordre burkinabé, la plus haute distinction remise par le Burkina à un chef d'Etat.</b><br />
<b>Le 19 mars 2005, SM le Roi Mohammed VI est élu "Homme de l'année économique francophone" par le Forum Francophone des Affaires (FFA) en raison du vaste projet de société incarné par les nombreuses réformes initiées au</b><br />
<b>Maroc par le Souverain.</b><br />
<b>Le 28 novembre 2005, SM le Roi est décoré par Sa Majesté impériale Akihito, Empereur du Japon, du Collier de l'ordre suprême du "Chrysanthemum" et du Grand cordon de l'ordre suprême du "Chrysanthemum".</b><br />
<b>Le 20 février 2006, SM le Roi Mohammed VI est décoré par le président gambien, M.Yahia Jammeh de l'insigne du grand commandeur de la république de Gambie.</b><br />
<b>22 février 2006,SM le Roi Mohammed VI est décoré de la Grand* Croix de l'Ordre National du Mérite du Congo par le Président congolais, M.Denis Sassou Nguesso.</b><br />
<b>Le 28 février 2006, SM le Roi est décoré par le président de la République Démocratique du Congo (RDC), M.Joseph Kabila, du Grand Cordon de l'Ordre National "Héros Nationaux", la plus haute distinction honorifique de la RDC. </b>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-8206914008428205702011-02-03T05:53:00.001-08:002011-02-03T06:12:59.815-08:00Abd El-Aziz Bouteflika<div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfwz7zo-8_zi6rRzhdDJALoAcWbrrHEGBJqkzjz__aWivb9-_M8nc248n05U4HYMFVmlFByNNmN5U-qsxsDl9z-8QeUVZtwyhAjI7o82QsgBPBlmUKb5UEQs8WlaZ-9fW_1KlDP-JZ15E/s1600/Abd+El-Aziz+Bouteflika.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="137" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfwz7zo-8_zi6rRzhdDJALoAcWbrrHEGBJqkzjz__aWivb9-_M8nc248n05U4HYMFVmlFByNNmN5U-qsxsDl9z-8QeUVZtwyhAjI7o82QsgBPBlmUKb5UEQs8WlaZ-9fW_1KlDP-JZ15E/s200/Abd+El-Aziz+Bouteflika.jpeg" width="200" /></a></div><br />
</div><b>Abd El-Aziz Bouteflika (en arabe عبد العزيز بوتفليقة, Prononciation ) est un homme d'État algérien qui exerce les fonctions de président de la république d'Algérie depuis le 15 avril 1999.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le père de Abdelaziz Bouteflika, Ahmed, est né à Tlemcen [1]. Il émigre très jeune au Maroc. Ahmed Bouteflika était marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, qui est la mère d'Abdelaziz. Elle était gérante d'un hammam. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Abdelaziz Bouteflika naît le 2 mars 1937 à Oujda (Maroc). Il est le premier enfant de sa mère et le deuxième de son père, Fatima étant sa sœur aînée. Il a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd), une sœur (Latifa) et trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha).</b><br />
<b><br />
</b> <b>Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda (Maroc) puis quitta l'école en 1950 pour rejoindre l'école Hassania de Scout, créée par le prince héritier Moulay El Hassan (devenu plus tard le roi Hassan II) avant de devenir moniteur. En 1956, il rejoint l'ALN à Oujda, mais Abdelaziz Bouteflika n'a alors jamais porté d'arme ni combattu en Algérie.[réf. nécessaire] Il ne rentre en Algérie qu'après le cessez-le-feu de 1962. Il se marie en août 1990 avec Amal Triki, fille d'un ancien diplomate, Yahia Triki. Le couple n'a pas d'enfant et Mme Bouteflika vit à Paris.</b><br />
<b> </b><br />
<b>En 1956, l'ALN ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs, sous peine d’être poursuivis pour désertion. Abdelaziz Bouteflika rejoint l'Armée des frontières au Maroc à l'âge de 19 ans.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint "contrôleur" pour la direction de la Wilaya V (au Maroc), sa tâche consistait "à plaider la cause de l’ALN" auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacrera à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.</b><br />
<b> </b><br />
<b>En 1958 il fut promu par Houari Boumédiène et devint secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V (au Maroc) puis secrétaire particulier de Boumédiène au PC de la Wilaya V, mais aussi au PC de l'état-major Ouest et au PC de l'état-major général (1960).</b><br />
<b> </b><br />
<b>En 2002 et 2005, l'homme politique français Pierre Messmer, ancien ministre des armées de Charles de Gaulle, l'accuse d'avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis.</b><br />
<b> </b><br />
<b>En septembre 1962, il devient, à 25 ans, ministre de la jeunesse et du tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première Assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième Assemblées législatives. Après le congrès du FLN d'avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.</b><br />
<b><br />
</b> <b>À partir de l'année 1963 il est appelé à effectuer de nombreuses missions à l'étranger comme ministre des Affaires étrangères par intérim. En juin 1963, il est confirmé dans ses fonctions. Dès lors il s'en suit une période durant laquelle le jeune ministre des Affaires étrangères (à l'époque plus jeune ministre de ce département au monde) dirigera la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l'Algérie un pays porte-parole du tiers monde et l'interlocuteur privilégié dans les rapports entre le Nord et le Sud, au cours de la même période il obtiendra sa plus grande consécration en présidant la 23e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Il conclura à ce titre avec la France, au nom de la République algérienne (démocratique et populaire), l'accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, pierre angulaire de la politique de grande émigration algérienne. Il gardera son poste jusqu'à la mort du président Houari Boumédiène.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le président Chadli Bendjedid le nomme ministre d'État en 1979. Bouteflika est néanmoins peu à peu écarté de la scène politique qu'il quitte en 1981. Il est traduit devant le conseil de discipline du FLN. Il choisit de s'exiler pendant 6 ans dans un contexte politique hostile et d'incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. » (El Moudjahid du 9 août 1983.)</b><br />
<b> </b><br />
<b>La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l'équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.</b><br />
<b> </b><br />
<b>«Agissant alors en qualité de ministre des Affaires étrangères, M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions n° 20 du 14 février 1966, n° 33 du 1er décembre 1966, n° 36 du 1er mai 1967, n° 68 du 1er octobre 1969 :</b><br />
<b><br />
</b> <b>en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures particulières ; </b><br />
<b>en 1967, d’ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités ; </b><br />
<b>en 1969, enfin, de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des banques suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir la même destination. » (El Moudjahid du 9 août 1983.) </b><br />
<b>La Cour observait que « le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger, n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ».</b><br />
<b><br />
</b> <b>Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. la réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.» (El Moudjahid du 9 août 1983.)</b><br />
<b><br />
</b> <b>Bouteflika ne remboursera jamais ses dettes, il sera même acquitté, par contre ses collaborateur Senouci et Boudjakdji seront emprisonnés.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Il est de retour en Algérie en janvier 1987 et prend part au congrès du FLN de 1989 qui l'élit membre du Comité central.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Pressenti pour occuper des fonctions de ministre, il décline ces propositions, comme il ne donne pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l'objet en vue de son accession aux fonctions de président.</b><br />
<b><br />
</b> <b>En décembre 1998, il fait part de sa décision de se présenter, en qualité de candidat indépendant à l'élection présidentielle anticipée. Bouteflika est élu président le 15 avril 1999 lors d'un scrutin au cours duquel ses adversaires se retirent, dénonçant les conditions d'organisation du vote. Il est réélu président en 2004 au 1er tour de l'élection. En 2005, Bouteflika est nommé président du FLN au huitième congrès du parti.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Les deux mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de civiliser le régime. La professionnalisation de l'armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d'hommes neufs, proches du chef de l'État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l'image de l'État. En août 2005, la nomination au poste d'ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l'armée par le pouvoir civil.</b><br />
<b><br />
</b> <b>La presse écrite se trouve fragilisée avec l'arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président: "Bouteflika, une imposture algérienne".</b><br />
<b><br />
</b> <b>Bouteflika a été vivement critiqué par l'association Reporters sans frontières qui l'accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse.</b><br />
<b><br />
</b> <b>En 2005, Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de restaurer la paix civile en Algérie. Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d'accorder une forme d'amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l'opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des droits de l'Homme sont écartées du débat. Les média restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L'État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l'objet d'une enquête indépendante ou internationale. L'opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d'avance (97,36% de oui et 79,76% de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12% de participation).</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ».</b><br />
<b> </b><br />
<b>En juillet 2006 Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.</b><br />
<b><br />
</b> <b>L'Algérie profite depuis 1999 d'une conjoncture économique très favorable due à la hausse du prix du pétrole, l'État en profite pour mener une politique de grands travaux : réalisation de grands chantiers, construction de grandes infrastructure publiques. peuvent être cités la construction d'un nouvel aéroport à alger, les projets urbains de circulation dans les metropoles, l'autoroute est-ouest, ainsi que le parc mobilier qui a donné un boom sans précédent.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Cette politique de grands travaux semble relancer l'économie, mais certains observateurs restent méfiants par rapport à cette politique qui n'encourage pas l'entrepreneuriat privé.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l'image de l'Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l'intime conviction que l'Algérie constitue l'un des quatre points cardinaux de l'Afrique, il s'intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l'idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains. Il procède aussi à une médiation entre l'Érythrée et l'Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l'accord de paix d'Alger en 2000.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace le Maroc et l'Algérie se cromponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l'Afrique du Sud a reconnu la RASD, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa_Rica ont retité ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d'être résolu à court ou moyen terme, obérant par la même la construction d'un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d'une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s'avère fructueux eu égard à l'expérience acquise par l'Algérie dans ce domaine[3].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d'apaisement, l'entrevue qu'il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d'un traité d'amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d'achoppement pour le signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu'il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Hospitalisé au Val-de-Grâce le 26 novembre 2005, il est, d'après le bulletin de santé officiel, opéré d'un ulcère de l'estomac. Durant cette période, les informations sont très rares et l'état du président fait l'objet de spéculations dans l'opinion et la presse de son pays. La sortie du président Bouteflika a lieu le 17 décembre. Un document télévisuel vise alors à rassurer l'opinion, bien qu'il doit suivre une convalescence d'une durée indéterminée. Il montre le président fatigué en compagnie de son médecin traitant Messaoud Zitouni qui donne des informations sur la nature de la maladie et des soins qui lui ont été prodigués. Il vise par ailleurs à contredire et mettre un terme aux spéculations et rumeurs ayant circulé à ce sujet. Il rentre en Algérie le 31 décembre 2005.</b><br />
<b>Il est de nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce le 20 avril 2006 pour une "visite de suivi médicale" selon le Quai d'Orsay. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Source : fr.wikipedia.org/.../dia.org/wiki/Abd_El-Aziz_Bouteflika</b>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-76278727942767571572011-02-03T05:51:00.000-08:002011-02-03T06:11:23.706-08:00Zine el-Abidine Ben Ali<div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUuq2uXosiGix1mUTitsfCnKP1wZaRKgqsenCZgvHo5QSHTAYvKypqKhxiXmhXRf0RZwsDdLVmXmPzb5hZGqPr-yPL62ArrMg2S0kx5QIs66TCxnwg_dTtLANKmmdpl-koEM3gbSyn9Js/s1600/imagesZine+el-Abidine+Ben+Ali.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUuq2uXosiGix1mUTitsfCnKP1wZaRKgqsenCZgvHo5QSHTAYvKypqKhxiXmhXRf0RZwsDdLVmXmPzb5hZGqPr-yPL62ArrMg2S0kx5QIs66TCxnwg_dTtLANKmmdpl-koEM3gbSyn9Js/s200/imagesZine+el-Abidine+Ben+Ali.jpeg" width="200" /></a></div><br />
</div><b>Zine el-Abidine Ben Ali, né le 3 septembre 1936 à Hammam Sousse, est un homme d'État tunisien. Il occupe les fonctions de président de la République depuis le 7 novembre 1987.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Après divers postes au sein de l'armée et de la sûreté nationale, il devient ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Rachid Sfar puis remplace ce dernier comme Premier ministre. Il finit, lors de ce qui est considéré souvent comme un coup d'État, par déposer le président Habib Bourguiba, officiellement, « pour raisons médicales » et lui succède en sa qualité de dauphin constitutionnel. Son accession au pouvoir intervient à une époque où le pays est en proie aux luttes de succession, dont il fait partie, aux tensions politiques et économiques et à la montée de l'intégrisme[2], et avec une opinion publique partagée, selon Michel Camau[3], entre « le soulagement et le regret ».</b><br />
<b><br />
</b> <b>Sur le plan des libertés, des organisations non gouvernementales et des médias étrangers dénoncent régulièrement sa politique sur les droits de l'homme, inclinant vers la dictature, notamment par la répression de ses opposants et les atteintes à la liberté de la presse ce qui lui vaut le surnom de "Zinochet".</b><br />
<b><br />
</b> <b>Quatrième d'une fratrie de onze enfants[4], il naît au sein d'une famille modeste de la petite ville d'Hammam Sousse, puis effectue ses études secondaires au Lycée de garçons de Sousse et intègre les structures locales du Néo-Destour. Hédi Baccouche, jeune militant du Néo-Destour, emprisonné par les Français au centre de détention de Zaarour en 1952, jouit en 1956, date de l'indépendance, du prestige nécessaire pour aider Ben Ali à rejoindre les rangs de la jeune armée tunisienne. Le parti est à l'époque en train de préparer une liste de candidats sélectionnés pour une formation militaire en France. C'est dans ce cadre qu'il est diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr puis de l'École d'application de l'artillerie de Châlons-sur-Marne. Il gagne ensuite les États-Unis où il suit les cours de la Senior Intelligence School de Fort Holabird (Maryland) et de la School for Field and Anti-Aircraft de Fort Bliss (Texas). Il devient également ingénieur en électronique.</b><br />
<b><br />
</b> <b>De retour en Tunisie, il est affecté au service du général Kefi[1]. Une zone d'ombre entoure les circonstances de sa rencontre avec la fille de ce dernier, Naïma, qu'il épouse en 1964, année où il se voit confier la création de la direction de la sécurité militaire qu'il dirige durant dix ans. Il devient ensuite attaché militaire au Maroc en 1974[4], puis en Espagne. Alors que Mohamed Mzali se voit confier le ministère de la Défense, il fait appel à lui et l'affecte à son cabinet. En janvier 1978, à l'occasion de la crise du « Jeudi noir », le Premier ministre Hédi Nouira le nomme à la tête de la sûreté générale[4]. Il la quitte en avril 1980, après les événements de Gafsa, et occupe ensuite le poste d'ambassadeur de Tunisie en Pologne[4].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Il est rappelé à Tunis après les émeutes sanglantes de janvier 1984 et se retrouve promu, le 29 octobre, comme patron de la sûreté nationale[4]. Le 23 octobre 1985, le président Bourguiba crée un ministère dédié à la sûreté nationale et Ben Ali est chargé de ce portefeuille. Il devient ministre de l'Intérieur le 28 avril 1986 tout en gardant la tutelle de la sûreté nationale. Il intègre deux mois plus tard le bureau politique du Parti socialiste destourien (PSD) dont il devient secrétaire général adjoint. Après le départ de Mzali en juillet de la même année, il garde ses fonctions au sein du gouvernement de Rachid Sfar. En mai 1987, Ben Ali est d'abord promu ministre d'État chargé de l'intérieur puis Premier ministre le 2 octobre[4], tout en conservant le portefeuille de l'intérieur. Il devient secrétaire général du PSD et se confirme ainsi comme possible dauphin de Bourguiba affaibli par la maladie et la vieillesse.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Au matin du 7 novembre 1987, Ben Ali fait jouer l'article 57 de la constitution tunisienne et, sur la foi d'un rapport médical signé par sept médecins attestant de l'incapacité du président Habib Bourguiba d'assumer ses fonctions, le dépose pour sénilité. Il devient, en tant que successeur constitutionnel, président et chef suprême des forces armées. Dans une déclaration faite à la radio nationale, il annonce sa prise de pouvoir et déclare que « l'époque que nous vivons ne peut plus souffrir ni présidence à vie ni succession automatique à la tête de l'État desquels le peuple se trouve exclu. Notre peuple est digne d'une vie politique évoluée et institutionnalisée, fondée réellement sur le multipartisme et la pluralité des organisations de masse »[5]. L'action sera par la suite justifiée par le fait que des mouvements intégristes préparaient un coup d'État et détenaient une liste de personnalités à assassiner[6]. De plus, le rapport médical venait confirmer l'incapacité de Bourguiba à continuer à assumer les plus hautes charges de l'État, ce que Mezri Haddad résume ainsi :</b><br />
<b><br />
</b> <b>« Officiellement âgé de 84 ans, Bourguiba s'endort quand il reçoit un hôte étranger ; sous l'influence de ceux qui guignent la présidence, il chasse le lendemain le ministre qu'il a nommé la veille, il admet le remaniement ministériel proposé par son Premier ministre pour se rétracter quelques heures après... pire que tout, il exige la révision du procès de l'intégriste Rached Ghannouchi (et la condamnation à mort de ce dernier) : « Je veux cinquante têtes [...] Je veux trente têtes [...] Je veux Ghannouchi »[7]. »</b><br />
<b><br />
</b> <b>Pour Mezri Haddad, ce fut simplement « un acte de salubrité publique »[7]. Pourtant, dans leur livre Notre ami Ben Ali, les journalistes Nicolas Beau et Jean-Pierre Tuquoi donnent une autre version des événements :</b><br />
<b><br />
</b> <b>« Sept médecins dont deux militaires, sont convoqués en pleine nuit, non pas au chevet du malade [Bourguiba] mais, là encore, au ministère de l'Intérieur. Parmi eux se trouve l'actuel médecin du président, le cardiologue et général Mohamed Gueddiche. Ben Ali somme les représentants de la faculté d'établir un avis médical d'incapacité du président. « Je n'ai pas vu Bourguiba depuis deux ans » proteste un des médecins. « Cela ne fait rien ! Signe ! » tranche le général [Ben Ali][8]. »</b><br />
<b><br />
</b> <b> </b><br />
<b>Il prend dès lors en main le PSD, en renforce la cohésion et le transforme en Rassemblement constitutionnel démocratique. À la tête de l'État, il en commence la restructuration : la constitution amendée supprime la présidence à vie et limite le nombre de mandats présidentiels à trois, disposition qu'il fera abroger en 2002.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Une loi sur les partis politiques est adoptée et de nouveaux partis sont reconnus alors que les tribunaux d'exception et la fonction de procureur général sont supprimés. Le nouveau président cherche à apaiser le climat politique, notamment en assurant une ouverture vers les associations, dont la Ligue tunisienne des droits de l'homme, et en établissant des contacts avec les partis de l'opposition. Un pacte national rassemblant les différentes formations politiques et sociales du pays à l'exception des islamistes est signé le 7 novembre 1988 et engage ses signataires au respect de l'égalité entre les citoyens des deux sexes, des acquis du Code du statut personnel, des principes républicains et du refus d'utiliser l'islam à des fins politiques. Aux élections législatives du 2 avril 1989, les candidats de l'opposition, notamment les islamistes inscrits comme indépendants, obtiennent environ 14 % des suffrages voire 30 % dans certains quartiers populaires de Tunis[9]. Lors de la présidentielle tenue le même jour, étant le seul candidat, Ben Ali est élu avec 99,27 % des voix. Rapidement, des incidents dans le quartier de Bab Souika, en plein centre de Tunis, sont attribués aux islamistes du parti Ennahda. L'éditorialiste américaine Georgie Anne Geyer rapporte ces faits de la manière suivante :</b><br />
<b><br />
</b> <b>« Vers 1990, les islamistes provoquèrent de nouveaux affrontements pendant que Saddam Hussein envahissait le Koweït et que l'ensemble du monde arabe vacillait. En 1991 [...] les islamistes manifestèrent en force, avec des grèves et des affrontements violents avec la police dans les universités. La terreur gagna alors les campus de Tunis, de Sousse et de Kairouan. Puis, le 17 février 1991, à quatre heures du matin, alors qu'il faisait encore nuit, un groupe d'islamistes occupa un bâtiment public de Tunis qui symbolisait le gouvernement et y mit le feu [...] Les islamistes avaient abandonné deux gardiens de nuit, pieds et poings liés, dans le bâtiment en flammes. Ceux-ci furent horriblement brûlés dans l'incendie et l'un d'entre eux succomba à ses blessures. Pour la grande majorité des Tunisiens modérés et respectables, cet événement marqua un tournant inexorable. Ce printemps-là, alors que de nouveaux affrontements se produisaient, les Tunisiens découvraient avec stupéfaction que les islamistes avaient abondamment infiltré l'armée, la garde nationale et la police[10]. »</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 28 septembre 1991, les autorités annoncent la découverte d'un « plan islamiste visant à la prise du pouvoir » et organisent des procès durant l'été 1992. Des ONG accusent alors la justice tunisienne de ne pas respecter tous les droits des condamnés pendant que les autorités invoquent le devoir du gouvernement de garantir la paix et la sécurité des personnes et de leurs biens et d'assurer la paix sociale et la stabilité des institutions nécessaires à la bonne conduite de tout processus démocratique. Accusé de s'opposer ouvertement au principe d'un État républicain en préconisant un État islamique, et à des lois tunisiennes comme le Code du statut personnel, le parti islamiste n'est pas reconnu et, accusé d'enfreindre le code des partis politiques, tombe dans la clandestinité.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le processus de démocratisation et de normalisation de la vie politique ralentit sans être ouvertement abandonné : un Conseil constitutionnel voit le jour et le Code électoral est révisé à plusieurs reprises « pour garantir la transparence des scrutins et accroître la participation des citoyens, ainsi que la représentativité des partis politiques »[11]. Afin d'accroître la représentation parlementaire de l'opposition légale, un quota minimum de 20 % des sièges de la Chambre des députés lui est réservé[12]. Le 20 mars 1994, Ben Ali est candidat unique à sa propre succession et est réélu avec 99,91 % des voix. Dans un souci officiel de consacrer le pluralisme politique, un amendement constitutionnel spécial exempte les candidats à la présidence de l'obligation constitutionnelle de parrainage par des élus.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 24 octobre 1999, la première élection présidentielle pluraliste est organisée avec les candidatures de Ben Ali et de deux autres concurrents, Mohamed Belhaj Amor et Abderrahmane Tlili, qui parviennent à se présenter, ce qui n'empêche pas le président sortant d'être à nouveau réélu avec 99,45 % des voix contre 0,31 % pour Belhaj Amor et 0,23 % pour Tlili. À l'initiative du président, la moitié des articles de la constitution sont amendés en 2002 afin, selon son initiateur, de faire évoluer le système politique vers une république plus moderne appelée « République de demain ». La réforme supprime pourtant la limite des mandats présidentiels introduite en 1988 et allonge l'âge maximal pour se porter candidat à 75 ans[13]. Validée avec un score de 99,52 %[14],[15], au cours du premier référendum de l'histoire du pays tenu le 26 mai, elle permet au président Ben Ali de pouvoir se représenter à deux reprises pour terminer son mandat en 2014. La révision introduit également le bicamérisme en créant la Chambre des conseillers et élargit les prérogatives du Conseil constitutionnel en matière électorale. Toutefois, contrairement à la Chambre des députés, aucun mécanisme n'est prévu pour représenter l'opposition dans la nouvelle chambre législative, ce qui explique pourquoi le RCD reste le seul parti représenté dans cette enceinte en plus des organisations professionnelles. En outre, le président peut toujours nommer sept des neuf membres du Conseil constitutionnel, qui doit veiller à la validité des candidatures à l’élection présidentielle, les deux autres étant nommés par le président de la Chambre des députés[16], lui-même membre du RCD.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Aux élections du 24 octobre 2004, trois opposants (Mohamed Bouchiha, Mohamed Ali Halouani et Mounir Béji) se présentent à la suite d'un amendement constitutionnel les exemptant de la condition de parrainage. Au cours d'un scrutin présenté comme un simulacre de démocratie par des ONG comme Human Rights Watch[17] ou Amnesty International[18], plusieurs partis tunisiens de l'opposition décident de la boycotter. Des restrictions sévères sont imposées à l'expression de l'opposition car une loi d'août 2003, modifiant le Code électoral, interdit l'utilisation d'une radio ou d'une télévision privée ou émettant à l'étranger dans le but d'inciter à voter ou à s'abstenir de voter pour un candidat ou une liste de candidats, ce qui n'empêche pas le président sortant d'être omniprésent dans les médias nationaux, en raison de l'exercice de ses fonctions[19]. À l'issue de ce scrutin, Ben Ali est à nouveau réélu avec 94,49 % des suffrages contre 3,78 % pour Bouchiha, 0,95 % pour Halouani et 0,79 % pour Béji. En septembre 2005, une loi accorde l'immunité permanente au chef de l'État pour tout acte lié à ses obligations professionnelles[20].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Dès la fin 2006, diverses organisations proches du pouvoir lancent des appels au président afin qu'il présente sa candidature à l'élection présidentielle de 2009, ce qu'il fait le 30 juillet 2008 à l'occasion d'un discours pour l'ouverture du cinquième congrès ordinaire du Rassemblement constitutionnel démocratique. Face à trois opposants autorisés à se présenter, il est réélu pour un cinquième mandat consécutif avec 89,62 % des voix contre 5,01 % pour Mohamed Bouchiha, 3,80 % pour Ahmed Inoubli et 1,57 % pour Ahmed Brahim[21] ; cette candidature doit être la dernière selon la constitution qui limite à 75 ans l'âge maximal d'un candidat à la présidence.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Ben Ali lance une politique de privatisations qui concernent surtout le tourisme, les matériaux de construction, les textiles, l'industrie agroalimentaire et la pêche, la mécanique et l'électrotechnique[22]. Alliée à l'encouragement à l'investissement et l'introduction d'une flexibilité législative et fiscale, elle relance l'économie après un début des années 1990 marqué par le repli dû à la crise du tourisme liée à la guerre du Golfe. Cette crise se reproduit en 2002-2003 après l'attentat de la Ghriba à Djerba. Malgré ces périodes de difficulté, les investisseurs étrangers s'installent progressivement et le produit intérieur brut croît à un taux oscillant entre 5 et 5,5 %. Le gouvernement encourage même l'industrie manufacturière produisant uniquement pour l'exportation en lui donnant la possibilité de s'implanter partout dans le pays tout en travaillant sous le règlement des zones de libre-échange.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Un accord d'association, signé avec l'Union européenne le 17 juillet 1995 et entré en vigueur le 1er mars 1998, engendre dès 1996 le démantèlement progressif des barrières douanières jusqu'au 1er janvier 2008[23]. Dans ce contexte, l'État entreprend de diversifier l'économie en augmentant la part de l'industrie tout en renforçant les secteurs traditionnels de l'agriculture et du tourisme. Une politique d'encouragement à la création d'entreprises est mise en place et une action est menée pour la multiplication des micro-entreprises et l'extension des technologies de l'information.</b><br />
<b> </b><br />
<b>La nature de la politique d'ouverture, dirigée par l'État tunisien, permet à ce dernier de conserver une capacité d'intervention importante et de développer de nouveaux secteurs dont celui de l'industrie mécanique et des nouvelles technologies où les ingénieurs tunisiens bénéficient, à compétences égales, d'un salaire moindre que leurs collègues européens. Pourtant, un rapport de la Banque mondiale de juin 2004 épingle les « interventions discrétionnaires du gouvernement » et le « pouvoir des initiés » qui affaiblissent, selon elle, le climat des affaires et les éventuelles prises de risque des investisseurs étrangers[24]. Par ailleurs, le chômage continue de menacer le développement économique et se trouve aggravé par une population active grandissante. Il ne touche pas que les populations les plus vulnérables : le taux de chômage des diplômés de l'enseignement supérieur est ainsi en augmentation depuis plusieurs années. Alors qu'il était de 4 % en 1997 et de 0,7 % en 1984[25], il atteint 20 % contre une moyenne nationale de 14 %, voire près de 60 % dans certaines filières selon une enquête de la Banque mondiale[26].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Diverses organisations de défense des droits de l'homme et des libertés ainsi que de nombreux médias étrangers accusent régulièrement le président Ben Ali d'être un dictateur[27],[28],[29], le régime tunisien étant régulièrement accusé de violer les droits de l'homme[30],[31],[32] et de réprimer la liberté d'expression[33],[30],[31],[34],[35],[36].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le président est listé depuis 1998 comme l'un des « 10 pires ennemis de la presse » par le Comité pour la protection des journalistes. Reporters sans frontières le désigne également comme un « prédateur de la liberté de la presse »[37].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Des prisonniers politiques sont fréquemment torturés[38],[39] et des défenseurs des droits humains, notamment les avocats, sont victimes de manœuvres d'intimidation et de harcèlement sans que leurs plaintes soient acceptées par la justice tunisienne[30],[31]. Certains prisonniers politiques sont soumis à des conditions de détention difficiles et à des mauvais traitements, notamment le maintien à l'isolement pendant de longues périodes[40]. La loi antiterroriste votée en 2003 serait devenue l'occasion de procès inéquitables[30],[31] comme en témoigne l'affaire des étudiants internautes de Zarzis emprisonnés en 2004 pour avoir recherché de la documentation sur Internet avec leur professeur. Accusés de préparer un attentat et de se servir d'Internet comme outil de communication[41], ils sont libérés en février 2006.</b><br />
<b><br />
</b> <b></b><br />
<u><b>Vie privée</b></u><br />
<b></b><br />
<b> </b><br />
<b>Zine el-Abidine Ben Ali épouse en premières noces Naïma Kefi, en 1964, avec qui il a trois filles[42],[1] :</b><br />
<b> </b><br />
<b>* Ghazoua Ben Ali, mariée à l'homme d'affaires Slim Zarrouk ;</b><br />
<b>* Dorsaf Ben Ali, mariée à Slim Chiboub ;</b><br />
<b>* Cyrine Ben Ali, mariée en 1996 à l'homme d'affaires Marouane Mabrouk.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Il rencontre Leïla Trabelsi au milieu des années 1980, alors qu'il est ministre de l'Intérieur[1]. Divorcé en 1988, il se remarie en secondes noces en 1992. Le couple a deux filles et un fils[1] :</b><br />
<b><br />
</b> <b>* Nesrine Ben Ali, née en 1986 à Bruxelles[1] et mariée en 2004 à Mohamed Sakhr El Materi[42], fils de l'officier Moncef El Materi condamné à mort puis gracié à la suite d'un complot avorté contre le président Bourguiba en 1962[43] ;</b><br />
<b>* Halima Ben Ali[44], née en 1992 à La Marsa[réf. nécessaire] ;</b><br />
<b>* Mohamed Zine el-Abidine Ben Ali, né le 20 février 2005[42],[ </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Source : fr.wikipedia.org/.../ia.org/wiki/Zine_el-Abidine_Ben_Ali</b>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-37221350578820737632011-02-03T05:48:00.001-08:002011-02-03T06:14:15.743-08:00Mohammed Hosni Said Moubarak<div style="text-align: center;"></div><br />
<div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY3NWEP7q78X5C7hBk8UdwDWbz3lgx4NTZfbId6uenInBK_mpJ7QDzh0xm7l_IFGH33nVzW6JuvUq3OsU6v0sWMDF_zNqZToqXObbPpB-8n42ZEv77WSM3oe4lvV64Jq0Skt3Hs3fmjzU/s1600/Mohammed+Hosni+Said+Moubarak.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY3NWEP7q78X5C7hBk8UdwDWbz3lgx4NTZfbId6uenInBK_mpJ7QDzh0xm7l_IFGH33nVzW6JuvUq3OsU6v0sWMDF_zNqZToqXObbPpB-8n42ZEv77WSM3oe4lvV64Jq0Skt3Hs3fmjzU/s200/Mohammed+Hosni+Said+Moubarak.jpeg" width="200" /></a></div><br />
</div><b>Mohammed Hosni Said Moubarak (محمد حسني سيد مبارك), transcrit traditionnellement Muhammad Saʻīd Hosnī Mubārak par les arabisants, parfois orthographié Muhammad Hosni Mubarak (محمد حسني مبارك) ou simplement Hosni Moubarak (حسني مبارك), (4 mai 1928 - ) est le président de l'Égypte depuis le 14 octobre 1981. Il était devenu vice-président à l'issue de son ascension dans l'armée de l'air égyptienne, et succéda à Anouar el-Sadate après l'assassinat de ce dernier, le 6 octobre 1981.</b><br />
<b><br />
</b> <b>En tant que président de l'Égypte, il est considéré comme l'un des chefs d'État les plus puissants du Moyen-Orient. Le contrôle de Moubarak sur l'Égypte est très large et il est globalement considéré comme un dictateur. Il est connu pour sa position neutre sur le conflit israélo-palestinien ; il est d'ailleurs souvent impliqué dans les négociations entre les deux factions.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Mohammed Hosni Moubarak est né le 4 mai 1928 à Kafr-El Meselha en Égypte. Après le lycée, il entre à l'Académie militaire égyptienne, où il obtient un diplôme en sciences militaires. En 1950, il entre à l'Académie de l'Armée de l'air égyptienne, où il obtient un diplôme en sciences de l'aviation, terminant major de promotion. Depuis lors, il progresse régulièrement dans la hiérarchie, en occupant successivement les postes de pilote, d'instructeur, de chef d'escadrille et enfin, de commandant de base. En 1964, il est nommé à la tête de la délégation de l'armée égyptienne en URSS.</b><br />
<b><br />
</b> <b>De 1967 à 1972, lors de la guerre d'usure entre l'Égypte et Israël, Moubarak est nommé Directeur de l'Académie de l'armée de l'air et responsable du personnel de l'armée de l'air. En 1972, il devient Commandant de l'armée de l'air et Ministre des affaires militaires. En octobre 1973, à la suite de la Guerre du Kippour, il est à nouveau promu. En avril 1975, il devient vice-president de l'Égypte et, en 1978, il est choisi vice-président du Parti national démocratique (PND).</b><br />
<b><br />
</b> <b>Après l'assassinat du président Anouar el-Sadate par des islamistes, Moubarak devient président de la République et du Parti national démocratique. Il est réélu à la majorité lors des votes de 1987, 1993 et 1999, avec des scores supérieurs à 95%. La validité de ces élections est discutable, sachant qu'aucun autre concurrent ne s'est présenté, de peur de représailles. Elles entérinent le régime de parti unique.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Bien que la popularité de Moubarak ait augmenté avec le temps et que son rôle de leader du monde arabe se soit solidifié dans les années 1980 et 1990, il a perdu graduellement le soutien populaire égyptien à partir du milieu des années 1990. La performance économique du pays avait été gâchée par des dépenses gouvernementales jugées excessives et par un secteur public engorgé.</b><br />
<b><br />
</b> <b>La chute de popularité de Moubarak s'accélère avec la mise en lumière de la corruption de son fils Alaa lors d'affaires de marchés publics et de privatisations. Vers la fin de l'année 2000, c'est son autre fils, Gamal, qui fait l'actualité en gravissant les échelons du Parti national démocratique. Gamal réussit à intégrer une nouvelle génération de libéraux dans le parti et le gouvernement. La visibilité et l'influence de Gamal devenant toujours plus importantes, des rumeurs apparurent selon lesquelles il serait préparé à succéder à son père à la tête de l'État. Ce dernier a néanmoins toujours nié cette éventualité. Il paraît de plus en plus clair que toute tentative de transformation de la république en pseudo-monarchie héréditaire entraînerait une révolte populaire.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Moubarak s'opposa à la Guerre en Irak de 2003, arguant du fait que le conflit israélo-palestinien était prioritaire. L'Égypte était pourtant un membre de la coalition dans la Guerre du Golfe en 1991 et le Corps expéditionnaire égyptien étaient parmi le premier à se rendre au Koweït pour refouler les forces irakiennes.</b><br />
<b><br />
</b> <b>En juillet 2004, Moubarak accepte la démission du gouvernement égyptien et nomme un nouveau premier ministre. Le nouveau gouvernement n'est pas perçu positivement par de nombreux Égyptiens, et les conditions économiques du pays ne s'améliorent pas.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Hosni Moubarak a remporté la première élection présidentielle multipartite d'Égypte avec 88,5% des voix, le vendredi 9 septembre 2005. Plusieurs personnes ont accusé le régime à cette occasion d'avoir falsifié cette dernière élection. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Source : fr.wikipedia.org/.../r.wikipedia.org/wiki/Hosni_moubarak</b>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-5432378592468064752011-02-03T05:45:00.000-08:002011-02-03T06:15:50.408-08:00Barack Hussein Obama Jr<div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi73SSxMBqamvzximhScQdJiJYXBmJ-KHlZ07y9fQjZhFJgomRWonQXYFivixRT4pyZz0MtV89omPdW0AEyUbSkHoER_g6-K9cHAG7KgtatCxDes14dc3TUQjrH5cvZW0_0NcXZGDFpD5Q/s1600/Barack+Hussein+Obama.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi73SSxMBqamvzximhScQdJiJYXBmJ-KHlZ07y9fQjZhFJgomRWonQXYFivixRT4pyZz0MtV89omPdW0AEyUbSkHoER_g6-K9cHAG7KgtatCxDes14dc3TUQjrH5cvZW0_0NcXZGDFpD5Q/s200/Barack+Hussein+Obama.jpeg" width="168" /></a></div><br />
</div><div style="text-align: center;"></div><b>Barack Hussein Obama Jr. (né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaï) est un homme politique américain, membre du Parti démocrate et Sénateur de l'Illinois au Congrès des États-Unis depuis 2005.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 10 février 2007, il a officiellement déclaré sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2008.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Barack Obama est né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaï. « Barack » signifie « béni » en hébreu, en arabe et swahili[2] alors qu'Obama signifie « lance enflammée » en swahili[3]. Ses parents se sont rencontrés à Hawaï alors qu'ils étaient de jeunes étudiants.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Son père, Barack Hussein Obama Sr. (1936-1982) est un Kenyan. Fils d'un guérisseur de l'ethnie luo, Barack Hussein Obama Sr. est éduqué dans la religion musulmane mais il est néanmoins sans religion. Jeune cuisinier des colons d'Alego au bord du lac Victoria, il entre à l'école des missionnaires qui lui paieront ses études à Nairobi avant de l'envoyer poursuivre un cursus d'économétrie à l'université d'Hawaï où il fonde l'association des étudiants étrangers et obtient les meilleures notes de sa promotion[4].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Sa mère, Shirley Ann Duham (1942-1995) est descendante de Jefferson Davis, le président des États Confédérés d'Amérique. D'origine chrétienne, elle est agnostique. Elle est également d'ascendance cherokee par son père. Originaire du Kansas, fille d'un représentant en meubles, ancien vétéran de l'armée de Patton et d'une employée de banques, qui fut ouvrière des usines d'aéronautique de Wichita en 1941, Shirley Ann Duham est étudiante en anthropologie à l'université d'Hawaï quand elle rencontre M. Obama.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait aussi une ancêtre commune, – à la 8e génération –, une Française, avec le vice-président Dick Cheney. Il a également une ascendance irlandaise, un de ses grand-pères a émigré du comté irlandais d'Offaly.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Barack Hussein Obama Sr. et Shirley Ann Duham se marient en 1960. Ils divorcent alors que leurs fils Barack Jr., né en 1961, n'a que deux ans. Alors que la New School of New York propose à son père de l'accueillir et de prendre en charge sa famille, celui-ci préfère accepter la proposition d'Harvard et de partir seul. Diplômé en économie, Barack Hussein Obama Sr. repart ensuite au Kenya où il fonde une nouvelle famille. D'abord homme en vue dans le gouvernement kenyan de Jomo Kenyatta, il finit par s'opposer aux projets du président. Limogé, boycotté, il sombre dans la misère et l'alcoolisme avant de se tuer dans un accident de voiture en 1982[5].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Shirley Ann Obama se remarie ensuite avec un étudiant originaire d'Indonésie et la famille emménage à Djakarta où Maya, la demi-sœur de Barack Obama, naîtra. Barack vivra 4 ans, de 1967 à 1971, en Indonésie. Il suit une scolarité difficile, d'abord deux ans dans une école publique musulmane puis deux autres dans un cours catholique et souffre de la mésentente familiale. À l'âge de 10 ans, il est finalement rappatrié, seul, à Honolulu pour vivre chez ses grands-parents maternels, un couple modeste, afin de s'assurer une meilleure scolarité qu'en Indonésie. Plus tard, sa mère, divorcée à nouveau, le rejoindra avec Maya pour vivre dans un minuscule appartement proche de l'école Punahou, la meilleure école privée d'Hawai, où titulaire d'une bourse, il est scolarisé. La famille ne survit alors qu'à l'aide de bons d'alimentation de l'aide sociale.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Obama racontera cette enfance dans son autobiographie Rêves de mes pères, celle d'une adolescence torturée, enfant à la peau noire dans un monde de blancs, en quête de ce père mythique, économiste brillant mais qui finit sa vie alcoolique et se tue dans un accident de voiture.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Après le lycée, Obama étudie deux ans au Collège occidental de Californie où il trouve un exutoire à ses études dans les fêtes estudiantines où il éprouve pendant un temps un « dangereux penchant pour la défonce » [6] puis il entre à l'Université Columbia de New York. Il en sort diplômé en science politique et en relations internationales.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Il commence une carrière professionnelle à Chicago comme analyste d'une grande compagnie financière. En 1984, il choisit de travailler comme animateur social dans le quartier noir défavorisé de South Side. Il devient adjoint de Jerry Kellman un travailleur social chrétien, membre d'un réseau d'églises progressistes. Jusqu'en 1987, Obama, surnommé "Baby Face" par les pasteurs locaux, arpente South Side pour aider les résidents à s'organiser dans la défense de leurs intérêts, pour obtenir le désamiantage des logements sociaux, l'ouverture de bureaux d'embauche ou pour lutter contre la délinquance des jeunes. C'est durant cette période que Barack Obama, élevé en l'absence de repères religieux, se rapproche de l'église unie du Christ, dirigée dans le quartier par le pasteur Jeremiah Wright et se convertit au christianisme.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Obama quitte Chicago en 1987 pour trois ans afin d'étudier le droit à la faculté de droit d'Harvard (Harvard Law School) à Boston dont il sera diplômé magna cum laude. En 1990, il y devient le premier noir, rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review, élu face à 18 autres candidats.</b><br />
<b><br />
</b> <b>À la fin de ses études, au lieu de devenir adjoint au juge Abner Mikva, Obama revient à Chicago pour devenir enseignant en droit constitutionnel à l'Université de Chicago[7] et entrer dans un cabinet juridique spécialisé dans la défense des droits civiques.</b><br />
<b><br />
</b> <b>En 1992, il épouse Michelle Robinson, juriste originaire de Chicago rencontrée en 1989 dans le cabinet d'avocats où il travaille et où elle est avocate associée. Le couple Obama aura 2 filles, Malia Ann (née en 1999) et Natasha (née en 2002). Michelle Robinson-Obama est alors une avocate renommé, figure influente du parti démocrate local et proche du maire de Chicago, Richard M. Daley. C'est elle qui va propulser la carrière politique de son époux[8] alors qu'il n'a, jusque là, milité activement que pour soutenir la candidature de Bill Clinton à la présidence des États-Unis et celle de Carol Moseley-Braun au Sénat.</b><br />
<b> </b><br />
<b>En 1996, Obama est élu au Sénat de l'État de l'Illinois dans la circonscription des banlieues sud de Hyde Park à Chicago comprenant le quartier de South Side. Il préside la commission de santé publique quand les démocrates reprennent la majorité au sénat local.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Barack Obama est alors catalogué comme un élu libéral (progressiste au sens américain). Il soutient les législations en faveur de l'extension de la couverture médicale aux plus démunis, se fait le défenseur de la cause des gays et des lesbiennes et fait augmenter les fonds destinés à la lutte contre le SIDA. Son mandat est marqué par sa capacité à obtenir, par le biais de compromis, l'assentiment des républicains sur des lois comme celles contre le profilage racial, la surveillance vidéo des interrogatoires de police ou un moratoire sur l'application de la peine de mort dans l'Illinois [9].</b><br />
<b> </b><br />
<b>En 2000, il tente de se faire désigner aux primaires démocrates pour être candidat à la Chambre des Représentants des États-Unis mais il est balayé avec 30 % des voix contre 61 % à Bobby Rush, le titulaire démocrate sortant et ancienne figure historique des black panthers.</b><br />
<b> </b><br />
<b>En juillet 2004, il se fait remarquer en prononçant un des discours clés de la Convention démocrate à Boston désignant John Kerry comme candidat du parti à l'élection présidentielle. Il y fait l'apologie du rêve américain, de l'Amérique généreuse en les reliant à ses origines familiales. Il en appelle à l'unité de tous les Américains et dénonce les « errements » et l'« extrémisme » diviseur de l'administration de George W. Bush.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 2 novembre 2004, après avoir balayé quelques mois plus tôt ses adversaires démocrates lors des primaires, Barack Obama est élu au Sénat des États-Unis avec 70 % des voix contre 27 % à son adversaire républicain, l'ancien ambassadeur et chroniqueur politique conservateur afro-américain Alan Keyes. Le score ne fut pas une surprise car pendant plusieurs mois, Obama avait fait une grande partie de sa campagne électorale sans aucun opposant désigné contre lui à la suite du retrait en dernière minute de Jack Ryan, le candidat républicain qui avait lui-même succédé à Blair Hull, le vainqueur des primaires, tous deux étant englués dans des affaires scabreuses avec leurs épouses respectives. Ce n'est que deux mois avant l'élection, que Alan Keyes fut désigné comme candidat républicain en dépit du fait qu'il résidait au Maryland, n'avait aucun lien avec l'Illinois et qu'en 2000, il avait dénoncé le parachutage d'Hillary Clinton à New York.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Obama succède alors au sénateur républicain sortant Peter Fitzgerald.</b><br />
<b> </b><br />
<b>En décembre 2004, Obama passe un contrat de 1,9 million de dollars avec une grande maison d'édition pour écrire trois livres dont l'un concernera ses convictions politiques et le second, co-écrit avec son épouse, serait destiné aux enfants.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Obama a prêté serment comme sénateur le 5 janvier 2005 devenant le seul afro-américain à siéger au Sénat, et le cinquième de l'histoire.Le 16 janvier 2007, il annonce la création d'un comité exploratoire en vue de lever des fonds pour une candidature aux élections présidentielles de 2008 et le 10 février 2007, a officiellement déclaré sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2008[10] et ce, malgré son inexpérience relative et la concurrence dans le camp démocrate d'Hillary Clinton, jusque-là favorite pour les primaires. Le 15 décembre 2007, il a reçu l'appui du prestigieux quotidien national, le Boston Globe[11].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Tout au long de l'année 2007, pendant la campagne aux primaires du Parti démocrate, il a insisté sur le fait qu'il incarnait le changement et qu'il s'opposait à la politique partisane[12]. Sa candidature enthousiasme une partie des électeurs indépendants et des jeunes[12]. Il obtient le ralliement de nombreuses personnalités comme le sénateur John Kerry, l'homme d'affaires Warren Buffet, les acteurs George Clooney, Matt Damon, Will Smith, Ben Affleck, Eddie Murphy, les actrices Halle Berry et Scarlett Johansson, ou l'animatrice de télévision, Oprah Winfrey, personnalité extrêmement influente dans son pays, notamment au sein de la communauté afro-américaine[13].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 3 janvier 2008, Barack Obama a remporté les élections primaires dans l'État de l'Iowa (les caucus) avec 38% des suffrages exprimés, loin devant le sénateur John Edwards (30%) et l'ancienne First Lady Hillary Clinton qui a obtenu 29%[14]. Il réussit alors à imposer à la campagne des primaires, aussi bien démocrates que républicaines, le thème du « changement » (« Change »). Le 8, il perd dans le New Hampshire (37%[15]) contre Hillary Clinton (39%[16]) malgré des sondages l'annonçant grand favori avec 10 points d'avance. Son discours de défaite est teinté d'espoir et de remotivation. De cette défaite Barack Obama tire son nouveau slogan : « Yes we can » (« Oui, nous le pouvons »).</b><br />
<b><br />
</b> <b>Après une polémique avec Hillary Clinton sur les droits civiques et les rôles respectifs de Martin Luther King et du président Lyndon Johnson, il arrive de nouveau deuxième en nombre de voix, derrière Hillary Clinton, lors du caucus du Nevada du 19 janvier 2008 (51% contre 45%). Néanmoins Barack Obama obtient une majorité de 13 délégués contre 12 pour Hillary Clinton, raison pour laquelle il refuse de concéder sa défaite. Il évoque également des irrégularités dans le vote qu'il impute au camp Clinton, accusant Bill Clinton et sa femme, de déformer les faits à son encontre[17].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 27 janvier, sa très large victoire (55 % contre 27 % pour Hillary Clinton) lors des primaires de Caroline du Sud[18] relance sa candidature dans la perspective du Super Tuesday du 5 février.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 28 janvier, il obtient le soutien de Caroline Kennedy[19], ainsi que d'Edward Kennedy et Patrick Kennedy.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Lors du Super Tuesday, le 5 février, Barack Obama remporte 13 États, face à 9 pour Hillary Clinton.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 2 février, Will.i.am enregistre Yes We Can, une chanson inspirée d'un discours prononcé par Obama, suite à la primaire du New Hampshire de 2008. Mixée avec des images et des extraits du discours, la chanson est interprétée par de nombreuses célébrités (la plupart des musiciens, chanteurs et comédiens états-uniens) à l'appui du sénateur Obama. La chanson a été produite par Will.i.am, le clip a été réalisé par Jesse Dylan, le fils du chanteur Bob Dylan.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 9 février, il remporte les États de Washington, du Nebraska et de Louisiane ainsi que les îles Vierges. Le lendemain 10 février, il remporte l'État du Maine. Le 12 février, en remportant les trois élections primaires démocrates en Virginie, au Maryland et dans la capitale fédérale Washington, Barack Obama prend un avantage dans la course aux 2 025 délégués nécessaires pour décrocher l'investiture démocrate. Avec 1231 délégués, il devance dorénavant Hillary Clinton (1196 délégués), s'adjugeant au passage la confiance non seulement d'une bonne partie de l'électorat afro-américain mais aussi celui des personnes âgées (53 % contre 47 % à Hillary Clinton) et des femmes (58 %) ; les Blancs demeurent plutôt favorables à Hillary Clinton (48 % contre 51 %)</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 19 février, il gagne les primaires dans le Wisconsin et à Hawaï, signant là dix victoires consécutives sur Hillary Clinton.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 22 février, avec plus de 65 % des voix, le sénateur de l'Illinois, Barack Obama a largement remporté la primaire des démocrates expatriés. En France, il dépasse la barre des 70 %.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 4 mars, il gagne dans l'État du Vermont mais perd dans l'Ohio et le Rhode Island. Au Texas, il obtient plus de représentants à la convention que Hillary Clinton (99 contre 94). Il conserve une avance de plus de 100 délégués.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Il remporte les primaires du Wyoming le 8 mars, puis celles du Mississippi 3 jours plus tard.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 22 avril, Hillary Clinton remporte la primaire de Pennsylvanie[25]. À ce moment, la campagne de Clinton, qui ne pouvait se permettre d'accroître davantage son retard, bénéficie d'un second souffle aux dépens de celle de Barack Obama. Ce dernier a été fragilisé dans l'opinion par son attitude ambiguë à l'égard des dérapages verbaux de son ancien pasteur, le communautariste Jeremiah Wright[26], ainsi que par des accusations d'élitisme.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Ainsi, le 3 mai, il remporte avec seulement 7 voix d'écart les caucuses de Guam, île du Pacifique, avec 50,08 % des voix contre 49,92 % pour Hillary Clinton.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 6 mai, il remporte l'État de Caroline du Nord avec 56 % des voix mais perd avec 22 000 voix d'écart dans l'Indiana (49 % des voix).</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 13 mai, Hillary Clinton remporte la primaire en Virginie-Occidentale avec 67 % des voix contre 26 % pour Barack Obama. La candidate bénéficie d'un vote massif des électeurs blancs et modestes, très nombreux dans cet État[28]. Obama peut néanmoins rattraper son retard auprès de cette dernière catégorie d'électeurs et auprès des « cols bleus » (ouvriers blancs) grâce au ralliement de poids de John Edwards, annoncé dès le lendemain de la primaire de Virginie-Occidentale[29].</b><br />
<b><br />
</b> <b>À ce stade des primaires, les cinq dernières consultations à venir seront d'une importance toute relative, aucun des deux candidats ne pouvant obtenir la majorité qualifiante des délégués ordinaires, tandis que les super-délégués, qui restent partagés entre Obama (282), Clinton (273) et l'indécision (environ 240), auront probablement le dernier mot lors de la Convention démocrate du mois d'août. Certains observateurs misent cependant sur un retrait de Clinton avant la fin du processus.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 20 mai, Obama et Clinton remportent l'un et l'autre une primaire. Le premier s'impose dans l'Oregon (58 % des voix), la seconde dans le Kentucky (65 % des voix).</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 30 mai, il quitte l'Église unie du Christ suite aux polémiques engendrées par les propos du pasteur Wright et du révérend Michael Pfleger. Obama était membre de cette église depuis une vingtaine d'années.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 3 juin 2008, à l'issue des dernières primaires (Montana et Dakota du sud) il obtient le seuil requis de délégués, c'est-à-dire 2118, ainsi que le soutien de nombreux super-délégués. Malgré la revendication par Clinton de la majorité du "vote populaire" (en nombre de voix de militants) et le refus de la sénatrice de se déclarer vaincue, Obama est désormais quasiment assuré d'être désigné candidat à la Maison blanche lors de la convention démocrate de la fin du mois d'août.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 7 juin, Hillary Clinton « suspend » sa campagne à l'investiture démocrate et apporte son soutien à Barack Obama dans sa campagne présidentielle contre le républicain John McCain[62].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 27 août, troisième jour de la Convention démocrate à Denver, Obama est officiellement investi par acclamation, ou roll call, lancées par la sénatrice Hillary Clinton[63]. plus de vingt ans après le révérend Jesse Jackson, trois fois candidat à l'investiture démocrate et premier à remporter des primaires, notamment en 1988, c'est le premier Afro-Américain[29] investi pour la présidentielle par un parti majeur[64].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Concernant le financement des campagnes électorales, fortement encadrées par la législation américaine, Barack Obama se déclare partisan d'un système de financement public et a indiqué avant même sa déclaration de candidature qu'il financerait ainsi sa campagne présidentielle si son rival républicain faisait de même.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Cependant, en juin 2008, il décide de baser sa campagne sur la collecte de fonds privés, échappant ainsi à la limite de collecte imposée en cas de financement par les fonds publics. Il devient alors le premier candidat à se passer de ces fonds fédéraux depuis l'adoption par le Congrès des lois sur le financement des campagnes électorales, élaborées après le scandale du Watergate[65].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Avec un taux de participation record de 63 % des électeurs inscrits[66], Barack Obama a remporté l'élection présidentielle du 4 novembre 2008 avec plus de 9 millions de voix d'avance[67] sur son adversaire John McCain. La victoire est nette aussi bien au niveau des grands électeurs (365 à 173[68],[69]) que celui du vote populaire (52,9 % à 45,6 %)[70]. Outre ses victoires dans les États-clés âprement disputés de l'Ohio et de la Floride, Obama a fait basculer, de justesse, des bastions républicains traditionnels comme l'Indiana[71] et a même obtenu les suffrages de deux anciens États confédérés (en plus de la Floride) : la Virginie[72] et la Caroline du Nord[73]. Barack Obama l'emporte dans toutes les classes d'âge, sauf chez les plus de 65 ans, et bénéficie d'une plus forte mobilisation des jeunes électeurs, alors que 68 % des 18-25 ans se sont prononcés en sa faveur[74]. Il obtient également le suffrage de 54 % des catholiques, de 78 % des Israélites, ainsi que de 67 % des Latinos et de 95% des Afro-Américains[75].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Au soir du 4 novembre 2008, il prononce devant plusieurs centaines de milliers de personnes son discours de victoire à Grant Park, dans la ville de Chicago, dans l'Illinois[76]. Après avoir remercié tous ses soutiens (famille, collaborateurs, électeurs), il évoque les enjeux majeurs de son mandat à venir ; en particulier les guerres d'Irak et d'Afghanistan et la crise économique. Son discours est teinté de références significatives aux discours d'investiture de John F. Kennedy, d'Abraham Lincoln et également de discours prononcés par Martin Luther King ; il cite notamment mot pour mot un passage du discours prononcé par Abraham Lincoln lors de sa première investiture[77].</b><br />
<b> </b><br />
<b>L'élection de Barack Obama est dans l'ensemble très bien accueillie à l'étranger, où elle est souvent l'occasion de célébrations populaires. Le Kenya, pays natal de son père, décrète même un jour férié. Fait également sans précédent, et bien que la Russie fasse montre de froideur, des gouvernements traditionnellement en très mauvais termes avec les États-Unis adressent leurs félicitations au nouveau président, ainsi Raul Castro (Cuba), Hugo Chávez (Venezuela) ou Mahmoud Ahmadinedjad (Iran). Depuis l'Afrique du Sud, il est également félicité par le prix Nobel de la Paix et ancien président Nelson Mandela [78].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Barack Obama a été formellement élu par les grands électeurs le 15 décembre 2008 (sa victoire ayant été officiellement proclamée au Congrès des États-Unis par Dick Cheney le 8 janvier 2009)[79], et il a succédé à George W. Bush le 20 janvier 2009. Il est alors devenu le quarante-quatrième président des États-Unis, et le premier Afro-Américain[29] à accéder à la Maison Blanche.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le début de sa présidence commence dans un contexte de guerre en Irak, de guerre en Afghanistan et d'une importante récession de l'économie américaine et de crise financière et économique mondiale.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Barack Obama doit notamment sa victoire à une formidable mobilisation des primo-votants réalisée grâce notamment à une campagne révolutionnaire de mobilisation des donateurs, des militants et enfin des électeurs. Cette mobilisation fut basée sur trois leviers principaux : le message, les nouvelles technologies et l’organisation de terrain.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le message, c'est le « changement », fondé sur l'émotion, sur le modèle des campagnes de community organizing, faisant des électeurs les acteurs de ce changement. La capacité de la campagne (ou organisation) mise en place par Obama à canaliser les flux monétaires et de bénévoles furent un élément déterminant de sa victoire ; en s'inspirant du modèle mis en place par les Républicains huit ans auparavant et en l'améliorant, Obama a su canaliser et tirer parti de son succès populaire[80].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Les nouvelles technologies, ce sont les outils Internet qui sont utilisés avant tout pour recruter les sympathisants et organiser le militantisme. On y trouve les réseaux sociaux de type Facebook, sur lequel Barack Obama est de loin la personne au monde à compter le plus de partisans déclarés, avec près de cinq millions de supporters en janvier 2009[81] mais aussi une exceptionnelle base de données appelée Catalist, « un fichier unique qui répertorie individuellement 220 millions d’Américains, avec jusqu’à 600 informations par personne », permettant d'effectuer un ciblage précis sur tous les électeurs afin d'élaborer des messages personnalisés[82].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Enfin, l’organisation de terrain combine une communication de mobilisation, le militantisme de proximité et une campagne de financement, structurée en groupes géographiques (DC for Obama, etc.) ou thématiques (Students for Obama, Lawyers for Obama, etc.), organisée sur le modèle du téléthon, permettant à Barack Obama de bénéficier in fine d'un budget de 750 M$ contre 350 M$ pour John McCain. Au total, Barack Obama a levé une armée de 1,2 million de militants, représentant 25 % du budget de campagne (200 M$). Ces militants ont approché directement ou par téléphone, près de 68 millions d’Américains, soit plus de la moitié des électeurs et 99 % des électeurs cibles[82].</b><br />
<b><br />
</b> <b>L'élection présidentielle américaine indirecte fait que le président élu ne prend ses fonctions qu'onze semaines après le suffrage populaire. Cette période entre l'Election Day du 4 novembre et l'Inauguration Day, jour de la prise de fonction présidentielle, le 20 janvier est une phase de nomination de la nouvelle administration présidentielle et de transition avec l'administration sortante. La première nomination de la nouvelle administration est celle de Rahm Emanuel au poste de Chef de cabinet de la Maison Blanche. De nombreux noms circulent quant aux différents secrétaires et le 1er décembre, il est annoncé que son ancienne rivale à l'investiture Hillary Clinton sera proposée par l'administration Obama comme secrétaire d'État[83]. Les principaux postes sont pourvus dès début décembre (voir Administration Obama). Bien qu'Obama ait axé sa campagne présidentielle sur le slogan du changement, on note la prépondérance de vétérans de l'administration Clinton dans la nouvelle équipe, par souci revendiqué de bénéficier de leur expérience face à la crise.</b><br />
<b>Rencontre entre le président en exercice George W. Bush et le président élu Barack Obama dans le bureau ovale de la Maison Blanche le 10 novembre 2008</b><br />
<b> </b><br />
<b>Conformément à ses promesses de dépasser le clivage bipartite[84], Obama maintient à la Défense son titulaire nommé par George W.Bush en 2006, Robert Gates, un proche des républicains[85] et de la famille Bush en particulier[86], et rencontre à deux reprises son adversaire malheureux John McCain à la mi-novembre 2008 et le 19 janvier 2009, lors d'un bal rendu en l'honneur de l'ancien vétéran du Viêt Nam[87]. Il nomme également deux autres hommes proches des républicains dans son gouvernement, Ray LaHood (ancien représentant républicain) comme secrétaire au transport et le général James L. Jones, proche de John McCain[88], comme conseiller à la sécurité nationale.</b><br />
<br />
<b>Le président Bush ayant souhaité que cette transition se passe au mieux, Obama bénéficie rapidement d'un accès aux informations classées secret défense et reçoit les mêmes rapports de sécurité que le président en exercice par la CIA et le FBI.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Avançant qu'il ne peut y avoir qu'un président américain en exercice à la fois, Barack Obama fait le choix discuté de rester globalement silencieux en décembre 2008 et janvier 2009 lors de l'offensive israélienne contre le Hamas à Gaza. Celle-ci cesse significativement quelques jours avant son investiture.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Obama bénéficie d'une sécurité renforcée, très proche de celle du président en exercice. Elle est assurée par le Secret Service, l'agence fédérale en charge de la protection du président, du vice-président et de diverses personnalités. Il circule ainsi en convoi blindé et sa maison de Hyde Park ainsi que le bâtiment fédéral de Chicago lui servant de quartier général pendant cette période de transition sont étroitement surveillés. Le président-élu ne déménage à Washington que début janvier 2009.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Lors des campagnes électorales, les principaux candidats à l'élection présidentielle américaine bénéficient d'une protection du Secret Service. Le candidat Obama fut le premier, en mai 2007, à en bénéficier du fait du risque d'attentats par des suprémacistes blancs[89]. Cette protection fut, comme pour le candidat républicain, renforcée après leur désignation respective comme candidat de leur parti.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 20 janvier 2009 à 12 h 07, Barack Obama prête serment au Capitole de Washington, D.C., devant une foule sans précédent estimée à plus de 2 millions de personnes, et sous les yeux de plusieurs centaines de millions de téléspectateurs du monde entier. Il est ainsi officiellement investi comme 44e président, dans une atmosphère de ferveur nationale et internationale peu habituelle (près de 8 Américains sur 10 lui accordent alors leur confiance face à la crise). Symboliquement, le premier président afro-américain réutilise la Bible qui avait servi en 1861 pour l'investiture d'Abraham Lincoln. Dans les jours précédents, il avait refait en train le trajet de Philadelphie à Washington accompli par ce dernier cette année-là, et s'était adressé à la foule depuis le Lincoln Memorial.</b><br />
<b><br />
</b> <b>En signe d'unité nationale, Barack Obama choisit un évêque épiscopalien gay pour dire la prière d'ouverture des festivités de son investiture, un pasteur évangélique anti-avortement pour la prière d'ouverture de la cérémonie, et un célèbre vétéran du mouvement des droits civiques, ancien compagnon de Martin Luther King, pour la prière de clôture. Le discours d'investiture du nouveau président insiste sur « le triomphe de l'espérance sur la peur », sur le « refus du choix entre nos idéaux et notre sécurité » et sur le dialogue international, sans cacher aux Américains les difficultés qui les attendent[90].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le président de la Cour suprême John G. Roberts Jr. ayant mal placé un adverbe en récitant la formule constitutionnelle, et fait ainsi hésiter le nouveau président, la prestation de serment est refaite en privé le lendemain, 21 janvier, à la Maison Blanche pour éviter toute contestation juridique éventuelle[91]. Le membre de phrase mal prononcé était ; « that I will faithfully execute the Office of President of the United States », le juge avait déplacé le mot « faithfully » ainsi ; « That I will execute the Office of President to the United States faithfully ».</b><br />
<b><br />
</b> <b>Barack Obama est considéré comme un homme politique pragmatique, adepte du compromis pour faire avancer ses idées et ses projets et capable de rassembler diverses catégories de l'électorat, même si ses votes au Congrès ont pu le classer à la gauche du parti[92]. Son discours sur l'état de l'Union de janvier 2010, venant peu de temps après avoir perdu la majorité au Sénat avec l'élection du successeur de Ted Kennedy au Massachusetts, a mis l'accent sur la nécessité de réformer la finance mondiale, suite à la crise financière de 2008, et appelle les démocrates et républicains à voter une loi afin de contre-carrer l'arrêt de la Cour suprême, Citizens United v. Federal Election Commission (en), du 21 janvier 2010, qui étend les possibilités de financement électoral par les entreprises (nationales et étrangères) [93]. La perte de la majorité au Sénat hypothèque la réforme du système de protection sociale.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Barack Obama est présenté comme un adepte du multilatéralisme, partisan de la realpolitik et prend pour modèle James Baker, saluant la politique étrangère américaine menée sous la présidence de George H. W. Bush pendant la première guerre du Golfe en 1991 et lors de la chute du Mur de Berlin en 1989[94]. S'il veut être plus ferme à l'égard du programme nucléaire de la Corée du Nord, ses principales propositions sont un retrait en 16 mois des troupes américaines de combat d'Irak, qui commencerait dès sa prise de fonction, et le commencement d'un dialogue « sans préconditions » avec l'Iran[95]. Il affirme cependant après son élection qu'il considère le programme nucléaire iranien comme « inacceptable ». Cette déclaration a été critiquée par le président du Parlement iranien, Ali Larijani[96].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Concernant les relations avec Israël et avec les Palestiniens, après avoir été ambivalent, il prononçait, le 4 juin 2008 à la conférence du lobby pro-israélien Aipac (American Israel Public Affairs Committee) un discours dans lequel il apportait son soutien au statut de Jérusalem, comme capitale indivisible d'Israël[97],[56].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 10 juillet 2009, il rencontre au Vatican le pape Benoît XVI, en marge du sommet du G8. Le président Obama s'est notamment engagé auprès de lui à tenter de réduire le nombre d'avortements.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Il a prononcé à l'Université du Caire le 4 juin 2009 un discours considéré comme présentant un changement de cap majeur en matière de relations internationales entre les États-Unis et les musulmans.[98]</b><br />
<b><br />
</b> <b>Au cours de ce discours, le président Obama s'est prononcé en faveur de la non-réglementation du port du voile : « Il est important pour les pays occidentaux d'éviter de gêner les citoyens musulmans de pratiquer leur religion comme ils le souhaitent, et par exemple en dictant les vêtements qu'une femme doit porter » et d'ajouter « On ne doit pas dissimuler l’hostilité envers une religion devant le faux-semblant du libéralisme ». Cette critique envers un pays occidental vise selon de nombreux observateurs la France et sa politique de laïcité[99],[100],[101].</b><br />
<b><br />
</b> <b>À l’instar de Bill Clinton, Barack Obama radicalisa sa position au fur et à mesure de son ascension politique. Lorsqu’il était sénateur dans l'Illinois, Obama a fait voter une loi qui rend obligatoire pour la police de filmer les interrogatoires des accusés encourant la peine de mort, sous peine de voir les aveux non-filmés annulés. Lorsqu’il fut candidat pour devenir sénateur fédéral de l’Illinois, Obama déclara à la télévision que la peine de mort était utilisée « trop fréquemment et inconsciemment » et rappela que « treize condamnés à mort ont été libérés en Illinois pour cause d’innocence ». Il conclut en déclarant que même s'il supportait la peine de mort lorsque « la communauté est fondée à exprimer la pleine mesure de son indignation », il fallait réduire le nombre de crimes capitaux[102]. Durant la campagne présidentielle, Obama déclara également que Ben Laden justifiait le recours à la peine de mort[103]. Enfin il condamna le jour-même où elle fut rendue une décision [Quoi ?] de la Cour suprême qui déclarait la peine de mort anticonstitutionnelle pour les personnes condamnées pour viol sur mineur sans homicide (John McCain venait de faire la même chose dans la matinée). Une fois élu, Obama nomma Eric Holder, personnellement opposé à la peine de mort, comme procureur général (poste crucial dans le fonctionnement de la peine de mort fédérale). Lors de son audition, Holder déclara qu’il appliquerait « la loi faite par le Congrès ». C'est avec son autorisation que la peine de mort fut ainsi requise devant une cour fédérale dès sa prise de fonction en janvier 2009[104],[105</b><br />
<b><br />
</b> <b>Il se déclare également en faveur du 2e amendement sur le droit de posséder des armes à feu mais reconnait l'utilité des « lois de bon sens pour empêcher les armes de tomber dans les mains d'enfants ou de membres de gangs[105] ».</b><br />
<b> </b><br />
<b>Barack Obama est favorable au droit à l'avortement et il se déclare partisan des contrats d'union civile entre personnes de même sexe et souhaite la généralisation de l'extension des droits et avantages matrimoniaux aux homosexuels, tant au niveau de chaque État qu'au niveau fédéral[106] sans pour autant remettre en cause la définition du mariage civil entre un homme et une femme qu'il laisse aux différents États à définir[107],[108].</b><br />
<b><br />
</b> <b>s'il est favorable au renforcement des contrôles à la frontière mexicaine, il défend une régularisation des immigrés clandestins déjà présents auxquels il envisage l'octroi du permis de conduire[92]. Il considère notamment que sans l’apport de main-d’œuvre immigrée, l’agriculture américaine mettrait la « clé sous la porte », signifiant concrètement son intention de favoriser le regroupement familial et d’augmenter le nombre d’immigrés réguliers[109].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Lors de sa campagne électorale de 2008, Obama proposait de mettre en place une réforme du système de santé américain permettant la création, au niveau fédéral, d'une « assurance santé universelle » sans pour autant imposer une couverture santé obligatoire à l'exception des enfants[95]. C'est alors un de ses projets phares de sa campagne. Néanmoins, une fois élu président, pour faire adopter son texte, Obama fut contraint à des concessions pour faire adopter son projet par le Congrès. Le 7 novembre 2009, soit presque 11 mois après son investiture et en dépit d'une majorité confortable à la Chambre des représentants, il obtint de justesse, par 220 voix contre 215, l'adoption d'un texte réformant le système de santé. Un seul républicain, Joseph Cao avait alors voté pour la réforme. Le Sénat américain adopta également son propre texte le 24 décembre, après un long débat et de multiples amendements par 60 voix contre 40. Finalement, après maintes péripéties, le 21 mars 2010, en dépit de sondages d'opinions défavorables, d'une polarisation aggravée de la classe politique et des citoyens américains, d'une popularité présidentielle en berne symbolisée par la victoire d'un républicain dans le Massachusetts pour succéder à Ted Kennedy et des réticences d'une partie des élus démocrates, le texte voté par le Sénat est adopté tel quel par la Chambre des représentants par 219 voix contre 212.</b><br />
<b>Qualifié d'historique, le texte qui n'a reçu aucune voix de l'opposition (une première historique également pour ce genre de législation), permet de garantir une couverture santé à 32 millions d'Américains qui en sont actuellement dépourvus. Il reste néanmoins bien en deçà des promesses électorales de Barack Obama car elle n'inclut pas, notamment, de régime public universel ni même d'assurance publique et laissera 5% des résidents américains (23 millions de personnes) sans aucune couverture maladie (contre 15% avant la réforme)[110].</b><br />
<b>En vertu du texte ainsi adopté, la plupart des Américains auront l'obligation de s'assurer, sous peine de se voir infliger des pénalités. Des subventions accordés sous plafonds de revenus seront accordés par le gouvernement fédéral pour aider les plus pauvres à payer leurs cotisations. Les entreprises de plus de 50 salariés (les PME et les commerçants) qui ne fourniront pas de couverture devront également payer des pénalités[111]. Par ailleurs, le texte interdit aux assureurs de refuser d'accorder une couverture à des personnes malades préalablement. Les parents pourront également protéger leurs enfants jusqu'à leurs 26 ans. Néanmoins, pour parvenir à ses fins et faire adopter cette loi, Barack Obama a annoncé son intention de prendre un décret garantissant que la réforme ne modifierait en rien les restrictions interdisant l'utilisation de fonds fédéraux pour des avortements[112]. Plusieurs correctifs doivent encore être adoptés par une loi budgétaire par les 2 chambres.</b><br />
<b>Cela faisait près d'un siècle que le Congrès débattait de cette question de la santé. Le président républicain Théodore Roosevelt en parlait déjà dans son programme, mais fut battu à l'élection présidentielle américaine de 1912 par le candidat démocrate Woodrow Wilson. En 1965, le président démocrate Lyndon Johnson avait promulgué le Medicare et Medicaid, assurance pour les personnes âgées et pauvres, après avoir rallié quant à lui la moitié des voix républicaines du Congrès. Le président démocrate Bill Clinton tenta lui-aussi de faire passer un projet ambitieux en 1993, mais échoua.</b><br />
<b>Dès la promulgation de la loi par Barack Obama, les attorneys de douze (puis quatorze) états américains ont déclaré mettre en œuvre une procédure judiciaire fédérale visant à contester la constitutionnalité de la nouvelle loi pour violation de la souveraineté des États[113] alors que les législatures de 37 états entamaient des débats visant à adopter un statut dérogatoire pour ne pas avoir à appliquer la réforme à domicile[114].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Lors de sa campagne électorale, Barack Obama a également préconisé une hausse du salaire minimum afin qu'il soit indexé sur l'inflation[115], des baisses d'impôts massives pour la classe moyenne (pour les personnes gagnant moins de 250 000 $ par an)[116], le recours au crédit d'impôt pour aider les ménages les plus modestes et a promis de renégocier le traité de libre-échange nord-américain (l'ALÉNA). Dans le contexte de la crise des subprimes et du poids des crédits, il déclarait vouloir protéger les citoyens américains contre les abus des prêts de toutes sortes et a annonçait un plan de grands travaux publics sur dix ans, financés par le retrait des forces de combat d'Irak[92].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Suite à son investiture, le président Barack Obama procéda à des annulations de programmes industriels considérés comme trop coûteux, non budgétés ou à l'ambition détournée de leur finalité : ce fut notamment le cas du programme Constellation (annulé le 1er février 2010) ou du projet de bouclier radar européen annulé le 18 septembre 2009 en vue d'obtenir l'appui du Kremlin sur la demande d'arrêt du programme nucléaire iranien[117].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Pour lutter contre le réchauffement climatique, il propose d'augmenter le prix de l'électricité, d'investir dans les biocarburants, les énergies alternatives[95],[118] et se déclare favorable à l'instauration d'un marché du CO2 (obligeant les entreprises polluantes à racheter un « droit à polluer » auprès d'entreprises non polluantes)[92]. Comme son ancien adversaire républicain à l'élection présidentielle de 2008, John McCain, il est plutôt favorable également au développement de l'énergie nucléaire comme solution aux problèmes climatiques mais sa position sur le sujet est devenue ambivalente durant la campagne électorale[119]. Le 1er juin 2009, le Secrétaire à l’Énergie Steven Chu a annoncé un fonds de 256 millions de dollars afin d’améliorer l’efficience énergétique des principales industries aux États-Unis[120].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Personnalité attachée à ses racines afro-américaines et aux goûts culturels éclectiques[121], grand lecteur, écrivant lui-même ses livres et ses discours les plus importants, Barack Obama doit une bonne partie de son ascension politique à ses talents d'orateur et à son charisme[122],[123],[124].</b><br />
<b> </b><br />
<b>Dans leur déclaration de revenus de 2007, le couple Obama a déclaré 4,2 millions de dollars, provenant largement des droits d'auteur des livres de Barack Obama.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le couple Obama a déclaré un revenu brut ajusté de 2 656 902 dollars (environ 2 millions d'euros) en avril 2009 pour leur déclaration de 2008. Ils ont payé, en 2008, 855 323 dollars (environ 647 000 euros) d'impôts fédéraux et 77 883 dollars (environ 59 000 euros) à l'État de l'Illinois et donné 172 050 dollars à 37 œuvres caritatives[125].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Barack Obama est un grand amateur de basket-ball, qu'il continua à pratiquer presque chaque matin pendant sa campagne électorale, y compris le jour de son élection. Il promit l'installation d'une salle appropriée à la Maison-Blanche. Pendant la campagne présidentielle, il fit beaucoup rire par une tentative pour s'essayer maladroitement sous les caméras au bowling, sport très populaire en Amérique. Une fois à la Maison-Blanche, on le verra aussi jouer au golf avec le vice-président Biden sur le green du jardin de la résidence officielle[126].</b><br />
<b><br />
</b> <b>Barack Obama se trouve être le cinquième président gaucher en trente ans, après Gerald Ford, Ronald Reagan, Georges H. Bush et Bill Clinton. Ainsi qu'il le lança aux photographes lors de la signature de ses premiers documents officiels de président : « Je suis gaucher, il va falloir vous y faire[127] ».</b><br />
<b><br />
</b> <b>Le 9 octobre 2009, Barack Obama reçoit le prix Nobel de la paix, suscitant la surprise et une certaine incrédulité dans le monde, alors qu'il n'entame que son dixième mois de mandat présidentiel. Le comité du Nobel justifie sa décision en évoquant « les efforts extraordinaires [du président américain] en faveur du renforcement de la diplomatie internationale et de la coopération entre les peuples ». Cette décision est souvent qualifiée de politique et de partisane, récompensant plus des paroles et des bonnes intentions que des actes concrets[128],[129],[130],[131]. Obama devient ainsi le quatrième président américain et le troisième en fonction à recevoir le prix après, dans l'ordre chronologique, Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Jimmy Carter.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Dix jours avant de recevoir le prix nobel, le président Américain décide, avec l’accord du sénat, l’envoi de 30 000 soldats américains pour poursuivre la Guerre d’Afghanistan de 2001[132]. Cela déclencha une forte controverse obligeant le « président de guerre », surnom qu’il a reçu et qu’il ne rejette pas[133], à aller chercher son prix Nobel en toute discrétion[134]. Seuls 19 % des américains pensent que leur président méritait le prix Nobel de la Paix[134] . </b><br />
<b></b><br />
<b><br />
</b> <b>Source : fr.wikipedia.org/...//fr.wikipedia.org/wiki/Barack_Obama</b>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-56178476677449779232011-02-03T05:39:00.000-08:002011-02-03T06:10:08.550-08:00Nicolas Sarkozy<div style="text-align: center;"><b></b><br />
<b></b><br />
<b></b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA3POWCMQ6VQlQmRCBotMNpZjpGyOQpBevxUsUmmpNsVRiATYKqjo5Lxb86xlSZb70G7QLDaaxxDBjpD4IOD0_ATpkMGwZCewrrfNsJsDJstsJXHpWeQiI7LZ6wNBS-9qkFEozYmD9NV0/s1600/sarkozy.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA3POWCMQ6VQlQmRCBotMNpZjpGyOQpBevxUsUmmpNsVRiATYKqjo5Lxb86xlSZb70G7QLDaaxxDBjpD4IOD0_ATpkMGwZCewrrfNsJsDJstsJXHpWeQiI7LZ6wNBS-9qkFEozYmD9NV0/s1600/sarkozy.jpeg" /></a></div><br />
<b>Nicolas Sarkozy (nom usuel de Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa), né le 28 janvier 1955 dans le XVIIe arrondissement de Paris, est un homme politique français . Le 6 mai 2007 le ministère de l'intérieur a annoncé qu'il a obtenu une majorité des suffrages lors du second tour de l'élection. Si le conseil constitutionnel valide cette élection, il deviendra ainsi à 52 ans le 6e président de la Ve République et le 23e président de la République. Il prendra normalement ses fonctions le 16 mai 2007, succédant à Jacques Chirac.</b></div><b><br />
</b><br />
<b>Ancien ministre, il est président du conseil général des Hauts-de-Seine. Il est également président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP).</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il est le fils d'un immigré hongrois, Pál Sárközy de Nagybocsa (en hongrois nagybócsai Sárközy Pál[2]) né à Budapest, en 1928, dans une famille de la petite noblesse hongroise (anoblie le 10 septembre 1628 par l'Empereur Ferdinand II, roi de Bohême et de Hongrie)[3]. Son ancêtre, un paysan qui s'est battu vaillamment contre les Turcs, n'a pas reçu de réel titre de noblesse mais seulement le droit de faire suivre son nom (« Sárközy », qui veut dire « petit lieu marécageux » en magyar) par celui de son village d'origine et l'usage d'un blason[4]. Les armoiries de famille sont « de gueules à un loup d'or tenant en sa dextre un sabre dressé d'argent, soutenu d'une terrasse de sinople ». À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est expropriée et contrainte à l'exil. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Pál Sárközy rencontre un recruteur de la Légion étrangère à Baden-Baden. Il s'engage pour cinq ans et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ pour l'Indochine, puis démobilisé à Marseille en 1948. Il francise alors son nom en Paul Sarközy de Nagy-Bocsa. Devenu publicitaire, il rencontre en 1949 Andrée Mallah, qu'il épouse. Cette dernière, fille d'un chirurgien du XVIIe arrondissement de Paris, juif séfarade de Salonique converti au catholicisme, est alors étudiante en droit.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy naît en 1955 dans le XVIIe arrondissement de Paris. Il a deux frères : Guillaume, né en 1952, futur chef d'entreprise dans le textile (vice-président du MEDEF entre 2000 et 2005) et François, né en 1957, qui devient pédiatre puis chercheur en biologie. Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959 et divorce, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre ; elle plaide dans l'affaire Villarceaux. Paul Sarkozy se remariera trois fois. De son deuxième mariage, il aura deux autres enfants : Caroline et Pierre-Olivier, banquier à New York.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy commence ses années de collège au lycée public Chaptal, il y redouble sa sixième, puis entre au lycée privé Saint-Louis de Monceau. Il obtient le baccalauréat B en 1973 et sa famille s’installe à Neuilly. Après des études à l’université Paris X, il sort diplômé en droit public et en sciences politiques : il obtient une maîtrise de droit privé en 1978. Il finance ses études en étant, entre autres, livreur pour un fleuriste de la ville[5]. Toujours en 1978, il est appelé sous les drapeaux, avant d’entrer à l’Institut d'études politiques de Paris. Il n'obtiendra pas le diplôme de fin d’études à cause de notes éliminatoires en anglais[5]. Il soutient en 1981 un mémoire de DEA sur le référendum du 27 avril 1969.</b><br />
<b>En 1981, après avoir longtemps hésité à devenir journaliste, il se résout au dernier moment à passer le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), suivant ainsi les traces de sa mère.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il est embauché par l'avocat Guy Danet puis devient l'un des trois associés du cabinet d'avocats parisien « Leibovici - Claude - Sarkozy », un cabinet comprenant onze avocats et spécialisé dans le droit immobilier. Cependant, l'exercice de l'activité d'avocat étant incompatible avec toute autre activité, il n'exerce pas cette profession pendant ses périodes d'activité gouvernementale mais, détenant un tiers des parts du cabinet, il reçoit un dividende des profits du cabinet (241 000 euros en 2002).</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 23 septembre 1982, Nicolas Sarkozy épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un pharmacien corse de Vico dont il a deux fils, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1987). Son témoin de mariage est Charles Pasqua.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En 1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albeniz lorsqu’en qualité de maire de Neuilly, il la marie à l’animateur de télévision Jacques Martin, qu’elle quitte pour lui en 1989. Après un divorce en quatre mois, il l'épouse en octobre 1996. Il a pour témoins Martin Bouygues et Bernard Arnault. Un fils, Louis, naît en 1997.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il adhère à l’Union des démocrates pour la République (UDR) en 1974 où il rencontre Charles Pasqua et Joseph Jeffredo et milite pour l’élection de Jacques Chaban-Delmas. En 1975 il devient le délégué départemental des jeunes des Hauts-de-Seine. En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, sous le parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ». Il devient responsable de la section de Neuilly en 1976, secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux en 1977, et est élu conseiller municipal de Neuilly en 1977.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac en 1980[6].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En 1983, il devient maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans, succédant à Achille Peretti, décédé, mais aussi en prenant de court le prétendant en titre, Charles Pasqua, alors hospitalisé pour l’opération d’une hernie. Il est chargé de mission de mars 1987 à mai 1988 pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur[7]. Il devient député à 34 ans et ministre du Budget à 38 ans.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Lors de la large victoire de la droite aux élections législatives de 1993, il est réélu député de Neuilly au premier tour avec 64,90% des voix puis nommé ministre du Budget dans le gouvernement Édouard Balladur. Il y fait son apprentissage des rouages gouvernementaux. Il est le porte parole du gouvernement[8] et il commence alors à se faire connaître du grand public.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En 1993, lors de l’affaire de la maternelle de Neuilly, ville dont il était maire, Nicolas Sarkozy participe aux négociations avec un homme cagoulé armé d'un pistolet et d'une charge d'explosifs, « Human Bomb », qui tenait en otage 21 enfants dans une classe, et fut finalement abattu par le RAID.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En 1995, il soutient Édouard Balladur contre Jacques Chirac pour la campagne présidentielle. À la suite de la victoire de Jacques Chirac, il n'obtient aucun poste ministériel dans le nouveau gouvernement d'Alain Juppé. Au cours d'un bref passage à une réunion nationale du RPR, le 15 octobre 1995, il est sifflé.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>D'avril à octobre 1999, il devient président par intérim du RPR, succédant à Philippe Seguin qui en avait démissionné brutalement. Il conduit conjointement avec Alain Madelin la liste RPR-Démocratie Libérale aux élections européennes de 1999, et devient tête de liste conséquemment au départ de Philippe Seguin. Ces élections sont marquées par une sévère défaite : la liste arrive en troisième position avec seulement 12,8 % des suffrages (contre 25,58 % pour l'union RPR-UDF, arrivée en première place, conduite par Dominique Baudis en 1994 et 16,4 % pour l'UMP en 2004), derrière celle de Charles Pasqua (13,1%). Il abandonne alors toute responsabilité au sein du parti et se retire de la politique nationale. Pendant cette période, il rejoint à nouveau le cabinet d'avocat dont il s'était mis en suspension et publie en 2001 un livre, Libre.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>La XIIe législature est une ascension pour Nicolas Sarkozy, tant politique (gouvernementale et de parti) que médiatique et populaire. Il est réélu député de Puteaux et Neuilly sur Seine à l'occasion des élections législatives de 2002. Il est le député de droite le mieux élu, avec 68,78 % des voix. Après le 21 avril 2002, il devient la cible privilégiée des critiques de l'opposition.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En 2002, il soutient la réélection de Jacques Chirac. Celui-ci lui préfère Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre mais le nomme ministre de l'Intérieur. Il impose un style « musclé » et fait de la sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il organise avec Gilles de Robien, ministre des transports, une politique plus répressive sur les excès de vitesse destinée à renforcer la sécurité routière. Cette politique dont l'aspect le plus emblématique sera la multiplication des radars automatiques sur les routes contribue à une baisse du nombre de morts de 7272 à 4703 entre 2002 et 2006 (-34%). On observe cependant en 2007 une remontée des chiffres (+6% de tués, +10% de blessés entre 2006 et 2007, sur les trois premiers mois).</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il soutient la mise en place du Conseil français du culte musulman (CFCM) initiée en 1999 par Jean-Pierre Chevènement et intervient sur les dossiers de l'éducation et des retraites.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003[9], complétée par la Loi Perben[10], le fichage ADN, instauré en 1998 et limité à l'origine aux délinquants sexuels, a été étendu à toute personne soupçonnée d'un quelconque délit (sauf délit d'initié ou financier), et laissées au libre choix des policiers et des gendarmes, sans que les preuves de culpabilité ne soient obligatoirement établies[11]. Cette loi a permis le fichage génétique de faucheurs d'OGM, d'étudiants anti-CPE[12] et deux frère de 8 et 11 ans pour avoir volé 2 tamagotchi et 2 balles magiques [13]. Les personnes refusant de se laisser ficher risquent jusqu'à 15 000 euros d'amende et 1 an de prison.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Sa politique en Corse est marquée par le rejet de la proposition de réorganisation administrative pour laquelle Nicolas Sarkozy s'était engagé, suite au référendum local en date du 6 juillet 2003.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Yvan Colonna, recherché dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du préfet Claude Érignac, est arrêté après une cavale de quatre ans, l'avant-veille de ce référendum.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il mène une lutte vigoureuse contre la recrudescence d'actes antisémites en France. Son action contre l'antisémitisme est saluée par le Centre Simon-Wiesenthal qui lui décerne son prix de la tolérance en 2003 et le consistoire central de France, l'institution administrant le culte israëlite en France, saluera l'"extrême sévérité" dont a fait montre Nicolas Sarkozy dans la répression des actes antisémites[14].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Il est nommé ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en mars 2004, poste qu'il occupe pendant neuf mois. Il axe dans un premier temps sa politique sur la réduction du déficit[15] ; il annonce le respect en 2005 par la France du pacte de stabilité, avec un déficit de 2,9 % du PIB.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Au niveau industriel, il fait passer l'État de 50.4 à 41% du capital de France Télécom en septembre 2004, conclut le changement de statut d’EDF et GDF, et annonce la privatisation partielle du groupe Areva. Dans le secteur privé, il fait intervenir l’État pour empêcher le dépôt de bilan du groupe Alstom et favorise la fusion Sanofi/Aventis face à Novartis. En immiscant l'État français dans le marché aux dépens d'intérêts allemands (participations dans Aventis et approches de Siemens pour Alstom), il irrite Berlin[16]. Il dénonce également les hausses de prix dans la grande distribution ou les banques, et signe des accords avec les professionnels concernés. Ces accords sont cependant contestés lors de leur signature par les syndicats[17], puisque selon eux, ils auront pour conséquence la réduction des postes administratifs et d’encadrement avec la suppression éventuelle de nombreux postes entre 2005 et 2007.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy ayant déclaré son intention de présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2007 et laissé entendre qu’il briguerait la présidence de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) suite au départ d’Alain Juppé, Jacques Chirac, dans son entretien télévisé du 14 juillet 2004, le met en demeure de choisir entre ce dernier poste et le ministère. À une question à ce propos, le Président français lance « Je décide, il exécute » qui est mal perçu par les proches de Nicolas Sarkozy. Lors de la convention des 28 et 29 novembre 2004, il est élu président de l’UMP par les militants avec 85,1 % des voix. Le lendemain, il présente sa démission à Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin ; il est remplacé par Hervé Gaymard.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Après le résultat négatif du référendum portant sur le Traité constitutionnel européen (29 mai 2005), le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin démissionne (31 mai 2005) et Nicolas Sarkozy obtient le poste de ministre d'État, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, au second rang de préséance. Il cumule ainsi un poste ministériel régalien avec la présidence de l’UMP, alors que ce cumul avait été jugé impossible par le chef de l’État lors de son interview du 14 juillet 2004. Il conserve en même temps la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Au cours de l’une de ses interventions à propos de l’affaire Nelly Crémel, qui concerne l’assassinat d’une femme par deux repris de justice tout juste libérés, il demande à ce que le juge de remise des peines responsable de leur sortie de prison soit puni, ce qui vaut un rappel à l’ordre de la part de Dominique de Villepin et les reproches du Syndicat de la magistrature, invoquant la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>À la suite plusieurs incendies dans des immeubles insalubres ayant causé la mort de nombreuses personnes dont des enfants, Nicolas Sarkozy demande que les immeubles insalubres ou dangereux, souvent voués à la destruction, soient évacués. Des associations de défense des « sans-papiers », dont l’association Droit au logement, ont protesté, contre cette mesure y voyant un prétexte à l’expulsion sans relogement de nombreux locataires ou squatteurs. Ainsi, en août 2006, le plus important squat de France, à Cachan, est évacué par la police. En avril 2007 les expulsés de Cachan étaient presque tous relogés.[21] Au mois de septembre 2005, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire intervient devant les préfets[22].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Dans son livre La République, les religions, l’espérance il parle de la reconnaissance des « nouveaux mouvements spirituels », expression commune à de nombreux groupes. Nicolas Sarkozy, après avoir rencontré, le 30 août 2005, l’acteur Tom Cruise, membre du mouvement, a expliqué ne pas avoir d’opinion arrêtée sur la scientologie. Mais dans son livre, à la page 136, Nicolas Sarkozy parle de la scientologie comme d’une secte : « Si on voulait essayer de trouver une définition de la religion par rapport aux sectes, je pense que l’un des critères les plus pertinents serait celui de la pérennité historique, car on doit convenir que l’authenticité du message spirituel est en quelque sorte légitimée par sa pérennité au travers des générations… Les témoins de Jéhovah, ce n’est pas tout à fait de la même nature en termes de pérennité séculaire, les raëliens encore moins, la scientologie pas davantage ».</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Les relations entre le ministre et une partie des jeunes de quartiers dits « sensibles » se tendent. Le 20 juin 2005, Nicolas Sarkozy en effectuant une visite dans une cité de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), au lendemain de l'homicide d'un enfant de 11 ans victime de balles perdues, déclare : « Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu'il faut, mais on nettoiera la Cité des 4000 »[23]. Une dizaine de jours plus tard, lors d'une nouvelle visite à La Courneuve, il déclare également : « Le terme "nettoyer au Kärcher" est le terme qui s'impose, parce qu'il faut nettoyer cela »[24]. Les mots « nettoyer » et « Kärcher » feront l'objet d'une vive polémique et sont à l'origine de la rupture avec le Ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag[25].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 26 octobre 2005, les journaux télévisés diffusent une séquence sur la visite de Nicolas Sarkozy, à 22 heures, dans un quartier défavorisé d'Argenteuil. La relation avec la population est décrite comme houleuse (avec notamment des jets de pierre) et les images le montrent disant « Vous en avez assez, hein, vous avez assez de cette bande de racailles ? Eh bien on va vous en débarrasser[26] ». L'usage du mot « racaille » par le ministre sera à l'origine d'une importante polémique dans la presse et suscitera l'hostilité de certains jeunes issus de quartiers « sensibles ».[27] Ce n'est que le 6 novembre que les journalistes d'Arrêt sur images précisent que la fameuse phrase était la réponse à une habitante demandant « Quand nous débarrassez-vous de cette racaille ? », et d'autre part que le ministre a en fait été plutôt bien accueilli.[28]</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>L'Humanité soupçonne le ministre d'avoir délibérement employé une expression choquante pour occuper l'espace médiatique.[29] Les jeunes des quartiers à problèmes craignent d'être utilisés comme figures pour effrayer et permettre à Nicolas Sarkozy de mener sa politique sur la sécurité. [30]</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>La présentatrice Françoise Laborde explique ce traitement médiatique d'une part par la tentation pour la télévision d'aller au sensationnel, d'autre part par un possible parti-pris de certains journalistes contre Nicolas Sarkozy.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En octobre 2005, après la mort dans un transformateur EDF de deux adolescents qui fuyaient la police[31], leur accusation par Nicolas Sarkozy sur la foi des rapports de police, rapidement avérés faux, et l’agitation menée dans la cité par certains de leurs amis, des émeutes éclatent en banlieue de Paris, qui se répandent en province. En tant que ministre de l’Intérieur, et suivant les instructions du président de la République et du Premier ministre, Nicolas Sarkozy prône et applique une tolérance zéro, et annonce que les sans-papiers ayant participé aux émeutes, seront expulsés du territoire. Une partie de la gauche demande la démission du ministre tandis que certains médias jugent sévèrement son action. Toutefois un sondage annonce une majorité d’opinions favorables (68 % d’après l’institut Ipsos)[32]. Au terme des émeutes, 597 personnes ont été incarcérées sur les 2 734 personnes placées en garde à vue, mais seul un Malien a été expulsé, tandis que 6 autres personnes attendent encore qu’un jugement soit rendu. Il est à noter que malgré la dureté des affrontements, les dégâts considérables – en millions d’euros – occasionnés par les émeutiers (écoles, bibliothèques et entreprises détruites, automobiles brûlées, etc.), il n’y eut qu'un mort et une blessée grave.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>À l’occasion de ces émeutes, Julien Dray, le spécialiste des questions de sécurité au Parti socialiste, déclare à propos de Nicolas Sarkozy que « son bilan sur la sécurité est mitigé ». Julien Dray nuance et critique ses résultats sur la baisse de la délinquance, rappelant que, s’il existe une baisse générale des crimes et délits entre 2002 et 2005, ceux-ci ont augmenté dans les quartiers dits « sensibles ».</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Selon Nicolas Sarkozy, les émeutes sont le fait de « bandes organisées », de « véritables mafias ». Toutes ces informations seront par la suite démenties par un rapport public des Renseignements généraux qui parle plutôt de « révolte populaire des cités[33] ».</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En janvier 2006, Dominique de Villepin annonce la mise en place d'un Contrat première embauche destiné selon lui à réduire le chômage des jeunes, qui s'appuie sur les réflexions développées par des proches de Nicolas Sarkozy sur la réforme des contrats de travail. Dans un premier temps, l'UMP diffuse donc des communiqués dans lesquels elle signale que « les propositions présentées par Dominique de Villepin ont été élaborées à la suite de plusieurs entretiens avec Nicolas Sarkozy », et que « ce contrat est issu d’une proposition de la Convention thématique de l’UMP. » Cependant, durant la montée des protestations après les vacances scolaires et universitaires de février, Nicolas Sarkozy prend ses distances avec ce projet.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Durant la crise opposant le gouvernement et les syndicats d'étudiants et de travailleurs, Nicolas Sarkozy tiendra uniquement son rôle de Ministre de l'Intèrieur et ne s'exprimera que peu sur la loi sur l'égalité des chances. Certains députés de l'UMP prendront position au sein de l'Assemblée Nationale afin d'inciter le gouvernement à discuter avec les syndicats et mettre fin à une crise devenue nationale.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Après l'allocution de Jacques Chirac du 31 mars annonçant l'aménagement du CPE, le président confie la conception de la nouvelle loi aux parlementaires de l'UMP dont Nicolas Sarkozy est le président.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 10 avril, Jacques Chirac annonce le « remplacement » du CPE par des mesures plus ciblées sur les jeunes non diplômés. Même si les Français semblent indiquer à travers différents sondages que Nicolas Sarkozy ne voit sa popularité que peu affectée par la crise (contrairement aux deux chefs de l'exécutif[34]), le Parti socialiste cherche à lier le trio « Chirac-Villepin-Sarkozy[35] » et l'intéressé évite tout triomphalisme et joue la solidarité avec le Premier ministre en saluant l'« attitude respectable[36] » de Dominique de Villepin. Selon le Monde, ses relations avec le président ressortent bien meilleures de cette crise[37].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Cette loi initiée par Nicolas Sarkozy en 2006 propose une évolution significative du droit de l’immigration en France. Elle se présente comme l’instrument de la mise en œuvre d’une « immigration choisie au lieu d’une immigration subie ». Elle se concentre sur deux points :</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>- Durcissement des conditions de régularisation des sans-papiers et du regroupement familial. Ces mesures sont qualifiées de « régression sécuritaire », par exemple par la Ligue des droits de l'Homme ou le RESF qui lutte depuis 2004 contre l’expulsion de France d’enfants mineurs scolarisés ayant des parents « sans-papiers », et qui qualifie Nicolas Sarkozy de « Ministre de la chasse aux enfants ». Ce dernier tente de désamorcer les critiques début juin 2006 en donnant des directives pour que des familles de ce type soient régularisées ; d’après le RESF, 80 % des personnes visées ne sont pas concernées par ces nouvelles directives. En effet, à l’été 2006, Nicolas Sarkozy annonce 6 000 régularisations, soit un cinquième des demandes. Parmi les réactions politiques, d’un côté Jack Lang déplore qu’il ne s’agisse pas d’une régularisation massive, comme dans d’autres pays européens, tandis que d’un autre côté Philippe de Villiers exprime son refus des régularisations, et son souhait d’expulser tous les sans-papiers. Le ministre annonce des régularisations limitées en nombre et étudiées au cas par cas. Le 16 mars 2007 un communiqué de l’ANAFE repris par le RESF et un article des Dernières Nouvelles d’Alsace explique que : « Deux jeunes hommes, victimes de persécutions dans leur pays, ont été renvoyés à leurs bourreaux car, selon la sentence favorite du ministre de l’Intérieur, "ils avaient vocation à être reconduits dans leur pays". Ce qui a été fait. Issa est en prison au Tchad, Elanchelvan a été exécuté par l'armée sri lankaise. » </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>- Retour à une immigration de travailleurs, fermée depuis 1974, dans plusieurs secteurs de l’économie (BTP, restauration, travail saisonnier, vente, informatique…), sans avoir à justifier que ces emplois ne peuvent être pourvus par des Français. Cette proposition voit l’opposition de plusieurs dirigeants africains, dont le président sénégalais Abdoulaye Wade qui estime qu’il s’agit d’un « pillage des élites ». Nicolas Sarkozy se rend au Sénégal, au Mali, où il est « chahuté » par des manifestants : tandis qu’il tente d’expliquer sa loi, il est, dans ces pays africains, également accusé de racisme[38]. Quelques mois plus tard, au Sénégal, Nicolas Sarkozy signe un accord avec Abdoulaye Wade sur une politique d’immigration concertée[39]. </b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Après les déclarations de Philippe de Villiers dans le livre Les Mosquées de Roissy sur le péril islamiste qui pèserait sur l’aéroport Charles de Gaulle, Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il y aurait 122 individus « plus ou moins » suspects travaillant à Roissy sur 83 000 habilitations délivrées et qu’ils feraient l’objet de procédures d’abrogation d’habilitation[40].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 21 octobre 2006, il a justifié l’abrogation de 43 habilitations au motif que ces personnes auraient des « pratiques radicales » et qu’il préférait risquer « un contentieux devant un tribunal plutôt qu’un drame »[41]. Quatre bagagistes, dont les habilitations ont été retirées, ont déjà interjeté un recours devant le tribunal administratif de Bobigny, le retrait de cette habilitation justifiée par le préfet par le « comportement » de ces bagagistes leur paraissant discriminatoire car fondé sur leur pratique de la religion musulmane ou leurs idées politiques. La CFDT a porté plainte auprès du procureur de la République de Bobigny pour discrimination. La CFTC d’Air France a annoncé avoir déposé un préavis de grève pour le lundi 23 octobre, dénonçant un « durcissement » dans l’attribution des badges aéroportuaires[42]. Le MRAP dénonce les « ravages de la stigmatisation »[43] et décide de poursuivre le préfet pour discrimination en raison des origines ethniques [44]. L’administration, de son côté, souligne l’existence de cas inquiétants, comme celui d’un bagagiste français qui aurait passé trois années au Yémen où il aurait séjourné dans un camp d’entraînement militaire tenu par des islamistes[45].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>À l’issue des premières procédures devant les tribunaux, quatre employés sur une petite dizaine de requérants ont obtenu gain de cause et ont pu récupérer leur badge.[46]</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy a initié dès 2006 un projet de loi sur la prévention de la délinquance. Parmi les points-clé de ce projet, il a insisté pour que soient détectés dès le plus jeune âge d'éventuels troubles du comportement. La loi a été votée et validée par le Conseil constitutionnel, mis à part deux articles qui prévoyaient la responsabilisation des magistrats instructeurs.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Un autre point est le durcissement et la répression d’activités sur Internet, en particulier la diffusion de scène de violence, visant le Happy slapping, avec un emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans. Mais la Ligue ODEBI[47] dénonce qu'au prétexte de cette lutte, Nicolas Sarkozy en profite pour censurer la diffusion d'images de violences policières, elles aussi condamnables jusqu'à 5 ans d'emprisonnement lorsque diffusées par de simples citoyens.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 8 juin 2006, lors d’une conférence de presse, Nicolas Sarkozy présente un bilan de son action au ministère de l’Intérieur depuis son arrivée en 2002. Dans ce bilan, il présente des chiffres issus d’études de l’Observatoire national de la délinquance (OND)[48] réalisées depuis 1998. Ces chiffres lui permettent de comparer la période où il est (mais aussi partiellement Dominique de Villepin) ministre de l’Intérieur, aux années de législature socialiste. Les chiffres de l’insécurité qu’il présente sont globalement en baisse (en moyenne de 3 %[réf. nécessaire]) sur la période 2002-2005, à l’exception des violences aux personnes. Cette tendance se serait poursuivie en 2006 (délinquance globalement en baisse mais hausse des violences aux personnes)[49]. Le taux d’élucidation présente une amélioration en passant de 26,3 % en 2002 à 31,8 % selon l’INSEE[50], bien que la méthode de calcul de ce taux ait été discutée[51]. Le Canard enchaîné attribue la baisse de la délinquance à la forte baisse des vols de téléphones portables[52], responsables à eux seuls de 40% des infractions.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En réaction à ce bilan, qui n’intègre pas le nombre de voitures brûlées et les dégradations volontaires commises lors des émeutes de fin 2005, le Parti socialiste invoque la forte augmentation des violences faites aux personnes durant le ministère de Nicolas Sarkozy, et établit des liens entre cette augmentation et le discours et les décisions, qu’il avait critiquées, du ministre (voir plus haut). Il affirme aussi que la notation des fonctionnaires de police dépendant désormais du nombre d’infractions constatées (divers reportages sont passés à ce sujet sur le JT de France 2), cela introduit un biais à la baisse des statistiques collectées dont l’exactitude devient contestable, et souligne à cet égard que la comptabilisation des violences aux personnes, en hausse, est précisément obligatoire. En réaction à ce même bilan, Alain Bauer (président de l’observatoire national de la délinquance) indique que l’indicateur de la violence continue d’augmenter inexorablement chaque année quelle que soit la législature au pouvoir.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En matière de sécurité routière, la politique de contrôle et de répression qu’il a mis en place aurait permis de réduire le nombre de tués de 7 242 en 2002 à 4 703 en 2006, soit une baisse de 35 % en l’espace de 4 ans.[53]</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En matière d’immigration, l’immigration légale continue de se développer mais à un rythme moins soutenu, suite à la baisse du nombre de titres de séjour délivrés (-2,57 % en 2005 par rapport à 2004). Cette baisse du nombre de titres délivrés est la première depuis 10 ans. En parallèle, les expulsions d’immigrés clandestins ont doublé entre 2000 et 2005 (passant de 10 000 à 20 000)[54].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Après que Nicolas Sarkozy ait souhaité démissionner du Ministère de l'Intérieur pour s'investir à temps plein dans la campagne pour l'élection présidentielle de 2007[55], le 19 mars 2007, Jacques Chirac annonce la date de démission du ministre de l'Intérieur : Nicolas Sarkozy quitte ses fonctions le 26 mars, laissant la place à François Baroin.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy est candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2007. Sa déclaration a été faite dans une interview à la presse régionale réalisée le 29 novembre 2006, bien qu'il avait fait connaître aux journalistes en 2004 sa volonté de se présenter aux élections présidentielles.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Les mots d'ordre de sa campagne sont la restauration de la confiance dans la politique, « la rupture tranquille », et l'ordre en mouvement (s'opposant par là au slogan de l'« ordre juste » de sa concurrente Ségolène Royal, qu'il juge immobiliste). Les journalistes y voient une référence au slogan de François Mitterrand, la « force tranquille »[56][57].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 10 janvier 2007, le Parti socialiste rend public[58] un ouvrage rédigé par Éric Besson et intitulé L’inquiétante « rupture tranquille » de Monsieur Sarkozy[59] dans lequel ce dernier est accusé de dissimuler une idéologie de « néo-conservateur à passeport français » derrière des apparences de pragmatisme[60]. L'UMP réagit vivement, parlant d'« attaques personnelles aux accents xénophobes douteux » ; Yves Jego parle d'« une caricature malhonnête »[61]. Éric Besson, l'auteur du livre, déclarera par la suite que Nicolas Sarkozy est finalement « plus préparé et plus qualifié que Ségolène Royal pour présider la France » et qu'il « a levé toute ambiguïté sur des points à [ses] yeux cruciaux (l’intervention américaine en Irak, le communautarisme, etc.) »[62].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le dimanche 14 janvier 2007, Nicolas Sarkozy est élu candidat de l'UMP à l'élection présidentielle suite à un vote en sa faveur de 98,1 % des votants et un taux de participation de 69 % des adhérents (Nicolas Sarkozy était le seul à présenter officiellement sa candidature à la candidature au sein de l'UMP après l'abandon de Dominique de Villepin et Michèle Alliot-Marie) , durant un congrès de l'UMP réunissant entre 30 000 et 110 000 personnes suivant les sources[63] ; le budget annoncé avant celui-ci est de 3,8 millions d'euros[64].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le lundi 26 mars 2007, Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur pour se consacrer pleinement à sa campagne présidentielle, espérant vaincre "la barrière du ministre d'État" et ouvrant une "nouvelle étape de la campagne". L'annonce de son départ avait été faite le 21 mars par Jacques Chirac dans une allocution télévisée. François Baroin prend sa succession place Beauvau.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le Parti socialiste adopte selon les partisans de Nicolas Sarkozy et certains médias une tactique de diabolisation dite TSS (Tout Sauf Sarkozy)[65] pour remporter l'élection, ce que confirme un des anciens responsables de la campagne de Ségolène Royal, Éric Besson, qui soutint finalement la candidature de Nicolas Sarkozy[66].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Au premier tour des élections présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy a obtenu avec 31,18% le 2e plus haut score relatif pour un candidat de la droite républicaine depuis 1974 où Valery Giscard d'Estaing avait obtenu 32,6% des voix, et plus haut score absolu jamais obtenu par un candidat au 1er tour avec 11 448 663 voix[67]. Il remporte le second tour avec 53,06 % des suffrages (chiffre definitif, confirmé par le ministère de l'Intérieur) face à 46,94 % pour Ségolène Royal : il est élu président de la République.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy est élu président de la République le 6 mai 2007 avec 53,06 % des suffrages contre 46,94 % des suffrages exprimés pour Ségolène Royal.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>À 52 ans, il devient ainsi le 6e président de la Ve République et le 23e président de la République. La passation de pouvoir aura lieu le 16 mai 2007 dans l'après-midi avec son prédécesseur Jacques Chirac.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy a à plusieurs reprises et ce depuis 1998 rappelé son intention de récupérer les électeurs du Front national [68]. Nicolas Sarkozy dénonce parallèlement les positions du Front national, comme lors de son débat avec Jean-Marie Le Pen lors de l'émission « 100 minutes pour convaincre », où il a affirmé son opposition avec les idées d'extrême droite. Des personnalités politiques de l'opposition lui reprochent de vouloir s'attirer l'électorat du Front national. Ainsi, Jack Lang affirme que « Nicolas Sarkozy est un républicain, à la différence de Le Pen » mais parle de « dérive paraxénophobe ». De la même façon, Act-Up ou les Guignols de l'info présentent médiatiquement le ministre de l'Intérieur et Jean-Marie Le Pen sur un pied d'égalité. Ainsi, en janvier 2006, l'association Act Up publie des affiches[69] comportant la photographie de Nicolas Sarkozy et le slogan « Votez Le Pen ».</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le livre de Nicolas Sarkozy, Témoignage, a été préfacé[70] dans sa version italienne par Gianfranco Fini président du parti politique italien Alliance nationale (parti issu du MSI) parti issu du néo-fascisme italien mais ayant pris ses distances avec cette idéologie depuis 1995[71][72]. Le précédent livre de Nicolas Sarkozy, La République, les religions, l'espérance, était lui aussi préfacé par cette même personne dans la version italienne[73], le quotidien italien Panorama indiquant même une amitié[73] entre les deux hommes.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le collectif Ré-So, qui s'affiche publiquement contre Nicolas Sarkozy, estime dans un article[74] que plusieurs points du programme du Front national ont déjà été appliqués par Nicolas Sarkozy lors de ses mandats ministériels. Il s'agit de points comme la coopération étroite entre la police et la Justice, la facilitation des contrôles d'identité, l'instauration d'une période probatoire pour tous les mariages mixtes et l'expulsion effective des immigrés clandestins. Certaines de ces mesures étaient déjà effectives mais ont été renforcées.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Certaines autres de ses mesures et positions sont critiquées par Jean-Marie Le Pen : réforme de la double peine, prise de position en faveur de la discrimination positive, du financement public de mosquées et de quotas d'immigration, positions que le Front National combat[75]. Nicolas Sarkozy s'est également prononcé en faveur du droit de vote des résidents étrangers, en situation régulière et présent depuis au moins 10 ans sur le territoire français, aux élections locales. Il a par ailleurs encouragé la nomination d'un «préfet musulman», Aïssa Dermouche, nommé préfet du Jura.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Au premier tour le 22 avril 2007 Nicolas Sarkozy a obtenu, avec 31,18 % des suffrages exprimés, le 2e plus haut score relatif pour un candidat de la droite républicaine depuis 1974 où Valéry Giscard d'Estaing avait obtenu 32,6 % des voix, et plus haut score absolu jamais obtenu par un candidat au 1er tour avec 11 448 663 voix[82]. Le 6 mai, il remporte le second tour avec 53,06 % des suffrages (18 983 138 voix) face à Ségolène Royal : il est élu président de la République.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>À l'annonce des résultats du second tour, des rassemblements spontanés d'opposants de gauche à Nicolas Sarkozy se forment dans une quinzaine de grandes villes de France (Paris, Lyon, Marseille, Grenoble, Toulouse, Bordeaux, Caen, Brest, Lille, Dijon, Montpellier, Clermont-Ferrand, Strasbourg, Nantes, Rouen, Tours, Rennes, Orléans, etc.). Parmi ces personnes, on trouve des socialistes, des communistes, des membres ou sympathisants de LO ou de la LCR, ainsi que des personnes apartides se réclamant de gauche, déçus du résultat des élections. On trouve également des éléments révolutionnaires, marxistes, anarchistes ou autonomes, dont la majorité d'entre[précision nécessaire] eux refuse le consensus électoral et nie de fait la légitimité de l'autorité du nouveau président. On note aussi la présence de nombreux jeunes de quartiers populaires apolitiques, qui se considèrent victimes de la politique de Nicolas Sarkozy. Dans la majorité des villes citées ci-dessus[précision nécessaire], les rassemblements partent en manifestations improvisées. Ces regroupements et manifestations, non légaux puisque non déclarés aux préfectures, sont dispersés par les forces de police et de gendarmerie déployées pour l'occasion. Dans une minorité de cas, les charges policières se trouvèrent justifiées par l'attaque de ceux-ci par les éléments révolutionnaires qui se sentaient provoqués par la simple présence de ceux-ci. Dans la majorité des cas[précision nécessaire], ce sont les charges policières et interpellations musclées qui ont provoqué une réaction de la part des manifestants (de nombreuses personnes se déclarant "modérées" et/ou "pacifistes" auront participé aux violences). Quelques rassemblements partiront en émeutes généralisées, provoquant ainsi de nombreuses dégradations de mobilier urbain et de violents affrontements avec les forces de l'ordre. De nombreuses permanences UMP seront attaquées et vandalisées partout en France. Le bilan de cette nuit de violence est de 730 voitures incendiées, 78 policiers et gendarmes blessés, et 592 interpellations. Entre 10 000 et 20 000 personnes auront participé aux rassemblements et manifestations, et plusieurs milliers aux émeutes. Les deux nuits suivantes sont émaillées de violences, mais à moindre échelle, même si plus de personnes participeront aux manifestations. Les violences continueront néanmoins jusqu'à la fin de la semaine dans certaines villes. C'est la première fois dans l'histoire de la Ve République que l'élection d'un président provoqua de tels incidents.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Lors de son premier discours après l'annonce du résultat provisoire, Nicolas Sarkozy a mis l'accent sur les questions internationales, et sa volonté de rapprocher les positions de la France avec les partenaires européens en faisant ratifier rapidement par le parlement les dispositions essentielles du projet de traité qui permettront à l'Europe de fonctionner. Il a souhaité mettre un terme aux différends de la France avec les États-Unis, avec qui il souhaite pouvoir négocier en toute franchise tout en maintenant l'indépendance de la France. Il souhaite s'investir dans la question des otages français, dont la Franco-Colombienne Ingrid Bétancourt, pour la défense des droits de l'homme, notamment le sort des femmes et des opprimés. Il a rappelé aussi son opposition à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, et défendu un développement autonome de l'Afrique et d'une « Union méditerranéenne » forte aux côtés de l'Union européenne. Il a remercié les Français pour leur participation aux scrutins et leur engagement et leur franchise dans les débats de la campagne, y compris ceux qui n'ont pas voté pour lui.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 14 mai 2007, il annonce sa démission de la présidence de l'UMP.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy a été élu président de la République le 6 mai 2007 avec 53,06 % des suffrages exprimés (18 983 138 suffrages) contre 46,94 % pour Ségolène Royal (16 790 440 suffrages), devenant le 23e président de la République française et le 6e président de la Ve République.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>La passation des pouvoirs avec son prédécesseur Jacques Chirac a lieu le 16 mai 2007[83]. Dans l'après-midi, Nicolas Sarkozy rend hommage, à la cascade du Bois de Boulogne, aux 35 jeunes Français résistants assassinés en août 1944 par les nazis, comme à Guy Môquet résistant communiste de 17 ans, fusillé à Châteaubriant en octobre 1941, puis il se rend à Berlin pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 17 mai, il nomme son premier Premier ministre François Fillon qui forme le 18 mai un gouvernement réduit à 15 ministres (huit hommes, sept femmes), auxquels s'ajoutent quatre secrétaires d'État et un haut-commissaire masculins. Le gouvernement s'ouvre à plusieurs personnalités de gauche, du centre droit et de la société civile. Le ministère de l'Économie et des Finances est scindé en deux, l'un chargé du budget de l'État, l'autre de la stratégie économique et du développement. Conformément au Pacte écologique signé par Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle, Alain Juppé prend la tête d'un grand ministère alliant l'écologie, l'aménagement territorial et le transport.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>À l'issue du second tour des élections législatives de 2007, l'UMP garde la majorité absolue à l'Assemblée nationale avec ses 313 membres. Conformément aux traditions républicaines, François Fillon lui remet sa démission le 18 juin et Nicolas Sarkozy le reconduit immédiatement dans sa fonction pour former un nouveau gouvernement, sans la présence d'Alain Juppé, seul ministre battu dans sa circonscription.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy a engagé une partie des réformes pour lesquelles il a été élu. La loi TEPA a été votée en août 2007 ; plusieurs lois ont été votées pour limiter l’immigration irrégulière, et la récidive.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 31 décembre 2007 à 20h00, Nicolas Sarkozy adresse ses premiers voeux de président de la République aux Français en « bousculant le protocole », puisqu'il les prononce « en direct ». Dans ces voeux, on note que le président Sarkozy a évoqué « l'urgence des réformes » et une « politique de civilisation »; il a surtout annoncé une « nouvelle Renaissance ». Il a estimé avoir entrepris depuis le début de son mandat « beaucoup de changements profonds ».</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 8 janvier 2008, il est, pour la première fois depuis son élection, en conférence de presse devant 500 journalistes, répondant aux questions des Français par leur intermédiaire (notamment sur le pouvoir d'achat, mais aussi sur d'autres sujets dont sa vie privée particulièrement médiatisée). Il a affirmé « prendre ses responsablités de Chef de l'État ».</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Les débuts de la politique internationale de Nicolas Sarkozy sont marqués par un activisme important dans de nombreux domaines, ce qui est perçu comme une volonté d'incarner la « rupture » promise pendant la campagne. La nomination du socialiste Bernard Kouchner à la tête du ministère des Affaires étrangères est ainsi vue comme un symbole.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy avait durant sa campagne présidentielle[84], voulu que la France prenne la défense des femmes, et notamment celle d'Íngrid Betancourt otage des FARC en Colombie et des infirmières bulgares prisonnières en Libye.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Une action est engagée dans les premiers jours afin d’obtenir la libération d’Íngrid Betancourt. Le président colombien accède en partie aux demandes de Nicolas Sarkozy en libérant des prisonniers membres des FARC, dont l'une des figures du mouvement, Rodrigo Granda. Quelques semaines plus tard les FARC donnent des preuves de vie d’Íngrid Bétancourt, sans cependant envisager de la libérer[85].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy a finalisé la libération des infirmières et du médecin bulgares, sur laquelle la commission européenne a travaillé plusieurs années. Quelques jours avant leur libération Cécilia Sarkozy se rend sur place afin d'agir pour leur libération[86]. Le 24 juillet 2007, les infirmières bulgares sont libérées et transférées en Bulgarie à bord d'un avion de la République française[87]. Le même jour, le conseil municipal de la capitale bulgare, Sofia, décide d'accorder la citoyenneté d'honneur de la ville aux trois personnes considérées comme les principaux artisans de cette libération : Nicolas et Cécilia Sarkozy ainsi que la Commissaire européenne aux Affaires extérieures Benita Ferrero-Waldner[88].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 3 octobre 2007, Nicolas Sarkozy reçoit le primat russe Alexis II de Moscou, lors de la première visite d'un patriarche russe en France.[89]</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le 20 décembre 2007, recevant le titre de chanoine honoraire de Saint-Jean de Latran, attaché à la fonction présidentielle, il prononce un discours, appelé discours du Latran, où il fait référence à la récente encyclique Spe Salvi, rappelle les liens qui unissent la France et le Saint-Siège et souhaite une laïcité moins rigide selon lui, qu'il appelle laïcité positive[90]. Certains commentateurs (Corinne Lepage[91] et d'autres) s'en sont émus indiquant que ce discours parlant de laïcité positive ouvrait la voie au communautarisme. Concernant la citoyenneté des catholiques, dans ce discours, il apparaît que Nicolas Sarkozy utilise les historiens révisionnistes comme Jean Sévillia.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Quelques semaines après son élection, Nicolas Sarkozy a effectué deux voyages en Afrique, l'un en Libye, l'autre en Afique de l'Ouest. Il a notamment prononcé un long discours[93] à l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar. Dans ce discours, rédigé par Henri Guaino, le Président français déclare notamment que la colonisation fut une faute tout en estimant que le problème principal de l'Afrique venait de ce que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. (...) Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance. (...) Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès »[94]. Ce discours a suscité de nombreuses réactions en France[95] et dans le monde[96],[97],comme celle du professeur Achille Mbembe[98]. Doudou Diène, rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, a déclaré à la tribune de l'ONU que « dire que les Africains ne sont pas entrés dans l’histoire est un stéréotype fondateur des discours racistes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècle »[99].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le Président français s'est également rendu au Gabon, dont il avait reçu le Président quelques semaines plus tôt.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner organisent la conférence de Paris, réunissant une vingtaine de pays[100], afin de relancer le processus sur le Darfour le 25 juin 2007. Bernard Kouchner lance l’idée d’un corridor humanitaire. Suite à la réunion, la création d'une force hybride de 20 000 hommes devant être déployée au Darfour, force comportant des membres de l’Union africaine et de l’ONU, est annoncée[101]. Le 31 juillet 2007, l'ONU approuve à l'unanimité l'envoi de troupes au darfour[102].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Nicolas Sarkozy propose la candidature du socialiste Dominique Strauss-Kahn à la présidence du FMI, candidature présentée comme une poursuite de la politique d'ouverture. DSK est nommé président en septembre 2007.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Lors du sommet européen du 8 au 10 juin 2007 présidé par l’Allemagne, Nicolas Sarkozy défend l’idée d’un « traité simplifié » entre les partenaires européens, reprenant en grande partie les articles du projet de constitution européenne, notamment la partie institutionnelle. Après de longues négociations avec en particulier le président polonais Lech Kaczynski, ce projet est adopté le 23 juin 2007[103].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Le président prévoit de ne pas avoir un équilibre budgétaire avant 2012, cependant le gouvernement précédent avait promis à l’Eurogroupe de rétablir cet équilibre en 2010. Face au mécontentement des ministres des Économies des pays de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy décide de défendre lui-même sa politique budgétaire en se rendant à la réunion des ministres de l’Eurogroupe[104]. Le résultat de cette réunion a été considéré par une partie de la presse française comme une victoire de Nicolas Sarkozy qui aurait convaincu ses partenaires en affirmant que son « choc fiscal » permettrait de relancer la croissance et de revenir dans les critères de Maastricht à l’horizon 2012, tandis que la presse étrangère se montre généralement plus sceptique.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>L’Union méditerranéenne est un projet d'union supranational, proposé aux pays bordant la mer Méditerranée. Il a été suggéré par le président français Nicolas Sarkozy comme une alternative à l’adhésion turque à l’Union européenne, qui formerait au lieu de cela le point d’appui de la nouvelle union. Le président prévoit une première réunion à l'horizon de juin 2008[105].</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b><u>Détail des fonctions et mandats</u></b><br />
<b><br />
</b><b>Fonctions politiques</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* 1977 : membre du comité central du Rassemblement pour la République (RPR)</b><br />
<b>* 1978 - 1979 : délégué national des jeunes du RPR</b><br />
<b>* 1981 : président du comité national des jeunes en soutien à Jacques Chirac pour l'élection présidentielle</b><br />
<b>* 1988 : secrétaire national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation</b><br />
<b>* 1989 : secrétaire national du RPR, chargé de l'Animation, de la Jeunesse et de la Formation et co-directeur de la liste d'union pour les élections européennes</b><br />
<b>* 1992 - 1993 : secrétaire général adjoint du RPR, chargé des fédérations</b><br />
<b>* 1995 : directeur de campagne et porte-parole d'Édouard Balladur pour l'élection présidentielle</b><br />
<b>* 10 juillet 1997 - 6 février 1998 : coordinateur et porte-parole de la direction provisoire du RPR</b><br />
<b>* 6 février 1998 - 4 octobre 1999 : secrétaire général du RPR</b><br />
<b>* 16 avril 1999 - 4 décembre 1999 : président par intérim du RPR ; tête de la liste RPR-DL aux élections européennes</b><br />
<b>* 3 mai 2000 : élu président du comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine</b><br />
<b>* 28 novembre 2004 - 14 mai 2007 : président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP)</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Fonctions locales</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* 1977 - 2007 : conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine</b><br />
<b>* 1986 - 1988 : vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, chargé de l'Enseignement de la culture</b><br />
<b>* 1985 - 1988 : conseiller général des Hauts-de-Seine pour le canton de Neuilly-sur-Seine-Nord</b><br />
<b>* 29 avril 1983 - 7 mai 2002 : maire de Neuilly-sur-Seine (puis adjoint « hors rang »)</b><br />
<b>* 1983 - 1988 : conseiller régional d'Île-de-France</b><br />
<b>* 2004 - 2007 : conseiller général des Hauts-de-Seine pour le canton de Neuilly-sur-Seine-Nord</b><br />
<b>* 1er avril 2004 - 14 mai 2007 : président du conseil général des Hauts-de-Seine (démission après son élection à la présidence de la République)</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Fonctions parlementaires</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* Député de la sixième circonscription des Hauts-de-Seine :</b><br />
<b>o 23 juin 1988 - 1er avril 1993 (élu avec 67,35 % des voix au premier tour)</b><br />
<b>o 2 avril 1993 - 1er mai 1993 (réélu avec 64,90 % des voix au premier tour ; remplacé par son suppléant, Charles Ceccaldi-Raynaud, après sa nomination au gouvernement)</b><br />
<b>o 24 septembre 1995 - 21 avril 1997 (réélu avec 75,96 % des voix au second tour, après la démission de son suppléant)</b><br />
<b>o 1er juin 1997 - 7 juin 2002 (réélu avec 56,23 % des voix au premier tour ; remplacé par sa suppléante, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, après sa nomination au gouvernement)</b><br />
<b>o 19 juin 2002 - 18 juillet 2002 (réélu avec 68,78 % des voix au premier tour ; remplacé par sa suppléante après sa nomination au gouvernement)</b><br />
<b>o 13 mars 2005 - 2 juillet 2005 (réélu avec 70,74 % des voix au premier tour, après la démission de sa suppléante ; remplacé par sa suppléante après sa nomination au gouvernement)</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* Député français au Parlement européen :</b><br />
<b>o 20 juillet 1999 - 14 septembre 1999 (élu sur le quota réservé à la liste « Union pour l'Europe, l'opposition unie avec le RPR et Démocratie libérale », dont il était à la tête ; en raison de la loi sur le cumul des mandats, il choisit de démissionner de son mandat de député européen, Brice Hortefeux lui succédant)</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b><u>Fonctions ministérielles</u></b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* Ministre :</b><br />
<b>o 30 mars 1993 - 11 mai 1995 : ministre du Budget du gouvernement Balladur</b><br />
<b>o 30 mars 1993 - 19 janvier 1995 : porte-parole du gouvernement du gouvernement Balladur</b><br />
<b>o 19 juillet 1994 - 11 mai 1995 : ministre de la Communication du gouvernement Balladur</b><br />
<b>o 7 mai 2002 - 30 mars 2004 : ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales dans les premier et deuxième gouvernements Raffarin</b><br />
<b>* Ministre d'État :</b><br />
<b>o 31 mars - 29 novembre 2004 : ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin</b><br />
<b>o 2 juin 2005 - 26 mars 2007, ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire dans le gouvernement Villepin</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b><u>Présidence de la République</u></b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* 6 mai 2007 : élu président de la République au second tour de l'élection présidentielle</b><br />
<b>* 16 mai 2007 : succède à Jacques Chirac en prenant officiellement ses fonctions de président de la République et de Coprince d'Andorre</b><br />
<b>* 17 mai 2007 : nomme François Fillon, son conseiller politique, au poste de Premier ministre (voir premier gouvernement François Fillon)</b><br />
<b>* 18 juin 2007 : François Fillon lui remet la démission de son gouvernement. Nicolas Sarkozy le charge alors de recréer un gouvernement dont il sera à la tête (voir deuxième gouvernement François Fillon)</b><br />
<b>* 30 juin 2008 - 1er janvier 2009 : président du Conseil européen</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b><u>Distinctions et décorations</u></b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Décorations officielles</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* Grand-croix de la Légion d'honneur en 2007 (chevalier en 2004)</b><br />
<b>* Grand-croix de l'ordre national du Mérite en 2007</b><br />
<b>* Commandeur de l'ordre de Léopold (Belgique) en 2004</b><br />
<b>* Grand-croix de l'ordre de Charles III (Espagne) en 2009[188]</b><br />
<b>* Médaille du RAID, pour son rôle lors de la prise d'otage de la maternelle de Neuilly[189]</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>En tant que président de la République</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* Coprince d'Andorre</b><br />
<b>* Grand maître de la Légion d'honneur</b><br />
<b>* Premier chanoine de l'Archibasilique Saint-Jean de Latran, titre décerné aux chefs d'État français depuis Henri IV au Vatican[190]</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Décorations humoristiques</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* Prix Orwell 2005 pour l'« ensemble de son œuvre », décerné par Privacy International[191]</b><br />
<b>* Prix Iznogoud 1999</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b><u>Bibliographie</u></b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Ouvrages de/avec Nicolas Sarkozy</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* Georges Mandel, le moine de la politique, biographie de Georges Mandel, Grasset (9 février 1994) (ISBN 2-2464-6301-7). Cette biographie a été accusée à plusieurs reprises d'être un plagiat d'un ouvrage de Bertrand Favreau[192], et a donné lieu à une adaptation télévisée en 1997, sous le titre Le Dernier été.</b><br />
<b>* Au bout de la passion, l'équilibre, entretiens avec Michel Denisot, Albin Michel (7 mars 1995) (ISBN 2-2260-7616-6).</b><br />
<b>* Libre, Robert Laffont et XO, (24 janvier 2001) (ISBN 2-2210-8909-X).</b><br />
<b>* Leclerc, un rêve d'Indochine, avec Jean-Michel Gaillard, scénario de téléfilm consacré au général Leclerc, 2003.</b><br />
<b>* La République, les religions, l'espérance, Éditions du Cerf, préfacé par Gianfranco Fini, (28 octobre 2004) (ISBN 2-2661-5708-6).</b><br />
<b>* Témoignage, XO Éditions, préfacé par Gianfranco Fini, (17 juillet 2006) (ISBN 2-8456-3287-8).</b><br />
<b>* Ensemble, XO Éditions, (2 avril 2007) (ISBN 978-2-8456-3345-2).</b><br />
<b>* Sous le pseudonyme Mazarin : Les Lettres de mon château (parues dans le journal Les Échos)[193]</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Ouvrages autour de Nicolas Sarkozy</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* Serge Portelli, Ruptures[S 1]</b><br />
<b>* Ghislaine Ottenheimer, Les Deux Nicolas, éd. Plon, 22 novembre 1994</b><br />
<b>* Anita Hausser, Sarkozy, l'ascension d'un jeune homme pressé, Belfond (1995, réédition en 2006).</b><br />
<b>* Christophe Barbier, La Comédie des orphelins. Les vrais fossoyeurs du gaullisme, Grasset, 2000</b><br />
<b>* Michaël Darmon, Sarko Star, éd. du Seuil (2004), 400 pages.</b><br />
<b>* Nicolas Domenach, Sarkozy au fond des yeux, éd. Jacob-Duvernet (2004), 267 pages.</b><br />
<b>* Béatrice Gurrey, Le Rebelle et le roi, éd. Albin Michel, 2004, 240 pages, sur les rapports Sarkozy-Chirac.</b><br />
<b>* Paul Ariès, Misère du sarkosisme, cette droite qui n'aime pas la France, éd. Parangon/Vs, 2005, 251 pages</b><br />
<b>* Victor Noir, Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus, Éditions Denoël, 2005, 318 pages (ISBN 2-2072-5751-7)</b><br />
<b>* Frédéric Charpier, Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir, Presses de la Cité, 2006</b><br />
<b>* Philippe Cohen, Richard Malka et Riss : La Face Karchée de Nicolas Sarkozy, BD (2 novembre 2006), Vents d'Ouest / Fayard Éditions (ISBN 2-7493-0309-5)</b><br />
<b>* Noël Mamère, Sarkozy, mode d'emploi, éd. Ramsay, 2006, 283 pages,</b><br />
<b>* Catherine Nay, Un Pouvoir nommé désir, Grasset, 2006</b><br />
<b>* Serge Portelli, Traité de démagogie appliquée : Sarkozy, la récidive et nous, éd. Michalon, 2006, 136 pages</b><br />
<b>* Marianne, « Ce qu'il y a de Bush en lui », 2006</b><br />
<b>* Hedwige Chevrillon, Sarkozy Connexion, Hachette littératures, 17 janvier 2007</b><br />
<b>* Jean-Luc Porquet, Le Petit Démagogue, éd. La Découverte, 18 janvier 2007</b><br />
<b>* Collectif, Sarkozy vu d'ailleurs, numéro spécial de La Vie des Idées, février 2007</b><br />
<b>* Christophe Barbier, La Saga Sarkozy, éd. L'Express, 8 mars 2007</b><br />
<b>* Azouz Begag, Un mouton dans la baignoire, Fayard, 11 avril 2007 (ISBN 2-2136-3375-4)</b><br />
<b>* Alain Badiou, Circonstances, 4. De quoi Sarkozy est-il le nom ?, Nouvelles Éditions Lignes, 2007.</b><br />
<b>* Philippe Cohen, Richard Malka et Riss : Sarko Ier (BD), Vents d'Ouest / Fayard Éditions, 16 mai 2007 (ISBN 978-2749304007)</b><br />
<b>* Yasmina Reza, L'Aube le soir ou la nuit, Flammarion, 28 août 2007 (ISBN 978-2081209169)</b><br />
<b>* Collectif, La new droite. Une révolution conservatrice à la française ?, no 52 de la revue Mouvements, Paris, La Découverte, novembre 2007 (ISBN 978-2-7071-5354-8)</b><br />
<b>* Patrick Rambaud, Chronique du règne de Nicolas Ier, Grasset, 24 janvier 2008 (ISBN 978-2246735717)</b><br />
<b>* Jean Véronis, Louis-Jean Calvet, Les mots de Nicolas Sarkozy, Éditions du Seuil, 6 mars 2008 (ISBN 978-2020956314)</b><br />
<b>* Pierre Lembeye, Sarkozy un président chez le psy, Scali, 12 mars 2008 (ISBN 978-2350122519)</b><br />
<b>* Pierre Moscovici, Le Liquidateur, Hachette Littératures, 14 mars 2008 (ISBN 978-2012373990)</b><br />
<b>* Laurent Joffrin, Le roi est nu , Robert Laffont, 19 mars 2008 (ISBN 978-2221110867)</b><br />
<b>* Laurence de Cock, Fanny Madeline, Nicolas Offenstadt et Sophie Wahnich, Comment Nicolas Sarkozy écrit l'histoire de France, Agone, coll. « Passé et Présent », 4 avril 2008 (ISBN 978-2748900934)</b><br />
<b>* Pierre Musso, Le Sarkoberlusconisme, éditions de l'Aube, 30 avril 2008 (ISBN 978-2752604729)</b><br />
<b>* Philippe Cohen, Richard Malka et Riss : Carla et Carlito ou la vie de château (BD), Vents d'Ouest / Fayard Éditions, 6 novembre 2008 (ISBN 978-2356480347)</b><br />
<b>* Bastien François, La Constitution Sarkozy, Odile Jacob, 19 février 2009 (ISBN 978-2738122506)</b><br />
<b>* Paul-Éric Blanrue, Sarkozy, Israël et les juifs, Oser dire, 20 mai 2009 (ISBN 978-2919937127)</b><br />
<b>* Pierre Musso, Télé-politique : le sarkoberlusconisme à l'écran, éditions de l'Aube, 27 novembre 2009 (ISBN 978-2815900072)</b><br />
<b>* Thomas Legrand, Ce n'est rien qu'un président qui nous fait perdre du temps, Stock, 20 janvier 2010 (ISBN 978-2234064133)</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>Documentaires</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>* 2007 : Ségo et Sarko sont dans un bateau, de Karl Zéro et Michel Royer.</b><br />
<b>* 2008 : Starko ! la saison 1, Karl Zéro et Daisy d'Errata. Le film relate, grâce à la voix de l'imitateur Michel Guidoni, la vie du président lors de la première année de son mandat.</b>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-45397078181806854042011-02-03T03:56:00.000-08:002011-02-03T06:17:33.746-08:00Mouammar Kadhafi<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGf1xWW5R0_BLNs8Uuy1Pzm8JcSjWNstZ0WF1X-N9pdOp_SbItqrjRkrG3LsDewEpqzW6A2Of9ND41lyzIVaUkk7q_3Cju0CngveEhDsz7gmbTZrxbd7bEyDq6ljlNt6oZ36fk81pj64s/s1600/Mouammar+Kadhafi.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="190" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGf1xWW5R0_BLNs8Uuy1Pzm8JcSjWNstZ0WF1X-N9pdOp_SbItqrjRkrG3LsDewEpqzW6A2Of9ND41lyzIVaUkk7q_3Cju0CngveEhDsz7gmbTZrxbd7bEyDq6ljlNt6oZ36fk81pj64s/s200/Mouammar+Kadhafi.jpeg" width="200" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><br />
</b></div><b>Mouammar Kadhafi, né le 19 juin 1942 à Syrte, en Libye, , aussi appelé « colonel Kadhafi », est de facto le chef de l'État de la Libye depuis 1970, à la suite du coup d'État du 1er septembre 1969.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Officiellement, Kadhafi est désigné comme le Guide de la grande révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Al-Kadhafi est le plus jeune enfant d'une famille de paysans bédouins. Il grandit dans la région désertique de Syrte, reçut une éducation primaire traditionnelle et religieuse, puis suivit les cours de l'école préparatoire de Sebha dans le Fezzan, de 1956 à 1961. Kadhafi et un petit groupe d'amis qu'il rencontra dans cette école vinrent à former le noyau d'un groupe de militants révolutionnaires ayant pour but de s'emparer du pouvoir. Kadhafi s'inspira de Gamal Abdel Nasser, président de l'Égypte voisine, qui se hissa au pouvoir en prônant l'unité arabe. En 1961, Kadhafi fut exclu de Sebha à cause de son activisme politique.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Kadhafi étudia le droit à l'Université de Libye. Il entra ensuite à l'Académie militaire de Benghazi en 1963, où il organisa avec quelques militants un mouvement secret dans le but de renverser la monarchie libyenne pro-occidentale. Après l'obtention de son diplôme en 1965, il fut envoyé en Grande-Bretagne pour suivre un entraînement supplémentaire au British Army Staff College, et revint en 1966 en tant qu'officier dans le corps des transmissions.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 1er septembre 1969, à 27 ans, il mène avec un groupe d'officiers un coup d'état contre le roi Idris al-Mahdi, alors que celui-ci est en Turquie pour un traitement médical. Son neveu le Prince Hasan as-Senussi devait s'installer sur le trône le 2 septembre 1969 lorsque l'abdication du roi Idris annoncée le 4 août devait prendre effet[2]. Dans la journée du 1er septembre la monarchie est abolie, la république est proclamée, et le Prince mis en prison.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Kadhafi s'octroie l'avancement du grade de capitaine au grade de colonel qu'il a gardé jusqu'à aujourd'hui.</b><br />
<b><br />
</b><br />
<b>A propos de ce grade, insuffisant selon des critères occidentaux pour diriger un pays et commander à son armée[réf. nécessaire], il déclare que la Libye est « gouvernée par son peuple », et que cela dispense le « guide[réf. nécessaire] » de titres civils ou militaires particuliers. Cette démarche n'est pas nouvelle[réf. nécessaire] et peut être rapprochée de celle d'un Gamal Abdel Nasser[réf. nécessaire] qui garde le titre de colonel quand il prend le pouvoir en Égypte, tandis que[réf. nécessaire] Jerry Rawlings, ex président du Ghana, n'a conservé que son grade de flight lieutenant.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Ayant pris le pouvoir à Tripoli lors d'un coup d'État le 1er septembre 1969, il prône à ses débuts le passage à un socialisme d'État teinté de panarabisme. Il nationalise certaines entreprises (notamment celles détenues par des ressortissants italiens). En 1977, il déclare la « révolution du peuple » : il change le nom du pays de République arabe libyenne en Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste et met en place des « comités révolutionnaires ». Le multipartisme demeure interdit en Libye.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Il oblige les États-Unis d'Amérique à évacuer leur bases militaires dont Wheelus Airfield. En septembre 1970, à l'aide de son ami et conseiller Abdessalam Jalloud il réussit à imposer pour la première fois une augmentation du prix du baril de pétrole, ouvrant la voie aux autres pays producteurs de pétrole.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Par représailles, au cours des années 1980, son régime est mis au ban de la communauté internationale également à cause de son soutien supposé à de nombreuses rébellions dans le monde et de ses implications supposées dans plusieurs actes terroristes : attentat dans une discothèque berlinoise fréquentée par des militaires américains en 1986, attentat de Lockerbie en Écosse contre un avion de ligne civil américain qui explose en plein vol en 1988 (270 morts), bien que l'implication réelle de la Libye dans cet attentat soit de plus en plus douteuse, ou encore attentat contre un avion français, le Vol 772 UTA reliant Brazzaville à Paris en 1989 (170 morts).</b><br />
<b> </b><br />
<b>Le 15 avril 1986, Ronald Reagan ordonne un raid de bombardement (opération El Dorado Canyon) contre Tripoli et Benghazi. 45 militaires et fonctionnaires sont tués, ainsi que 15 civils, dont une fille adoptive de Khadafi, Hannah. Ce raid de représailles faisait suite à l'interception d'un message de l'ambassade libyenne à Berlin-Est suggérant l'implication du gouvernement libyen dans l'attentat à la bombe du 5 avril dans une discothèque de Berlin-Ouest, où un militaire américain avait été tué. Le colonel Kadhafi est blessé lors du bombardement de sa résidence.</b><br />
<b><br />
</b> <b>À partir du milieu des années 1990, Kadhafi œuvre pour que son pays retrouve une place moins inconfortable d'un point de vue diplomatique. Ainsi en 1999, les agents des services secrets suspectés de l'Attentat de Lockerbie sont livrés à la Justice écossaise, ce qui provoque la suspension des sanctions de l'ONU envers le pays et le rétablissement des relations diplomatiques avec le Royaume-Uni.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Par la suite, en 2003, la Libye reconnaît officiellement « la responsabilité de ses officiers » dans l'Attentat de Lockerbie — ainsi que dans celui du Vol 772 UTA — et paie une indemnité de 2,16 milliards de dollars aux familles des 270 Pan Am victimes, ce qui a pour conséquence la levée définitive des sanctions de l'ONU et (partiellement) des États-Unis à son encontre.</b><br />
<b> </b><br />
<b>En parallèle, le président Kadhafi entame des négociations diplomatiques, pendant toute l’année 2003, entre responsables libyens, britanniques et américains, et annonce en décembre de la même année qu’il renonce officiellement à son programme d’armes de destruction massive. Enfin, en mars 2004, il signe le protocole additionnel du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).</b><br />
<b><br />
</b> <b>Il instaure par ailleurs une politique d’assouplissement de la réglementation libyenne en matière économique permettant l’ouverture du marché local aux entreprises internationales, ce qui aide à la survie du régime. Il parvient par là même à se rapprocher des puissances occidentales et particulièrement de certains pays européens, comme le Royaume-Uni, la France, l’Espagne et l’Italie. Ainsi, le président Kadhafi déclare désormais qu’il entend jouer un rôle majeur dans la pacification du monde et la création d’un Moyen-Orient sans armes de destruction massive.</b><br />
<b><br />
</b> <b>De 1999 à 2007, l'affaire des infirmières bulgares, jugées pour la contamination d'enfants libyens par le virus du Sida, sera utilisée à des fins politiques par Kadhafi et fortement médiatisée à travers le monde.</b><br />
<b> </b><br />
<b>Il a écrit le Livre vert, en référence au Petit Livre rouge écrit par Mao Zedong, dans lequel il explique de manière succincte ses solutions aux problèmes posés par la démocratie et l'économie. Il y fait l'apologie de la démocratie directe.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Khadafi est aussi considéré comme progressiste dans le monde musulman concernant la question féminine. Il entretient une garde personnelle constituée exclusivement de femmes, ses « amazones ». Certains progrès existent tels que la condamnation des mariages arrangés et la possibilité d'accéder à l'éducation pour les femmes.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Kadhafi tente de convaincre les dirigeants des autres pays de créer des « États-Unis d'Afrique ». Il considère en effet que c'est le meilleur moyen de développement pour le continent africain. Ce projet passerait par la création d'une monnaie unique et une seule armée de 2 000 000 de militaires. Kadhafi porte souvent un badge représentant l'Afrique sur son uniforme.</b><br />
<b><br />
</b> <b>En 2007, il s'est ainsi rendu à Bamako, Abidjan ou encore Accra, pour présenter son projet d'un gouvernement unique pour l'Afrique, un État fédéral. Mais cet objectif semble loin d'être atteint.</b><br />
<b><br />
</b> <b>Certains opposants au projet disent que Kadhafi veut régner sur l'Afrique à travers ce projet. </b><br />
<b><br />
</b> <b>Source : fr.wikipedia.org/.../wikipedia.org/wiki/Mouammar_Kadhafi</b>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-30194580405295561172011-02-02T19:26:00.000-08:002011-02-03T05:57:57.697-08:00videos Hosni Mubarak<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/mvYe2-PabZY?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/9DtOr6BBOHg?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/XS4KvGFGf44?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>criminelhttp://www.blogger.com/profile/00395127008018127121noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3970135776301155433.post-18305610336392802282011-02-02T19:21:00.000-08:002011-02-03T05:57:36.617-08:00videos Bouteflika<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/0ZpRZSCcQd4?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/Z4ymzkWF9sw?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><br />
<br />
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